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14/11/2012

L'humaniste, ange de la mort au nom du bien

Avec l’expérience et pour les avoir pratiqué, je suis convaincu que les humanistes sont par définition des gens d’une certaine faiblesse de caractère qui se préoccupent avant tout de ce que pensent les autres les concernant, et au passage, d'entretenir de bon rapports avec une société qui n'aura que du bon à leur adresse.

L’humaniste a  le soucis de bien paraître. Le devenir de la société se reflète dans son propre miroir et dans le projet de sa réussite.

L’autosatisfaction !! Au prix de l’autodestruction.

23/03/2012

Egalité Homme Femme, sujet tabou ???

Extraits de « L’égalité des sexes »

de Yves Christen

 

Yves Christen repère deux types de stratégie de comportement bien différenciés. La femme, dont le cerveau est différent, s’avère supérieure à l’homme dans l’acquisition du langage et de tout ce qui adhère au réel alors que l’homme, plus doué pour l’abstraction, le sera aussi pour la composition musicale, la mathématique et les sciences. Il y a chez la femme un lien corps-esprit plus étroit. Elle s’attache à la réalisation de soi alors que l’homme se préoccupe du pouvoir qu’il a sur les autres.

L’homme et la femme ont chacun une fonction, des qualités qui leur sont propres. L’un n’est pas l’autre. L’un ne peut aller sans l’autre.

Ces fonctions respectives rejoignent très bien les attributs propres aux dieux. Le lien corps-esprit de l’élément féminin (monde d’Héra = eau/corps/esprit) et l’élément masculin (pouvoir de Zeus = feu(détachement)/air/esprit, était déjà très bien compris d’Homère, visionnaire et guide, aède exercé aux arts divinatoires. Les deux éléments étant sacrés, divins et complémentaires. Le pouvoir de Zeus n'est en rien supérieur à celui d'Héra !!

 

A tout bien considérer, le fondamentalisme existe également chez les tenants d’une idéologie dominante !! Il n’est que de citer l’angoisse qui étreint les chercheurs (et chercheuses ?) :

C’est Maggie Scarf qui commente ses recherches sur la plus grande fragilité féminine face à la dépression par ces mots : « J’ai cru perdre la tête quand j’ai commencé à interviewer les gens. Je me disais : je ne peux pas écrire cela, on va me traiter de sexiste ».

C’est Sarah Hardy, sociobiologiste et féministe qui confesse : « Ce n’est pas par accident que j’ai été amenée à étudier le « langur Hanuman »(singe), espèce caractérisée par l’exploitation sans pitié des femelles par les mâles…….J’ai parfois comparé mes neuf années passées à observer et décrire les singes de l’Inde..au fait d’ « assister à la représentation d’une pièce de Strindberg qui durerait une décennie. Oui, Strindberg : cet écrivain qui pensait que les hommes et les femmes étaient si dissemblables qu’ils devaient appartenir à deux espèces différentes ». On dit qu’il devint fou à force de se plonger dans les différences inconciliables entre les sexes ».

C’est Bruce Mc Ewen de la Rockefeller University, qui commente en ces termes les études au niveau cérébral : « Ironiquement, ces différences furent d’abord mises en évidence grâce à des techniques très complexes alors qu’elles sont aujourd’hui visibles à l’œil nu. Peut-être avait-on peur de faire cette constatation et espérait-on ne rien voir ».

C’est Evelyne Sullerot qui explique en guise de préface de son « Fait féminin » à quel point elle avait peur de scandaliser et combien lui avait été nécessaire l’appui de Jacques Monod, protégé en la circonstance par l’honorabilité que confère le prix Nobel. On le voit : les choses ne se sont pas faites sans difficultés. Bien des conclusions scientifiques ont été enfantées dans la douleur. Contre les préjugés de leurs auteurs et dans la crainte de susciter la réprobation des milieux intellectuels dominants.

 

Le féminisme, injure au sexe féminin ?

 

Et pourtant ! Y a-t-il quoi que ce soit d’injurieux à considérer qu’au bout du compte hommes et femmes diffèrent sur de nombreux points ? Rendre justice à tous, ce n’est pas parer chacun d’attributs mythiques, c’est honorer des qualités réelles. Affirmer que les sexes sont en tout point similaires, c’est non seulement énoncer une absurdité, mais c’est aussi aliéner la femme puisque c’est elle que l’on situe par rapport à l’homme. Cela, le psychologue britannique Gleen Wilson l’a très bien vu. « Ce qui échappe aux féministes, explique-t-il, c’est que leur propre position pourrait constituer la plus grosse insulte jamais faite au sexe féminin. Elle implique en effet que les femmes sont des créatures si faibles et ayant si peu de personnalité qu’elles peuvent aisément adopter (sous la pression des hommes) un comportement contraire à leur inclination, et que le comportement masculin est à ce point idéal qu’elles doivent tout faire pour chercher à l’imiter ». Et Gleen Wilson ajoute fort judicieusement : « Je crois qu’hommes et femmes sont égaux en ce sens qu’ils sont prédisposés par leur nature biologique à se comporter de façon particulière et que les rôles sexuels adoptés de façon caractéristique par les hommes et les femmes sont également utiles à l’espèce ».

C’est la conclusion du bon sens ; mais c’est aussi celle qu’impose la connaissance des faits. Car ainsi que l’explique Evelyne Sullerot : « Quand Simone de Beauvoir dit : « On ne naît pas femme, on le devient », c’est une thèse. Mais quand on dit : « On naît bel et bien femme », c’est une constatation.

 

En vert : notes personnelles