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29/07/2015

Quoi de plus sacré qu’un amour contemplatif ???

Quoi de plus sacré qu’un amour contemplatif ??? Enlace mon âme de ta légèreté arachnéenne, tu as le don de supplanter la grâce innée d’une nymphe bocagère par l’imprévisible sortilège de ton naturel exquis. En ta présence, les temples renaissent et convient les dieux à la table de nos amours servis. Quoi de plus sacré que se donner sans contrepartie?? Ressentir la félicité que procure le don de soi dans la démesure d’un amour sans bornes, c’est mettre à jour un temple. Un temple où nos pensées accèdent au nirvana, à l’appel d’une déesse sortie des nuées d’une excellence ressuscitée. Car c’est toi qui détiens les plus délicats épices que tu associes selon tes désirs et dans les proportions voulues à la recette en préparation de notre bonheur en formation. Alors oui, tu es un sanctuaire où je dépose chaque jour un vœu pieux assorti d’une prière pour faire venir à la présence un monde d’émotions aux accents si bien maîtrisés, grâce à la majesté de ton expérience idéalement méditée, paramétrée plein ciel. Peintre et son modèle, je vis en harmonie avec  ce monde si cristallin qu’est le tien,  où je fais apparaître un peu de ces tons voilés que j’affectionne. Ce sont des moments parfaits où la vie sourit et verse en l’âme un doux nectar, alors que l’incendie brûle nos corps en fusion, miscibles, entrelacés, lorsqu’ils se découvrent après s’être devinés, complices de l’esprit joyeux qui se prête au jeu.

Mais en ton absence, la nuit surgit. Mon âme est comme un soleil caché à ma vue, une eau prisonnière à qui l’on fait barrage, un purgatoire où ma joie bataille. Je cherche alors la voie délicatement pavée par ton art et ton adresse pour te conduire dans ma cambrousse au cœur d’un imaginaire aux sentiers dérobés. Et quand je te cherche, tu me trouves. C’est là tout l’art de notre amour qui réalise une alchimie où l’éternité est éphémère et joyeuse.

12/05/2014

Pas de pitié pour la mort

Avant de penser à ce qu’il peut advenir de nous après une mort si nécessaire à l’existence de chacun, il convient de s’interroger sur la manière qu’il nous sera donné de prendre congé pour l’éternité. Dans un dernier geste à l’humanité, montrer que l’on a les ressources de faire place nette avec élégance. Facile à imaginer lorsque la question n’est qu’affaire de projection et que la santé ne nous met pas au pied du mur. La mort a plusieurs visages sur l’absence d’un corps insaisissable. Alors plutôt que d’affronter un ennemi plus fort que soi, je me suis imaginé lui faire une place de choix dans mes relations privilégiées. L’inviter à ma table, lui dédier un autel et lui faire des sacrifices. Ne surtout pas la flatter et lui jeter Dieu en pâture afin de lui montrer ma prévenance. Mais j’ai confondu la mort et le mal. La mort n’est pas le mal, elle est la nécessité, l’imparable destinée. Que ne pourrais-je pas lui donner un gage en m’adaptant à son tempérament fort et si intransigeant. Ne sommes nous pas semblables sur la forme ?? Point de formes et point de gage, elle prend tout et je ne suis pas pressé de tout lui donner pour me faire oublier d’elle au final. Qu'à cela ne tienne, peut-on se conduire en amis si je m'évertue à broyer du noir ?? La route n’est pas à double sens et la mort n’a pas d’amis. N’en ayant pas non plus, je croyais pourtant voir une communion d’esprit. La mort n’a pas d’esprit. Dois-je alors me manifester à elle par l’exercice d’une souffrance existencielle ?? La vie me l’interdit et l’amour me rappelle à lui, bien qu’il m’en coûte, lui qui m'a déjà tué une fois. Je suis donc condamné à ce baiser glacé fatal à l’étreinte de la vie. Il ne me reste que l’élégance à sauver de ce péril futur si présent à l’esprit.

Que les dieux me soient propices. Permettez-moi, oh mes dieux les plus chers, de conduire ma barque aussi loin qu’il me sera permis de garder les pieds sur terre. Pas de pitié pour la mort, elle ne sera donc pas mon amie.

23/10/2013

Mon cœur s’est desséché

Mon cœur s’est desséché en quelques années d’exposition aux expressions symptomatiques d’un modèle humain sans consistance,  ectoplasme à l’élan vital sous perfusion, configuré pour être de disposition conforme,  ambassadeur grossiste de l’émotion formelle, apôtre de l’amour qui tue l’amour.

Je me suis réveillé d'un songe et tend de toutes mes forces vers un réveil salvateur. Je sais la tâche ardue. Je m'y emploie donc à petits pas. Chaque pas gagné sur moi-même me rapprochera du lieu enchanté où j'allais me ressourcer naguère.

Un petit pas chaque jour, rien de plus car je suis l'infirme qui revient d'une guerre d'usure où gisent mes titres de gloire.

29/02/2012

La postérité, mort annoncée

Si la mort est un point final, alors qu’il me soit donné de dormir pour l’éternité dans l’oubli le plus entier. Mais loin de moi l’idée macabre de passer à la postérité. Mon esprit a  payé cher tribut à la vie. Assez cher pour dénier aux vivants le droit de m’accorder une once de crédit.

Sur ce point je partirai confiant , cautionné par le petit monde affable au regard assouvi qui me sert de purgatoire.

02/01/2012

Bonne année, à d'autres !!

Bonne année, bonne année !! D'où pourrait bien nous venir une bonne année en période de récession avec son cortège de plans de rigueur ??

2012 sera l'année du pire !! A moins que des élections présidentielles ne surgisse la surprise du chef !! Et là, il y aura des gens constipés !!

Par Toutati, ça ne serait sans doute pas une bonne année pour tous ces courtisans titrés mais si intraitables avec un peuple qu'ils se sont évertués à mal gouverner !!

Meilleurs voeux qu'ils disparaissent à tout jamais dans une retraite imméritée mais salutaire pour les administrés !!

Bonne année tout de même à mes lecteurs ingrats, si parfaitement arides et défaillant !!

13/04/2011

voeux pieux

Hermès mon ami. Merci de m'envoyer tes bons génies. Mais quand feras-tu le geste qui sauve ? Ta présence serait une reconnaissance pour mon âme si mal représentée.

Iris, ne peux-tu bercer mes nuits ? Mes rêves sont opaques et mon cœur en souffre. Puisse Hécate, si tutélaire, me conduire au delà de ce voile noir où jaillit une seconde vie.

Merveilleuse et fière Athèna. Aussi prés de toi qu’il m’est possible, je combats en tête pour le règne de l’impossible.

Oh Héphaïstos, dieu des forges, puisses-tu donner le souffle à mon âme afin qu’il lui soit donné de traverser sans larmes l’ennui sans fin de la mort certaine. Qu’il me soit permis de passer la rive où la nuit est courte et gravir un ciel aux aurores salvatrices du caducée d’Hermès.

Arès, dieu terrible de l’infaillible destinée. Ton bras est fort et tes arrêts sont sans appels. Contre toi je lutte, et par toi, je tomberai au champ d’honneur.

Oh toi Poséidon, maître des forces vives, de l’amour originel. Combien de temps encore me retiendras-tu sur cette île depuis laquelle j’observe l’immensité de ton pouvoir sur le monde. Nymphes de la mer, filles de la belle Doris, venez à moi. J’implore votre aide. Je longe le rivage qui me promet la lune et m’empêche sans cesse. Dites à votre père mon désir de lui plaire. Le mystère est en toi Poséidon, et je me languis de te découvrir tel que tu es. Frappe le sol de ton trident, ouvre la voie à mon char et fait jaillir en moi la richesse intuitive de tes abysses profonds.