01/04/2016
Dans la bouche de nos enfants, nous étions de potentiels méchants
Je suis allé à un spectacle dont le cadre scolaire promettait à ma nature paisible une fraîche innocence…. J'y suis allé dans les meilleures dispositions d'un père enthousiaste. Mais la soldatesque missionnée dans ses habits de femmes amènes aux déontologies oubliées, me sortit du nid douillet où je couvais les poussins de mon affection, pour me jeter dans le cadre rigide et dogmatique où l’apparence bon enfant montrait des stigmates staliniennes à la mode républicaine. Encore, le talent du guide et modèle, apparatchik et zélé, eût-il été de la partie, on aurait pu, le coeur lourd, saluer la perfide tentative de nous aliéner l’esprit sans égard pour notre intelligence. Mais la bêtise à la solde d’une impunité drapée dans le suaire d'une religion d'état que l'on nous présentait comme librement ressentis mais formellement obligée, quel inculte mépris !! Puisque consenti ne rime pas avec obligé, je me suis alors senti meurtri comme après une brimade. Les pauvres enfants se voyaient réduits à singer la nature de leur éveil confisqué, et leurs piètres tuteurs naturels en risibles écervelés, pour certains incapables de retenue, se distraire si librement de leur propre stupidité, dépouillés de l'élémentaire dignité que procure la plus élémentaire réflexion. De toute façon, première faute eût été de ne pas être là. Mais alors, comment ne pas dire piégés !! Dans la bouche de nos enfants innocents, nous étions de possibles vilaines choses, de potentiels méchants, tout au moins avions-nous en nous le germe d'une nature en but au péché le plus impropre, puisque nécessité il y avait semble-t-il, de nous faire la leçon.
Merci l'Education Nationale
18:41 Publié dans éducation religion, politique | Lien permanent | Commentaires (0) |
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