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20/12/2021

Pour faire retour à Gilgamesh

Mon nouvel essai : parution janvier 2022

La vie ne dévoile ses illusionnistes parements, qu’à la connaissance de l’homme en situation de se révéler vrai.

C’est malgré lui si l’on fait antidote, pour se soustraire à son naturel diabolique.

Le stratège menteur est un prestidigitateur, pour nous laisser à penser qu’une souris peut accoucher d’un bœuf.

Courtisan à sa propre cour, il a toujours la manière pour plaire, et dispose d’un arsenal inépuisable, pour le compte de sa bonne foi capitalisée en bons mots.

Sortilège en ses florilèges.

Un profil aux bonnes assises ne repose pas moins sur des fondations plus ou moins sujettes aux caprices du temps ou d’évènements fortuits.

Mais le progrès n’attend pas, et spécule sur le court terme d’un présent déjà partie prenante aux funérailles de l’avenir.

Pour l’extralucide, l’humain cocu est évidemment connu et reconnu quels que soient les artifices de ses valorisantes diversions.

On n’égare pas l’induite clairvoyance d’une intelligence, en émergence sur son trépied sacrificiel.

Car au fond, la nature de l’homme est pérenne, qui depuis toujours aiguise ses appétits, grâce à l’appât subtil de ses faux semblants.

 

 

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L’humain n’est qu’un turbulent saltimbanque qui fait bombance de toutes ses extravagances.

L’âme, pour un bon job, il l’a prostitue sans vergogne. De toute façon, elle n’est pas comestible à sa faim canine, et le ventre a ses raisons.

Tout homme te fera l’inventaire de tout le contraire de ce qu’il est. Droit dans ses bottes et tout le tralala.

Mais son sphincter se dilate à chaque fois qu’il se contracte. C’est la droiture peut-être ?

Dérobé à la vue, l’intime. C’est donc moi qui le dit. Mais quand tu as mal au fondement, d’autres signes trahissent ton malaise.

Quand tu sors une idée vide ou vague, l’air tout chose, tu lâches un vent depuis ta nébuleuse.

C’est du pareil au même. D’instinct, ça sent mauvais aux entournures de l’esprit foireux.

Un remugle qui prend l’air, fait, selon toute vraisemblance, ricochet dans les assemblées.

Quand les sens autour sont en effervescence, ils musent animal en d’innés signaux. Et l’organe de Jacobson comme source d’inspiration, ça muse pas haut !

L’Homo sapiens nous revient de loin. Il se fait les dents en son nid de serpents. Quand l’halitose est à bonne dose, ça daube sacrément !

Je les renifle de loin les indisposés de la santé mentale au naturel. Ils sont tout empaillés dans leurs jeux d’attitudes, et débitent les mots comme on fait rondelles au saucisson sans la muse apéro.

Point d’âme. De la grande distribution. Des rayons sans fin de friandises pour les gourmandises.

On nous gâte à loisir de toutes les sucreries, pour nous ballonner à souhait aux envies addictives.

Sauf le pinard, jamais assez « Château Margaux », qu’on nous dit de consommer avec modération, pour nous faire une promotion morale de leur fosse d’aisance en cru d’exception.

Je vous le dis. Aussi bêtes que des oies nous sommes. Demain, on ira courir aux vaccins. C’est à la carte prévu au menu des paniques sous perfusion.

La raison nous quitte aux premières menstrues. Tous aux mêmes cycles. On mutualise les genres pour un idéal transgenre.

Les hommes aussi ont leurs chaleurs au plus brûlant tournant de cet avènement cyclique. Ils ne sont plus gaillards.

Ce ne sont plus que des trucs de filles, d’avoir ses machins. On s’applique même à la non-violence pour la com.

Plus on voit tes couilles, moins t’en as. C’est l’effet « gay pride ». L’avenir est au LGBT.

 

https://maxime-delettre.webnode.fr/

21/11/2020

Embarcadère pour un océan

Embarcadère pour un ocean

Mon quatrième essai

Maxime Delettre / Publications

30/03/2020

L'apôtre du néant / Les cruelles métamorphoses

L'apôtre du néant 248 pages : commander

Plaisent aux dieux les cruelles métamorphoses 286 pages : commander

L'apôtre du néant : éditeur

Plaisent aux dieux les cruelles métamorphoses : éditeur

2 ouvrages

 

Pour que la vie continue, l'inconnu

Pour que la vie continue, l'inconnu 261 pages : commander

Pour que la vie continue, l'inconnu : éditeur

Mon nouvel ouvrage

13/03/2019

Maxime Delettre, un auteur contestataire à soutenir

Un bon parterre d'auteurs, c'est le prestige d'une réaction. Mais là encore, la solidarité nationale ne joue pas !! On préfère se ruer comme des ânes pour dorer la pilule aux lèches-bottes primés.

Maxime Delettre, un auteur contestataire à soutenir

 

23/12/2018

L'apôtre du néant

Les écrivains du passé bénéficient des plus légitimes recommandations. Mais si l'on souhaite récolter des talents pour l'avenir, il faut savoir les encourager au présent.
Dans le flot actuel d'une littérature marketing, tout un chacun se plaît à relativiser la démarche d'écrire, comme phénomène de mode. Mais le talent est rare, et parce qu'il n'est pas rémunérateur, s'exile au débit de l'esprit.
Oser s'engager sur les voies politiques et religieuses les moins en vue, c'est aussi oser découvrir le don lorsqu'il s'exprime, grâce à l'inspirée volonté des dieux surgissants. Je ne fais qu'un bénéfice symbolique de mes ventes. 
Seul l'esprit commande à mon sacerdoce.

L'apôtre du neant

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23/11/2017

Tu sacrifies terre et peuple au veau d'or d'un droit du sol

Si le pays avait des yeux pour te voir

Toi le félon précieux, fat en ta bouche

Un volcan lui prendrait de vouloir rougeoir

Et brûler cette encre morte que tu couches

Hymne sans joie de ton cœur en son feu illusoire

 

Toi l'apôtre sans culte et dévot sans idoles

Le pays te sert d'enfer pour ta folie douce

Sacrifies terre et peuple au veau d'or d'un droit du sol

Rédempteur et tueur, entrave l'homme à ton attelage

Perfide terre d'asile, et qui promise à tous

Trahit nos pères, égrène notre héritage

 

Mais tu ne bougeras ce monde en te cherchant crédible

Terrorisme intellectuel contre esprit clairvoyant

Médite sur ta chute et nous formons rangs

Car l'imprévisible t'abattra, toi si prévisible

09/10/2015

Temple vivant dont tu es la ferveur, je suis dévôt

Mes doigts parcourent ton corps guidés par mon esprit en quête de frissons, d'interdits apprivoisés, d'indécence, de convoitises.. Je sais quel chemin prendre à travers corps pour trouver le graal de mes envies.. Tu me diras si je brûle.. Ne te réfugie pas dans ton sommeil pour fuir l'imaginaire si tactile de mes caresses pressantes.. Demain, tu ne pourras plus fuir.. Au besoin, je t'attacherai aux liens étroits de mon amour infini et disposerai de ton corps avec envie.. Je vais te savourer comme un bon fruit cueilli sur l'arbre de vie d'où la sève jaillit. Toi, si magistrale et irrésistible, atypique et totale dans tes mots si emprunts de finesse, je t'écouterai, perdu dans tes bras..

Ablution lustrale, bain de jouvence, échappée fantastique, temple vivant dont tu es la ferveur, je suis dévôt.

L'idée si belle d'un printemps radieux

Ouvre tes jolis yeux ma si douce et vois mon amour se poser sur toi... Il est doux comme un voile de soie, il danse avec tes sens, répand un parfum de fraîcheur dans ton coeur, et dépose en ton âme, l'idée si belle d'un printemps radieux.

19/08/2015

Les yeux ouverts dans le noir

Les yeux ouverts dans le noir

Je vois ton âme me sourire

Et ton corps faire miroir

Au feu de mes désirs

 

Entre nous se découvre un chemin odorant

Où l'amour fleurit sous chacun de nos pas

La vie nous invite à ses meilleurs appâts

Et conduit nos cœurs à ses meilleurs moments

Toujours reconduits et sans cesse 

rayonnants

17/06/2015

Créature de mes rêves et si douce réalité

Créature de mes rêves et si douce réalité, tu circules en moi comme la vie, sous tes pas, fleurie. Les éléments se déchaînent en moi sous le charme puissant de ta magie voluptueuse et tendre qui m'ensorcelle. Je te fais l'amour en boucle...en songe... Je sens ton corps, je le vois dans mes désirs.. Une vague de sensualité submerge mes sens livrés au goût et au parfum de ta peau enivrante... Je pense à des mots et à des caresses qui font de toi et moi, deux êtres nés d'une même étoile et promis à l'embrasement de leurs corps fusionnels et mariés. Dans le feu de mon exaltation, les caresses que je te réserve sont.. de l’érotisme pur.. Je m’appliquerai à te satisfaire, et trouverai en chaque partie de ton corps la source de plaisir qui ne demande qu’à jaillir. Je ferai du temps mon patient allié, je regarderai ton corps nu car il me plait que tu t’habitues à ce plaisir des yeux qui participe à mon épanouissement intime avec toi. Veux-tu bien.. qu’il n’y ait pas la moindre retenue qui soit de nature à lester notre amour que je souhaite aussi raffiné que sauvage ??? Je t’emmènerai aussi loin qu’il me sera humainement possible, et peut-être qu’au delà de nous-mêmes, nous sera-t-il possible d’accéder à une plénitude qui dépasse l’entendement, à cet épanouissement en quête d'absolu, lorsque brûlent les sens sous le feu de leur propre enivrement.

 

Eveille-toi mon amour

Eveille-toi mon amour, je suis là près de toi. Je te souffle à l'oreille les caresses dont mon âme a le secret. Dans ton grand lit, tes membres étirés, sens-tu mon souffle sur tes aisselles, et ma langue parcourir ta nuddité. Je me nourris du sel de ta peau si douce à mes lèvres. Mes mains se pressent sur tes cuisses et s‘attardent sur la croupe sensuelle de tes lignes parfaites. Je te prends dans ma bouche à présent car mes mains si gourmandes n’ont pas la sensuelle texture de ma bouche offerte. Je te fais la toilette du chat où il me plait car ton corps attise ma faim.. Il a bon goût. Je trouve délicieuses ces intimes parties de ton corps, chaudes et moites de désir, qui s’ouvrent comme fleur pleine anthèse à l’appel du chaud rayonnement de mon approche. Sens-tu maintenant ?? Je t’aime et c’est brûlant et si doux à la fois… C’est notre amour qui brûle en nous.. Je me forge en toi, afin que l'âme affûtée, ton destin, ça soit moi. Sans toi, mon lit est comme un radeau sans voile porté par sa nuit.

18/05/2015

Libère ta destinée vivante et rebelle

L’avenir est un livre ouvert où se lit ton sourire ou ta peine

L’œuvre est ton art et toi seule en irrigue la veine

Prends le mors et conduit ta vie fragile au-delà des hautes cimes

Libère ton naturel, aux confins du sanctuaire où ton âme est sublime

Les gens qui t’aiment prêtent à ton âme le miroir de leurs vues unanimes

Libère ta destinée vivante et rebelle, ici-bas la coupe est pleine

12/05/2015

Ma douce et féline, en toi je vis l’ivresse

Sensuelle comme l’Artémis chasseresse aux seins nus, vive comme amazone sur son cheval fendant l’air, tu lâches bride à ton destin sorti des stalles, et galopes à travers l’épaisse toison d’une brume fraîche et caressante. Tu me chevauches, moi ta monture. Mon corps est ferme sous le feu du désir, tendu vers toi. Moi ton refuge et toi ma source. L’aube accompagne le soleil, la chaleur monte et confine au désir à l’appel du plaisir qui s’insinue en toi et trouve en nos âmes une terre propice. Même grâce sous un même ciel dans deux monde distincts et complémentaires.

Les muses m’ont fait quelques confidences. Elles m’ont parlé de toi. Elles m’ont donné la juste note afin d’être en harmonie avec la beauté sculpturale de ton élégance et délicatesse. Elles m’ont commandé de hisser le bonheur à l’esquif léger de notre transport audacieux. Je leur ai dit mon trouble, et elles ont ri de moi. Quelle fraîcheur soudaine !! L’intense émotion à la pensée que nous puissions être l’exaltante manifestation d’une seule et même passion dévorante à l’appétente spiritualité, friande passion pour la vie que j’éprouve avec ce même art qui nous unit si bien, éternelle fontaine de jouvence en nos amours insatiables. Car l’amour s’est invité comme une douce fatalité dont le temps n’a raison, inaltérable. Mon âme elle-même s’embrase et supplie de ne pas être épargnée. Elle veux croire en notre histoire comme le livre unique d’une rencontre écrite à deux.

En ton âme légère et horizon

J’ai trouvé bonheur où l’amour a le don

Si loin ton sanctuaire en ses terres isolées

Je l’ai découvert en ton cœur réfugié

La voix du mystère, à mes sens, révélée

Comme une source versée en nos sens altérés

Douce effusion muée en espace tendresse

Notre sainte ivresse ne va pas à confesse

 

05/05/2015

La distance n'est rien au regard du désir

Regarde tes mains et dis-toi que ces mains parcourent mon corps tous les soirs et nourrit mon désir empreint de toi.

Regarde ton corps au contact de ma pensée. Ta peau frissonne et brûle car ma caresse diffuse sa chaleur en toi en tes formes attardée.

Imagine encore, ma bouche parcourir la douce étendue de ta nuddité, et savourer le goût de tes fantaisies exquises et variées. Chaude est ma bouche, et ton corps plie sous l’outrage de sa folie gourmande qui boit les sucs en tes fruits les plus savoureux. 

N’imagine plus ensuite ce que l’amour te réserve d’inconnu et dont le goût n’a d’égal qu’un lit de saveurs nouvelles au delà des mots sans l’épice ajouté.

29/04/2015

Au menu de nos deux âmes assorties

Epanouie, ta philosophie du plaisir, de l’élégance et de la séduction font de toi une épicurienne dont la joie de vivre nourrit mes sens.

Souveraine, ta douce ingénuité, belle et frivole, sensuelle et paradoxale, a tout de la nymphe qui donne au désir sa pleine dimension.

Tes yeux reflètent le monde mystérieux qui t’habite, je m’y plonge et m’abandonne en ses abysses.

Ta bouche me transmet ses envies, c’est par elle que ton cœur me délivre ses goûts subtils.

Tes mains, fermes, douces, amples, esthétiques, parfumées, donnent à l’âme un pouvoir tactile qui dispense chaleur et rayonnement en mon corps tendu comme un arc.

Tes autres atouts je les garde pour nos jeux. Je suis bien aise de jouir d’une si bonne main grâce à cette donne si talentueuse, dans l’absolu, incomparable.

Redistribution à l’infini entre nous, et que jeux ne cessent jamais de pourvoir au plaisir de nos sens, non sans donner un sens à nos plaisirs.

20/02/2015

A la moindre pensée…

A la moindre pensée…
Quand je pense à toi, je te touche de si près que ton corps est le lit de toutes les sensations, car je suis le drap qui t’enveloppe, le frisson qui t’étreint, le désir qui s’insinue. Je circule en toi, t’effleure, glisse entre tes reins, parcoure tes cheveux, file entre tes doigts, dépose une rosée sur le bout de tes seins, épouse le moindre pigment de ta peau dont le sel assouvit ma bouche et alimente ma soif.

07/02/2015

Si tu donnes aux destins une ombre de toi-même

Si tu donnes aux destins une ombre de toi-même

Le ciel te jettera ses étoiles car ta nuit,

Personne n’en voudra si ton cœur n’est suprême

Perdu pour les âmes, en ton vide englouties

15/10/2014

Regarde bien ce fils d’en bas, noyé dans l’écume de ses vers

Comme Ulysse, ciel de Calypso

Homme aux mille ruses et fils d’en haut

J’arpente les mers en quête d’un but

Arrache à l’onde un devenir culte

 

Comme un homme simple sans ambages

A ciel ouvert et sans clivages

Je cours la vie, amour, plaisir

Pour le meilleur et pour le pire

 

Comme un aède aux chants légers

Je jette au vent mes envolées

En moi je cours ce messager

Qui parle seul à point nommé

 

Regarde bien ce fils d’en bas

Noyé dans l’écume de ses vers

Bientôt le temps engloutira

La fine ébauche d’un éther

14/10/2014

Je ne broie pas du noir où la lumière jaillie

Regarde-moi bien, plus profond dans les yeux

Je ne suis pas à l’image de ce que tu vois

Je brûle à tout instant ce qui devient luxueux

Afin qu’âme ne se fige à l’envie dans son moi

 

Tu cherches à régler l’anarchie de ma vie

À pister le gibier qui fuit à travers bois

Je laisse à ton cœur le soin de m’être acquis

Mais c’est toi que tu leurres au feu de tes émois

 

Pourquoi as-tu donc grand besoin de connaître

Ce qui, par nature a besoin de renaître

La piste s’efface à chaque mort qui s’annonce

C’est dans ce grand vide où mon âme se renfonce

 

Je ne broie pas du noir où la lumière jaillie

A chaque aube la rosée déverse en mon cœur

Son bain de fraîcheur et des nymphes à l’envie

Qui rayonnent en moi et comblent ma pudeur

13/10/2014

Le plaisir est-il un ange ou un démon ??

Le plaisir est-il un ange ou un démon ??

Il ôte à tout esprit le bagage des armes

Conduit sa sentinelle à tomber sous le charme

Soumet tout empire au règne de l’annexion

 

Lutter n’est pas sage car le plaisir est bon

Subir n’est point bon si l’on plait à sa cage

Trouver compromis au comble déraison

Donne de la voile et que point ne t’engage

 

Ne leurre pas ton âme à souffler des bougies

Enrobe son fruit de ton nectar sucré

La pomme d’amour a la fête au palais

Nourrit bien tes sens et assaisonne les

La distance n'est rien si ton coeur me reçoit

Chaque instant m'est doux si ta pensée me vient

Légère et fluide en la fraîcheur d'en toi

La distance n'est rien si ton coeur me reçoit

Quand altéré je brûle aux pieds de l'oasis

Car bien souvent je cours à toi et me souviens

De ton air enjôleur et beaux yeux de ma miss

25/08/2014

Sans toi ma vie a mal, au comble déraison

J'ai goûté fruit si doux, j'en ai perdu le goût

Par la magie du sort qui me tient bien en joue

Le soleil a tourné dos à mon cœur éclos

Privant radieux printemps de son visage rieur

Sans jour je suis inapte à l'infini si beau

De quoi, nuage passe, est-il annonciateur ?

Je me suis mis en berne attendant le retour

De cet esprit propice qui m'a fait voir le jour

Exilé au plus loin, sorti de mon sillage

Où ma vue n'a plus vue, la vie me fait outrage

Quand je suis dans le vent, dos à tout horizon

Toi tu vois l'aube en fleur, moi captif et bourgeon

Sans rien où me poser, je trouve le temps long

Ne plus avoir le cœur à trouver mon bonheur

Sans amour vie a mal, au comble déraison

09/08/2014

Je suis l'arc tendu sans flèche

Je suis l'arc tendu sans flèche

Tu es la flèche qui manque à l'arc

Laisse moi tendre vers toi

Et prends moi pour cible

24/07/2014

Si ton coeur n'a d'épines, elle est aube et rosée

En ton coeur l'antilope a les yeux tout miroir

Feu ton coeur la féline feint de ne pas te voir

Si ta chair est bien tendre attention à ses griffes

Son amour dérobé en elle-même captif

Si ton coeur n'a d'épines, elle est aube et rosée

Sa volupté ondine en tes sens épanchée

Mais si tu n'es point digne en son coeur de siéger

Tu n'auras qu'un adieu pour toute éternité

Ode à l'amour

Submerge une vague douce au siège de mes émois

J'ai versé en ton âme ainsi qu'elle serait mienne

Un soupçon de vertige, une larme de joie

Pour que vive entre nous l'Aphrodite Pandemienne

05/07/2014

Point de feu à la peine en ce qui nous unit

En tes yeux l'infinie douceur dispensée

De ta bouche sensuelle les mots sont en fleur

Ta peau douce est d'encens, nue divine à cœur

Tes mains sur mes lèvres, mon âme enivrée

 

En toison je me fonds, féline et panthère

Ta nuque douce et chaude, élancée, altière

Bouscule mes sens esclaves en ton parfum

Mon corps sous hypnose est pendu à tes reins

 

Je respire ton effluve qui de toi me nourrit

Mon esprit sous ta flamme se consume, bougie

Se consume sans cesse et renaît à la vie

Point de feu à la peine en ce qui nous unit

04/07/2014

S’enfièvre entre tes doigts, mon âme nue magicienne

De ta nuit éprouvante, triomphe le sommeil
Tes yeux sont lune et clos quand le jour me réveille
Je vois par la pensée ton corps s’abandonner
En douceur, paix en l’âme, je lui prend un baiser

Comme doux alizé, je me glisse sous drap
Et voleur amoureux soupire entre tes bras
Je fais corps chaque instant de ta vie à la mienne
S’enfièvre entre tes doigts, mon âme nue magicienne

23/06/2014

As-tu vu la féline aux cheveux de jais ??

As-tu vu la féline aux cheveux de jais ??

Sa cambrure et maintien ont marié l’excellence

Son paraître et mutine ajoute en élégances

A la peau satinée de ses charmes déliés

 

Vois comme elle conduit la nature à l’aimer

Oh déesse égyptienne en ses pouvoirs sacrés

Oh déesse olympienne à l’extase dispensée

De sa bouche parfaite Aphrodite exhalée

 

Ressens-tu cette aura qui émane d’en elle ??

Et qui fouette tes sens esclaves et rebelles

Elle commande à ton âme de lui être fidèle

Donne assaut à ton cœur, gagne sa citadelle

 

Tu croyais en vaincu devoir rendre tribu

Mais douceur naturelle a montré sa bonté

En elle tu peux voir désormais ton salut

Et conduire son char au-delà des orées

Moi l’aède des mers aux courants emportés

L’émotion est si forte, j’ai bien cru me noyer

Moi l’aède des mers aux courants emportés

La vague si douce haute en sa majesté

A submergé mon âme habile à naviguer

 

Le goût du bonheur est comme un aiguillon

Un souffle de vie dont l’amour est tison

A percé mon cœur en sa morte saison

Un printemps cueilli aux premières éclaircies

Saintes glaces en l’âme feu, désir ne mûrit

 

Les dieux font mystère du bienfait de leurs chants

Dont le son si clair ne connaît de ponant

Ils montrent les dessous d’une voie lactée

Où les sens ont le mors et le désir d'aimer

 

L’altitude en soi a le ciel au hublot

Le vertige étreint et ajoute au brûlot

Jette-toi du haut, ta nature est d’éther

Le feu qui te porte rend léger comme l'air