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01/04/2016

Dans la bouche de nos enfants, nous étions de potentiels méchants

Je suis allé à un spectacle dont le cadre scolaire promettait à ma nature paisible une fraîche innocence…. J'y suis allé dans les meilleures dispositions d'un père enthousiaste. Mais la soldatesque missionnée dans ses habits de femmes amènes aux déontologies oubliées, me sortit du nid douillet où je couvais les poussins de mon affection, pour me jeter dans le cadre rigide et dogmatique où l’apparence bon enfant montrait des stigmates staliniennes à la mode républicaine. Encore, le talent du guide et modèle, apparatchik et zélé, eût-il été de la partie, on aurait pu, le coeur lourd, saluer la perfide tentative de nous aliéner l’esprit sans égard pour notre intelligence. Mais la bêtise à la solde d’une impunité drapée dans le suaire d'une religion d'état que l'on nous présentait comme librement ressentis mais formellement obligée, quel inculte mépris !! Puisque consenti ne rime pas avec obligé, je me suis alors senti meurtri comme après une brimade. Les pauvres enfants se voyaient réduits à singer la nature de leur éveil confisqué, et leurs piètres tuteurs naturels en risibles écervelés, pour certains incapables de retenue, se distraire si librement de leur propre stupidité, dépouillés de l'élémentaire dignité que procure la plus élémentaire réflexion. De toute façon, première faute eût été de ne pas être là. Mais alors, comment ne pas dire piégés !! Dans la bouche de nos enfants innocents, nous étions de possibles vilaines choses, de potentiels méchants, tout au moins avions-nous en nous le germe d'une nature en but au péché le plus impropre, puisque nécessité il y avait semble-t-il, de nous faire la leçon.

Merci l'Education Nationale

 

13/12/2012

L'Etat bafoue la laïcité par l'intermédiaire de l'école

Dans les faits, l’Etat, par l’intermédiaire de l’école, bafoue la laïcité au mépris de la sensibilité et de la liberté de conscience parentale, tout comme celle de l'élève. En effet, on constate un apport important d’enseignements bibliques qui s'apparentent à une éducation religieuse, dans des cours n’ayant pas vocation à cela. L’année dernière, au nom de la syntaxe,  j'ai vu les enfants étudier la bible en cours de français, alors qu’il existe pléthore d’écrivains de toute époque pour satisfaire notre soif d'apprendre, et pour notre plaisir. J’ai donc manifesté ma vaine désapprobation. On m'a répondu qu'Homère était également au programme. Mille grâces. Sauf qu'Homère, on se garde bien de mettre en lumière l'aspect religieux !! Innocente manière de tuer encore une fois cette religion mille fois assassinée. Or, cette année, les cours de musique reprennent le flambeau. Partant du moyen-âge avec sa musique sacrée et profane, jusque là rien d'anormal, nous voilà catapulté au XIX ème siècle  avec le « Requiem de Gabrielle Fauré ». A cette occasion, ma graine de païen se voit obligée d’apprendre le passage suivant :

« Veni, veni Emma-----nuel

Captivum solve I-----sraël

Qui gemit in exi-----lio

Privatus Dei Fi-----lio

Gaude, gaude! Emma-----nuel

Nascetur prote, I-----sraël. Amen

Traduction : Viens, viens Emmanuel. Libère le captif Israël. Qui gémit en exil. Privé du fils de Dieu. Réjouis-toi, réjouis-toi ! Emmanuel. Naîtra pour toi, Israël. Ainsi soit-il. » Petite précision du cours, de musique!! (Emmanuel veut dire : le dieu avec nous. Le prophète Isaïe a annoncé la naissance d’Emmanuel (fils de la vièrge Marie), comme étant le sauveur, le messie attendu ; hors, c’est Jésus qui est né.

Fadaises, inepties que tout cela. Et qui va nous sauver, nous, de ces incessantes incantations d’un autre temps, de ces divagations mortifères, lorsque, pour couronner le tout et pour mieux nous astreindre, on voit poindre une initiation à l’Islam en milieu scolaire au nom du principe d'universalité?

Pour ma part, je garde en mémoire les victimes de cette doctrine de l'amour méchant que l'on nous présente en habit blanc.

Je me suis donc plaint au principal du collège, qui, comme un escargot dans sa coquille, s'est retranché derrière ce sacro-saint programme scolaire et l’intégrité d’un prof vétéran en la place. Ce à quoi, je lui répondais que si je ne pouvais contester le bien-fondé d’un programme émanant de l’institution que l’on sait, et loin d’attenter à l’intégrité du personnel missionné pour sa mise en application, je m’insurgeais avec la dernière énergie contre cette obligation inique et sans intérêts donnée à un élève d'une école laïque d' apprendre par cœur un texte religieux, note à la clé. Un zéro pointé serait une entorse à la laïcité qui serait intolérable. Comme est intolérable cette volonté insensée qui heurte ma sensibilité et celle de tout citoyen libre en sa conscience. Affaire à suivre, affaire classée !! Jusqu'à la prochaine fois.

Mon fils rentrerait avec un zéro, il ne serait pas sanctionné, par moi, mais nous le serions tout de même, par cette laïque société si attachée à ses valeurs interchangeables. A coups de zéros pointés, l'inquisition se met en marche !!

07/11/2012

On est loin du temps où la foi était pacifique

Christophe Varagnac, le professeur agressé en septembre par un élève de 18 ans d'un lycée professionnel de Bordeaux, a été reçu mardi par le ministre de l'Education Vincent Peillon. Il avait reçu claques et coups de poing à la suite d'un vif désaccord né lors d'un cours sur "le fait religieux en France", et entre autre chose,  la situation socio-politique au Maroc, dont la famille de l'agresseur est originaire !!

Entretien "détendu et constructif", "chaleureux et intéressant", de source officielle, bref, de la politique fiction. Je dirai plutôt langage de sourds et langues de bois.

En attendant, force est de constater que M. Varagnac ne semble pas avoir bien saisi le message transmis par son élève, ou bien comme il est de coutume dans notre pays, on accepte l'inacceptable au nom de la politique irresponsable de la "main tendue", ou plutôt de la "joue tendue".

En effet, quelle a été la démarche éclairée de M.Varagnac ?

Celui-ci a insisté auprés de M.Peillon sur l'importance de "la formation des enseignants, pour l'enseignement auprés des publics difficiles". (apprentissage d'une attitude prosternée ?), intégrant notamment de la pathopsychologie (il a dit quoi le monsieur ?), ainsi que la formation des enseignants pour "la façon d'enseigner certaines matières (ne pas contredire un élève !!), touchant l'histoire ou surtout la religion, auprés de certains publics". Il a évoqué des enseignants "démunis" en termes de concepts sur l'Islam (formation obligatoire des enseignants à l'Islam), face à une population musulmane plus nombreuse (je cite !!).

Il a aussi développé le thème de la laïcité, domaine où selon lui l'école de la République est "en déficit de cohérence, donc d'autorité", car pronant la laïcité, mais proposant dans les faits "une forme de catho-laïcité". ( donc reconsidérer l'histoire et son apprentissage en se tournant vers la Mecque !!)

"Les gamins qui se présentent avant tout comme des musulmans, il faut les prendre tels qu'ils sont, en faire de +bons petits républicains+ OUPS, car c'est faisable, a-t-il dit.

"Les gamins qui se présentent avant tout comme des musulmans", à coups de baffes dans la gueule !!!

Mr Varagnac est en contact avec un éditeur en vue d'un livre sur l'école. (Je ne serais pas étonné que le livre soit primé !!)

13/01/2012

L'école au service de la religion

Au programme de l'école laïque, insidieusement par le biais de matières dites profanes, l'élève est tenu d'assimiler des  références religieuses propres à la Bible ou au Coran, alors qu'il serait moins indigeste et dans l'intérêt de notre langue, de notre culture ou de l'apprentissage de la tolérance d'étudier la religion gréco-romaine.

Le dogmatisme impose son label.