UA-66869334-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

25/04/2016

Les Anglos-Saxons ont un curieux sens de la démocratie

La présidente du Front national Marine Le Pen, que le camp favorable au Brexit veut faire interdire d'entrée au Royaume-Uni, s'est défendue de vouloir y faire de "l'ingérence" contrairement, dit-elle, à Barack Obama, qui a plaidé pour un maintien des Britanniques dans l'UE.

Gisela Stuart, coprésidente de la campagne officielle "Vote Leave" en faveur d'une sortie de son pays de l'UE au référendum du 23 juin, a écrit à la ministre de l'Intérieur Teresa May pour lui demander de "refuser l'entrée" de la présidente du parti français d'extrême droite, qui soutient le Brexit, à cause de "ses opinions extrémistes".

"Je lui pardonne beaucoup, parce qu'elle est pour la sortie de l'Union européenne, elle est contre l'Union européenne. Mais enfin, elle reste une socialiste. Les socialistes ont toujours eu un léger problème avec la démocratie", a ironisé lundi matin sur France 2 Mme Le Pen.

"Je m'étonne qu'elle n'ait rien dit pour la venue de M. Obama qui, lui, est venu faire de l'ingérence dans les affaires de la Grande-Bretagne. Je ne vais pas faire d'ingérence. Si j'y vais, j'irais pour parler de la nécessité pour les peuples de se déterminer par rapport à l'Union européenne", a expliqué Mme Le Pen.

 "Je plaide pour que chaque peuple de l'Union européenne ait la possibilité d'avoir accès à un référendum, de pouvoir dire ce qu'il pense de ce qu'est devenue l'Union européenne. Alors que M. Obama est venu pour menacer la Grande-Bretagne, ce qui semble-t-il n'a choqué personne", a-t-elle insisté.

Le président des Etats-Unis a plaidé pour le maintien des Britanniques dans l'UE lors d'une visite à Londres la semaine dernière. Le vice-président du FN Florian Philippot avait alors dénoncé une "ingérence" du chef de l'Etat américain.

Interrogé dimanche par l'AFP sur les propos de Mme Stuart, M. Philippot a indiqué que Mme Le Pen avait été "sollicitée pour aller soutenir le camp du Brexit".

Les commentaires sont fermés.