23/12/2018
L'apôtre du néant
Les écrivains du passé bénéficient des plus légitimes recommandations. Mais si l'on souhaite récolter des talents pour l'avenir, il faut savoir les encourager au présent.
Dans le flot actuel d'une littérature marketing, tout un chacun se plaît à relativiser la démarche d'écrire, comme phénomène de mode. Mais le talent est rare, et parce qu'il n'est pas rémunérateur, s'exile au débit de l'esprit.
Oser s'engager sur les voies politiques et religieuses les moins en vue, c'est aussi oser découvrir le don lorsqu'il s'exprime, grâce à l'inspirée volonté des dieux surgissants. Je ne fais qu'un bénéfice symbolique de mes ventes.
Seul l'esprit commande à mon sacerdoce.
14:48 Publié dans littérature, philosophie et politique, poésie / Maxime Delettre | Lien permanent | Commentaires (0)
23/11/2017
Tu sacrifies terre et peuple au veau d'or d'un droit du sol
Si le pays avait des yeux pour te voir
Toi le félon précieux, fat en ta bouche
Un volcan lui prendrait de vouloir rougeoir
Et brûler cette encre morte que tu couches
Hymne sans joie de ton cœur en son feu illusoire
Toi l'apôtre sans culte et dévot sans idoles
Le pays te sert d'enfer pour ta folie douce
Sacrifies terre et peuple au veau d'or d'un droit du sol
Rédempteur et tueur, entrave l'homme à ton attelage
Perfide terre d'asile, et qui promise à tous
Trahit nos pères, égrène notre héritage
Mais tu ne bougeras ce monde en te cherchant crédible
Terrorisme intellectuel contre esprit clairvoyant
Médite sur ta chute et nous formons rangs
Car l'imprévisible t'abattra, toi si prévisible
18:59 Publié dans poésie / Maxime Delettre | Lien permanent | Commentaires (0)
09/10/2015
Temple vivant dont tu es la ferveur, je suis dévôt
Mes doigts parcourent ton corps guidés par mon esprit en quête de frissons, d'interdits apprivoisés, d'indécence, de convoitises.. Je sais quel chemin prendre à travers corps pour trouver le graal de mes envies.. Tu me diras si je brûle.. Ne te réfugie pas dans ton sommeil pour fuir l'imaginaire si tactile de mes caresses pressantes.. Demain, tu ne pourras plus fuir.. Au besoin, je t'attacherai aux liens étroits de mon amour infini et disposerai de ton corps avec envie.. Je vais te savourer comme un bon fruit cueilli sur l'arbre de vie d'où la sève jaillit. Toi, si magistrale et irrésistible, atypique et totale dans tes mots si emprunts de finesse, je t'écouterai, perdu dans tes bras..
Ablution lustrale, bain de jouvence, échappée fantastique, temple vivant dont tu es la ferveur, je suis dévôt.
02:24 Publié dans poésie / Maxime Delettre | Lien permanent | Commentaires (0)
L'idée si belle d'un printemps radieux
Ouvre tes jolis yeux ma si douce et vois mon amour se poser sur toi... Il est doux comme un voile de soie, il danse avec tes sens, répand un parfum de fraîcheur dans ton coeur, et dépose en ton âme, l'idée si belle d'un printemps radieux.
02:02 Publié dans poésie / Maxime Delettre | Lien permanent | Commentaires (0)
19/08/2015
Les yeux ouverts dans le noir
Les yeux ouverts dans le noir
Je vois ton âme me sourire
Et ton corps faire miroir
Au feu de mes désirs
Entre nous se découvre un chemin odorant
Où l'amour fleurit sous chacun de nos pas
La vie nous invite à ses meilleurs appâts
Et conduit nos cœurs à ses meilleurs moments
Toujours reconduits et sans cesse
rayonnants
23:31 Publié dans poésie / Maxime Delettre | Lien permanent | Commentaires (0)
17/06/2015
Créature de mes rêves et si douce réalité
Créature de mes rêves et si douce réalité, tu circules en moi comme la vie, sous tes pas, fleurie. Les éléments se déchaînent en moi sous le charme puissant de ta magie voluptueuse et tendre qui m'ensorcelle. Je te fais l'amour en boucle...en songe... Je sens ton corps, je le vois dans mes désirs.. Une vague de sensualité submerge mes sens livrés au goût et au parfum de ta peau enivrante... Je pense à des mots et à des caresses qui font de toi et moi, deux êtres nés d'une même étoile et promis à l'embrasement de leurs corps fusionnels et mariés. Dans le feu de mon exaltation, les caresses que je te réserve sont.. de l’érotisme pur.. Je m’appliquerai à te satisfaire, et trouverai en chaque partie de ton corps la source de plaisir qui ne demande qu’à jaillir. Je ferai du temps mon patient allié, je regarderai ton corps nu car il me plait que tu t’habitues à ce plaisir des yeux qui participe à mon épanouissement intime avec toi. Veux-tu bien.. qu’il n’y ait pas la moindre retenue qui soit de nature à lester notre amour que je souhaite aussi raffiné que sauvage ??? Je t’emmènerai aussi loin qu’il me sera humainement possible, et peut-être qu’au delà de nous-mêmes, nous sera-t-il possible d’accéder à une plénitude qui dépasse l’entendement, à cet épanouissement en quête d'absolu, lorsque brûlent les sens sous le feu de leur propre enivrement.
23:22 Publié dans poésie / Maxime Delettre | Lien permanent | Commentaires (0)
Eveille-toi mon amour
Eveille-toi mon amour, je suis là près de toi. Je te souffle à l'oreille les caresses dont mon âme a le secret. Dans ton grand lit, tes membres étirés, sens-tu mon souffle sur tes aisselles, et ma langue parcourir ta nuddité. Je me nourris du sel de ta peau si douce à mes lèvres. Mes mains se pressent sur tes cuisses et s‘attardent sur la croupe sensuelle de tes lignes parfaites. Je te prends dans ma bouche à présent car mes mains si gourmandes n’ont pas la sensuelle texture de ma bouche offerte. Je te fais la toilette du chat où il me plait car ton corps attise ma faim.. Il a bon goût. Je trouve délicieuses ces intimes parties de ton corps, chaudes et moites de désir, qui s’ouvrent comme fleur pleine anthèse à l’appel du chaud rayonnement de mon approche. Sens-tu maintenant ?? Je t’aime et c’est brûlant et si doux à la fois… C’est notre amour qui brûle en nous.. Je me forge en toi, afin que l'âme affûtée, ton destin, ça soit moi. Sans toi, mon lit est comme un radeau sans voile porté par sa nuit.
22:20 Publié dans poésie / Maxime Delettre | Lien permanent | Commentaires (0)
18/05/2015
Libère ta destinée vivante et rebelle
L’avenir est un livre ouvert où se lit ton sourire ou ta peine
L’œuvre est ton art et toi seule en irrigue la veine
Prends le mors et conduit ta vie fragile au-delà des hautes cimes
Libère ton naturel, aux confins du sanctuaire où ton âme est sublime
Les gens qui t’aiment prêtent à ton âme le miroir de leurs vues unanimes
Libère ta destinée vivante et rebelle, ici-bas la coupe est pleine
17:45 Publié dans poésie / Maxime Delettre | Lien permanent | Commentaires (0)
12/05/2015
Ma douce et féline, en toi je vis l’ivresse
Sensuelle comme l’Artémis chasseresse aux seins nus, vive comme amazone sur son cheval fendant l’air, tu lâches bride à ton destin sorti des stalles, et galopes à travers l’épaisse toison d’une brume fraîche et caressante. Tu me chevauches, moi ta monture. Mon corps est ferme sous le feu du désir, tendu vers toi. Moi ton refuge et toi ma source. L’aube accompagne le soleil, la chaleur monte et confine au désir à l’appel du plaisir qui s’insinue en toi et trouve en nos âmes une terre propice. Même grâce sous un même ciel dans deux monde distincts et complémentaires.
Les muses m’ont fait quelques confidences. Elles m’ont parlé de toi. Elles m’ont donné la juste note afin d’être en harmonie avec la beauté sculpturale de ton élégance et délicatesse. Elles m’ont commandé de hisser le bonheur à l’esquif léger de notre transport audacieux. Je leur ai dit mon trouble, et elles ont ri de moi. Quelle fraîcheur soudaine !! L’intense émotion à la pensée que nous puissions être l’exaltante manifestation d’une seule et même passion dévorante à l’appétente spiritualité, friande passion pour la vie que j’éprouve avec ce même art qui nous unit si bien, éternelle fontaine de jouvence en nos amours insatiables. Car l’amour s’est invité comme une douce fatalité dont le temps n’a raison, inaltérable. Mon âme elle-même s’embrase et supplie de ne pas être épargnée. Elle veux croire en notre histoire comme le livre unique d’une rencontre écrite à deux.
En ton âme légère et horizon
J’ai trouvé bonheur où l’amour a le don
Si loin ton sanctuaire en ses terres isolées
Je l’ai découvert en ton cœur réfugié
La voix du mystère, à mes sens, révélée
Comme une source versée en nos sens altérés
Douce effusion muée en espace tendresse
Notre sainte ivresse ne va pas à confesse
22:14 Publié dans poésie / Maxime Delettre | Lien permanent | Commentaires (1)
05/05/2015
La distance n'est rien au regard du désir
Regarde tes mains et dis-toi que ces mains parcourent mon corps tous les soirs et nourrit mon désir empreint de toi.
Regarde ton corps au contact de ma pensée. Ta peau frissonne et brûle car ma caresse diffuse sa chaleur en toi en tes formes attardée.
Imagine encore, ma bouche parcourir la douce étendue de ta nuddité, et savourer le goût de tes fantaisies exquises et variées. Chaude est ma bouche, et ton corps plie sous l’outrage de sa folie gourmande qui boit les sucs en tes fruits les plus savoureux.
N’imagine plus ensuite ce que l’amour te réserve d’inconnu et dont le goût n’a d’égal qu’un lit de saveurs nouvelles au delà des mots sans l’épice ajouté.
18:20 Publié dans poésie / Maxime Delettre | Lien permanent | Commentaires (0)
29/04/2015
Au menu de nos deux âmes assorties
Epanouie, ta philosophie du plaisir, de l’élégance et de la séduction font de toi une épicurienne dont la joie de vivre nourrit mes sens.
Souveraine, ta douce ingénuité, belle et frivole, sensuelle et paradoxale, a tout de la nymphe qui donne au désir sa pleine dimension.
Tes yeux reflètent le monde mystérieux qui t’habite, je m’y plonge et m’abandonne en ses abysses.
Ta bouche me transmet ses envies, c’est par elle que ton cœur me délivre ses goûts subtils.
Tes mains, fermes, douces, amples, esthétiques, parfumées, donnent à l’âme un pouvoir tactile qui dispense chaleur et rayonnement en mon corps tendu comme un arc.
Tes autres atouts je les garde pour nos jeux. Je suis bien aise de jouir d’une si bonne main grâce à cette donne si talentueuse, dans l’absolu, incomparable.
Redistribution à l’infini entre nous, et que jeux ne cessent jamais de pourvoir au plaisir de nos sens, non sans donner un sens à nos plaisirs.
12:05 Publié dans poésie / Maxime Delettre | Lien permanent | Commentaires (0)
20/02/2015
A la moindre pensée…
A la moindre pensée…
Quand je pense à toi, je te touche de si près que ton corps est le lit de toutes les sensations, car je suis le drap qui t’enveloppe, le frisson qui t’étreint, le désir qui s’insinue. Je circule en toi, t’effleure, glisse entre tes reins, parcoure tes cheveux, file entre tes doigts, dépose une rosée sur le bout de tes seins, épouse le moindre pigment de ta peau dont le sel assouvit ma bouche et alimente ma soif.
20:06 Publié dans poésie / Maxime Delettre | Lien permanent | Commentaires (0)
07/02/2015
Si tu donnes aux destins une ombre de toi-même
Si tu donnes aux destins une ombre de toi-même
Le ciel te jettera ses étoiles car ta nuit,
Personne n’en voudra si ton cœur n’est suprême
Perdu pour les âmes, en ton vide englouties
18:24 Publié dans poésie / Maxime Delettre | Lien permanent | Commentaires (0)
15/10/2014
Regarde bien ce fils d’en bas, noyé dans l’écume de ses vers
Comme Ulysse, ciel de Calypso
Homme aux mille ruses et fils d’en haut
J’arpente les mers en quête d’un but
Arrache à l’onde un devenir culte
Comme un homme simple sans ambages
A ciel ouvert et sans clivages
Je cours la vie, amour, plaisir
Pour le meilleur et pour le pire
Comme un aède aux chants légers
Je jette au vent mes envolées
En moi je cours ce messager
Qui parle seul à point nommé
Regarde bien ce fils d’en bas
Noyé dans l’écume de ses vers
Bientôt le temps engloutira
La fine ébauche d’un éther
10:44 Publié dans poésie / Maxime Delettre | Lien permanent | Commentaires (0)
14/10/2014
Je ne broie pas du noir où la lumière jaillie
Regarde-moi bien, plus profond dans les yeux
Je ne suis pas à l’image de ce que tu vois
Je brûle à tout instant ce qui devient luxueux
Afin qu’âme ne se fige à l’envie dans son moi
Tu cherches à régler l’anarchie de ma vie
À pister le gibier qui fuit à travers bois
Je laisse à ton cœur le soin de m’être acquis
Mais c’est toi que tu leurres au feu de tes émois
Pourquoi as-tu donc grand besoin de connaître
Ce qui, par nature a besoin de renaître
La piste s’efface à chaque mort qui s’annonce
C’est dans ce grand vide où mon âme se renfonce
Je ne broie pas du noir où la lumière jaillie
A chaque aube la rosée déverse en mon cœur
Son bain de fraîcheur et des nymphes à l’envie
Qui rayonnent en moi et comblent ma pudeur
11:59 Publié dans poésie / Maxime Delettre | Lien permanent | Commentaires (0)
13/10/2014
Le plaisir est-il un ange ou un démon ??
Le plaisir est-il un ange ou un démon ??
Il ôte à tout esprit le bagage des armes
Conduit sa sentinelle à tomber sous le charme
Soumet tout empire au règne de l’annexion
Lutter n’est pas sage car le plaisir est bon
Subir n’est point bon si l’on plait à sa cage
Trouver compromis au comble déraison
Donne de la voile et que point ne t’engage
Ne leurre pas ton âme à souffler des bougies
Enrobe son fruit de ton nectar sucré
La pomme d’amour a la fête au palais
Nourrit bien tes sens et assaisonne les
12:55 Publié dans poésie / Maxime Delettre | Lien permanent | Commentaires (0)
La distance n'est rien si ton coeur me reçoit
Chaque instant m'est doux si ta pensée me vient
Légère et fluide en la fraîcheur d'en toi
La distance n'est rien si ton coeur me reçoit
Quand altéré je brûle aux pieds de l'oasis
Car bien souvent je cours à toi et me souviens
De ton air enjôleur et beaux yeux de ma miss
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25/08/2014
Sans toi ma vie a mal, au comble déraison
J'ai goûté fruit si doux, j'en ai perdu le goût
Par la magie du sort qui me tient bien en joue
Le soleil a tourné dos à mon cœur éclos
Privant radieux printemps de son visage rieur
Sans jour je suis inapte à l'infini si beau
De quoi, nuage passe, est-il annonciateur ?
Je me suis mis en berne attendant le retour
De cet esprit propice qui m'a fait voir le jour
Exilé au plus loin, sorti de mon sillage
Où ma vue n'a plus vue, la vie me fait outrage
Quand je suis dans le vent, dos à tout horizon
Toi tu vois l'aube en fleur, moi captif et bourgeon
Sans rien où me poser, je trouve le temps long
Ne plus avoir le cœur à trouver mon bonheur
Sans amour vie a mal, au comble déraison
22:27 Publié dans poésie / Maxime Delettre | Lien permanent | Commentaires (0)
09/08/2014
Je suis l'arc tendu sans flèche
Je suis l'arc tendu sans flèche
Tu es la flèche qui manque à l'arc
Laisse moi tendre vers toi
Et prends moi pour cible
21:34 Publié dans poésie / Maxime Delettre | Lien permanent | Commentaires (0)
24/07/2014
Si ton coeur n'a d'épines, elle est aube et rosée
En ton coeur l'antilope a les yeux tout miroir
Feu ton coeur la féline feint de ne pas te voir
Si ta chair est bien tendre attention à ses griffes
Son amour dérobé en elle-même captif
Si ton coeur n'a d'épines, elle est aube et rosée
Sa volupté ondine en tes sens épanchée
Mais si tu n'es point digne en son coeur de siéger
Tu n'auras qu'un adieu pour toute éternité
21:48 Publié dans poésie / Maxime Delettre | Lien permanent | Commentaires (0)
Ode à l'amour
Submerge une vague douce au siège de mes émois
J'ai versé en ton âme ainsi qu'elle serait mienne
Un soupçon de vertige, une larme de joie
Pour que vive entre nous l'Aphrodite Pandemienne
21:31 Publié dans poésie / Maxime Delettre | Lien permanent | Commentaires (0)
05/07/2014
Point de feu à la peine en ce qui nous unit
En tes yeux l'infinie douceur dispensée
De ta bouche sensuelle les mots sont en fleur
Ta peau douce est d'encens, nue divine à cœur
Tes mains sur mes lèvres, mon âme enivrée
En toison je me fonds, féline et panthère
Ta nuque douce et chaude, élancée, altière
Bouscule mes sens esclaves en ton parfum
Mon corps sous hypnose est pendu à tes reins
Je respire ton effluve qui de toi me nourrit
Mon esprit sous ta flamme se consume, bougie
Se consume sans cesse et renaît à la vie
Point de feu à la peine en ce qui nous unit
13:12 Publié dans poésie / Maxime Delettre | Lien permanent | Commentaires (0)
04/07/2014
S’enfièvre entre tes doigts, mon âme nue magicienne
De ta nuit éprouvante, triomphe le sommeil
Tes yeux sont lune et clos quand le jour me réveille
Je vois par la pensée ton corps s’abandonner
En douceur, paix en l’âme, je lui prend un baiser
Comme doux alizé, je me glisse sous drap
Et voleur amoureux soupire entre tes bras
Je fais corps chaque instant de ta vie à la mienne
S’enfièvre entre tes doigts, mon âme nue magicienne
11:10 Publié dans poésie / Maxime Delettre | Lien permanent | Commentaires (0)
23/06/2014
As-tu vu la féline aux cheveux de jais ??
As-tu vu la féline aux cheveux de jais ??
Sa cambrure et maintien ont marié l’excellence
Son paraître et mutine ajoute en élégances
A la peau satinée de ses charmes déliés
Vois comme elle conduit la nature à l’aimer
Oh déesse égyptienne en ses pouvoirs sacrés
Oh déesse olympienne à l’extase dispensée
De sa bouche parfaite Aphrodite exhalée
Ressens-tu cette aura qui émane d’en elle ??
Et qui fouette tes sens esclaves et rebelles
Elle commande à ton âme de lui être fidèle
Donne assaut à ton cœur, gagne sa citadelle
Tu croyais en vaincu devoir rendre tribu
Mais douceur naturelle a montré sa bonté
En elle tu peux voir désormais ton salut
Et conduire son char au-delà des orées
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Moi l’aède des mers aux courants emportés
L’émotion est si forte, j’ai bien cru me noyer
Moi l’aède des mers aux courants emportés
La vague si douce haute en sa majesté
A submergé mon âme habile à naviguer
Le goût du bonheur est comme un aiguillon
Un souffle de vie dont l’amour est tison
A percé mon cœur en sa morte saison
Un printemps cueilli aux premières éclaircies
Saintes glaces en l’âme feu, désir ne mûrit
Les dieux font mystère du bienfait de leurs chants
Dont le son si clair ne connaît de ponant
Ils montrent les dessous d’une voie lactée
Où les sens ont le mors et le désir d'aimer
L’altitude en soi a le ciel au hublot
Le vertige étreint et ajoute au brûlot
Jette-toi du haut, ta nature est d’éther
Le feu qui te porte rend léger comme l'air
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22/06/2014
Les destins sont bien malins
Les destins sont bien malins d’oser tout bousculer
Ils se jouent de nos raisons d’être mortelles à souhait
Tout succombe à l’envie, soumis à leurs fantaisies
Pour renaître à la vie, l’existence refait son nid
L'émotion n'a de prise sur le fatal entêté
Ce destin solitaire qui prit dieu pour que mort louée
L’amour dément porte voix dans l’infernale chorale
Point de larmes à tes yeux, ouverts sur livre fermé
Un dieu sans âme est un maître pour l’éternité
Les cœurs comme rognons trônent sur sa table au souper
Les hommes prophètes appellent au festin sans croire mal
Sans croire mal, à mon sens, est le comble du péché
08:16 Publié dans poésie / Maxime Delettre | Lien permanent | Commentaires (0)
13/06/2014
Je suis un guerrier sympathique et jovial
Je suis un guerrier sympathique et jovial
Mon arme est un verbe et l’amour mon cheval
J’embrasse mille contrées sous un ciel étoilé
Seul à méditer fort de la muse aimée
Regarde mes dieux dans les yeux de la vie
Le vide a jailli en aveugle assourdi
Le monde a prêté à la lune un voile noir
Le soleil caché pleure sous l’effet miroir
Un chevalier blanc a surgi de la nuit
Il montrait un panache pour tous relui
C’était lui le bel astre en un tour de magie
Le mort aux dehors si plaisant qui vous nuie
Brisez la façade d’un monde semblant
L’idée fort l’image vous combat par le flanc
Chassez ce vampire qui vous suce le sang
Qui paraît si pur et pend l’âme au couchant
Je sais ce fantôme plus mort que vivant
Maître des esprits fébriles voiles au vent
Je suis le guerrier sympathique et jovial
Ne redoute l’épine en la fleur du mal
14:33 Publié dans poésie / Maxime Delettre | Lien permanent | Commentaires (0)
30/05/2014
A mon père / ad patres / avril 2014
A mon père,
Forgé par lui-même dans l’acier ciselé
Les coups les plus durs ne l’avaient entamé
Seul, entier, tenace et brûlant de survivre
Rien ne lui fit peur que mental ne délivre
La vie acharnée telle harpie l’éprouvait
Mais bras ferme de mon père jamais ne pliait
Rien ne pouvait réduire le feu de sa forge
L’esprit bien trempé que le monde dégorge
J’ai connu modeste à l’envie effacé
Un père qui ne m’a jamais rien reproché
Je lui trouve en l’âme le plus beau des avoirs
Si les dieux ont pesée, prompts à leur devoir
Ils auront à cœur de lui donner à voir
Son absence me punit d’être regimbeur
Dont le feu attisé n’avait point la chaleur
J’enrage si fort de n’avoir pas su dire
L’amour vibrant au son doux de ma lyre
Combien je suis fier d’être sa force neuve
Héritier d’un diadème, force humilité
Le cœur sur la main, que point d’autre n’abreuve
Je désaltère mon âme, bois à sa santé
Car où il est pensée, son corps n’est pesant
Au crépuscule de sa vie, cœur lui était gros
Devoirs d’homme accomplis, renaissait l’enfant
Sa tendresse exprimait enfin son brûlot
Jetait bas son armure, guerrier endurci
Léger comme la brume, partait sans souci
Amertume n’est pas reine en nos âmes recueillies
Je pense à mon père au printemps reconduit
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29/05/2014
Que n'étais-je, amour aveugle, perdu à la vue
L'amour a rompu les amarres et loin du coeur
Il a jeté en mer toute trace de bonheur
Dans les bras du néant, j'ai trouvé un sentier
Parti comme une ombre, et sans être éclairé
En mon âme reclus, je me suis replongé
Si longtemps nous étions devenus étrangers
Sur une île, loin de moi, elle était exilée
Nu et vierge de moi-même, je suis allé léger
J'ai profité de son sommeil pour l'approcher
J'ai mis en les draps chauds de mon âme maîtresse
Toute l'adresse de mon art pour la bien réveiller
Au feu de mes baisers, je l'ai senti brûler
Mon désir nu lui a paru si épuré
Elle m'a laissé l'aimer en son intimité
En elle, inspiré, j'ai la joie d'un marié
Pour que de nos étreintes, mon désir renaisse
J'ai mis mes doigts dans ses cheveux filants d'étoiles
J'ai caressé son corps délié comme une effluve,
J'ai trouvé en l'inodore la pudeur des sens
Et dans l'or de ses sens, un trésor sans voile
Je me suis laissé, ivre, envahir par elle,
Ivre mon inconnu, cramponné à ses ailes
J'ai trouvé en son ciel quelqu'un d'autre que moi
Qui parcourait mon esprit, et gravait mes émois
J'ai cherché en ce monde l'amour éperdu
Que n'étais-je, amour aveugle, perdu à la vue
Il était en mon âme, amante résolue
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29/04/2014
J’ai redessiné le monde à l’image de mes pensées
La vie d’un homme se métamorphose au gré des révolutions existentielles qui conditionnent et impactent son adaptation sensible. Se reconstruire à l’occasion d’un renouveau participe à la formation d’une nouvelle strate dans la continuité et la rupture avec l’ancienne composante qui lui sert d’assise.
Tout part d’en soi. D’un désir enfoui aux confins de l’esprit, et dont on veut faire jaillir le feu pour conjurer la pâleur d’un monde en exil. J’ai préparé mon mental comme un alchimiste fabuleux avec ses fioles emplies de potions subtiles aux couleurs mécréantes. J’ai distillé ce nectar et venin dans l’abîme de mes sens profonds pour y élever des montagnes aux contours harmonieux. Une nouvelle vie a pris forme à son propre appel. Je me suis fait pasteur et, sous des traits affermis, conduis un cortège dionysiaque en des contrées nouvelles où l’appétit des autres ne trouve pas matière à satisfaction. J’ai trouvé le repos. Les conditions idéales à une ascèse. Et pourtant, la tempête gronde en dehors de moi. Elle aspire mon esquif si léger mais sûr. J’ai donc mis les voiles au départ de mon île assiégée, car il me faut aller au devant de l’épreuve. Le cœur léger car je suis un homme deux fois né. Le cœur armé, car j’ai pris les rênes de mon père. Son épée et sa force se sont joints à moi au nom de sa volonté. Je suis l’invincible archange de ma renaissance alors que l’on me voulait mort. Je suis fort car j’ai désormais un coin secret où me ressourcer. Ma tanière de Zorro. Le juste équilibre est encore l’alchimie à réaliser. Le bon dosage de mes fioles. La petite note qu’il convient d’ajouter pour trouver l’harmonie. Le temps participe à mon œuvre. J’ai redessiné le monde à l’image de mes pensées. Car je dois tout refaire. Je l’ai réadapté dans l’espace irréel des autres où les sources ont leur lit. J’ai posé mes empreintes sur son sol inculte aux idées. Car mes pensées n’ont pas la moindre idée. Elles sont un réceptacle et n’ont point de buts à poursuivre, d'esprits à convertir, de public à séduire. Je retrouve enfin un peu de moi-même et un peu d’un autre en instance d’être. Et de tout ça, j’en attends beaucoup. Un peu, beaucoup, pas du tout. Pas du tout, c’est le monde fermé pour ceux qui ont trahi ma confiance et ma candeur.
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