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27/02/2024

Petit temple domestique

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19/10/2023

Hommage aux anciens scandinaves

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Hommage aux anciens scandinaves

Hommage à Blot-Sven

dernier roi païen de Suède et le dernier à sacrifier à Gamla Uppsala

14/02/2023

L'ego, c'est l'impropre qui fait tâche sur l'immaculé en retrait

L'ego, c'est tout ce qui vient se greffer sur ta nature profonde (l'âme) pour en conjurer l'esprit en son canevas le plus singulier.... C'est ce qui lui donne l'attrait surfait qu'on lui connaît, au travers de tous les signes de reconnaissance d'un conditionnement en vogue.

À l'inverse, la démarche est donc à contre-courant, décalée et incomprise, en lévitation des habituels comportements. Mais cela n'empêche pas de donner à l'essentiel, le bon goût du superficiel.

C'est juste une question d'assaisonnement.

 

12/02/2023

Nous recréer nous-mêmes

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04/08/2022

Association sacrée des fidèles de l’ancienne foi hellénique

En Grèce, les adorateurs de Zeus veulent retrouver leurs temples, mais l’Etat, sous la pression de la puissante Eglise grecque, s’y oppose.

"Combien de fois sommes-nous allés au sanctuaire d’Apollon à Delphes pour être chassés par des gardes ?"

«Nos ancêtres ont créé le théâtre, la philosophie, la démocratie, pourquoi leur religion serait-elle aussi néfaste que le prétend l’Eglise ? »

Pour les adeptes de ce polythéisme, philosophie et religion ne font qu’un.

«Les hymnes et les textes anciens sont imprégnés à la fois de sacré et de philosophie, explique la prêtresse Semeli Dimou, la cinquantaine. Dans la mythologie aussi, tout est symbolique et appelle à des interprétations. »

Leur foi, dit-elle, n’impose aucun commandement, mais prône le respect de l’environnement dans lequel se réincarnent les dieux.

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09/02/2022

Le Dieu monothéiste est l'une des pires inventions de l'histoire

"Non seulement je ne crois pas en Dieu, mais je suis convaincue que le dieu monothéiste est l'une des pires inventions de l'histoire de l'humanité. Elle n'a porté que divisions, guerres, violences, intolérance, discrimination, et misogynie"

JOUMANA HADDAD

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17/05/2020

Je vous invite à consulter les archives de mon blog

Je vous invite à consulter les archives de mon blog

 

30/03/2020

L'apôtre du néant / Les cruelles métamorphoses

L'apôtre du néant 248 pages : commander

Plaisent aux dieux les cruelles métamorphoses 286 pages : commander

L'apôtre du néant : éditeur

Plaisent aux dieux les cruelles métamorphoses : éditeur

2 ouvrages

 

Pour que la vie continue, l'inconnu

Pour que la vie continue, l'inconnu 261 pages : commander

Pour que la vie continue, l'inconnu : éditeur

Mon nouvel ouvrage

25/01/2020

Archives de mon blog

Je vous invite à consulter les archives de mon blog

Archives de mon blog / pour l'édification des esprits

11/09/2017

Je ne serai jamais un soldat de Christ

Les chrétiens se plaignent de l'Islam mais l'UN a toujours été leur ciment commun au détriment de tous et de la terre comme sacralité en son être vivant .

Les chrétiens ont donné des leçons de tolérance et accueilli comme frère l'Islam conquérant. Contradictoire de s'en émouvoir !!

Les chrétiens ont tué Rome... les chrétiens se rendent aujourd'hui à l'Islam... Les chrétiens prennent sous leur aile protectrice l'Islam et persistent dans l'insulte à l'encontre des païens soumis à leur mépris permanent.

Les chrétiens ont dans leurs bagages la rancoeur d'un complexe d'infériorité à l'encontre de la subtile religiosité homérique. Les chrétiens ont dépecé des siècles de méditation en ce qui leur était accessible pour combler le vide originel de leur doctrine incohérente.

L'esprit chrétien voile son passé derrière une tolérance moderne. L'Islam voile ses femmes et libère sa radicalité refoulée.

L'esprit sinueux est abîme car il verrouille l'accés aux voies droites. La société chrétienne laïcisée court à sa perte avec bonheur.

l'Europe se prépare au martyr... mortification/culpabilisation/sacrifice

Je ne serai jamais un soldat de Christ

31/01/2017

Les chrétiens ont détruit la religion d'Homère, leur pénitence est l'Islam

Les chrétiens ont détruit la religion d'Homère, modèle de tolérance.

Leur pénitence est l'Islam.

Ils ont pactisé avec le diable au nom du monothéisme

26/08/2016

Le marchand d'orviétan conduit les âmes

Talmud et Coran promettent la suprématie dans un royaume terrestre.

Les Évangiles ne promettent rien sur Terre, mais bien dans les cieux.

Le paganisme n'a jamais rien promis. C'est pourquoi il n'a pas survécu.

Le marchand d'orviétan conduit les âmes.

20/08/2016

La foi est une manifestation positive et pacifique

Bonjour à tous les malheureux qui se sont écartés du bon chemin pour venir échouer ici, dans cet antre infernal aux incantations sulfureuses.

Autant la politique est une lutte sans concessions à tous les étages, autant la foi non dogmatique est une manifestation positive et pacifique.

A toi Maître de séant, ministre plénipotentiaire d’un monde réformé, messie culturel de l’homme lobotomisé, je pose la question : que ne vas-tu pas introduire en ton temple le doux venin qui plaît aux dieux ? Mets le monde en musique et ne fait pas le sourd. Les muses cherchent un conducteur, non un censeur. Car, bien souvent hélas, le chiffre passe avant les lettres, et la censure est dans toutes les têtes. Certains éditeurs vont même jusqu’à se réfugier derrière le caractère inclassable de l’œuvre et tuent l’échanson. D’autres s’en approchent avec élégance pour mieux la circonscrire dans le piège insidieux de leurs réserves empruntées pleines de bons sentiments. En réalité, ils n’ont qu’une boutique à la place du cœur, et pour tout ciel, un savant mélange d’orgueil. Alors, ne laisse pas les muses sans voix, ne crains pas le soma qui brûle les lèvres, réponds à l’écho des nymphes, et viens au sanctuaire de l’âme échappée de sa prison dorée, libérée de tout clivage. Viens en son espace intérieur que tu te plais à murer comme Troie. Ne laisse pas lettres mortes ce qui vient à la présence malgré toi. N’isole pas le monde de son potentiel merveilleux.  

J'ai longtemps mis cet ouvrage sur le net à disposition de tous sans contrepartie jusqu'à ce que les éditions MAïA me fassent l'insigne honneur de s'arrêter  à moi. 

Ouvrage "Plaisent aux dieux, les cruelles métamorphoses", édité aux éditions MAïA. Nouvelle destination pour ceux qui souhaite me lire désormais.

https://www.editions-maia.com/livre/les-cruelles-metamorp...

Editions MAÏA :

https://www.editions-maia.com/

Nouvelle édition janvier 2019

Société des Gens de Lettres de France - 02/02/2001

 

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Novembre 2018 / Bientôt un nouvel ouvrage / 

 

Grancher : Nous venons de terminer l'étude de votre manuscrit que nous ne pourrons éditer. En effet, le côté original tant de l'écriture que de l'histoire le rend chez nous inclassable...

Editions du Relié : Nous vous remercions trés sincèrement d'avoir voulu nous confier votre ouvrage. Toutefois, malgré ses qualités appréciables, nous ne pouvons le publierLe contenu de votre projet ne concernant pas nos publications actuelles. 8 février 2002

La Chambre d'Echos : Bien que séduits par l'élégance du style et impressionnés par l'ampleur de la tâche accomplie, nous avons constaté que votre ouvrage n'était pas compatible avec la politique éditoriale de La Chambre d'Echos. 09 novembre 2001

Editions Caractères : Malgré de grandes qualités de réflexion et de culture, nous ne pouvons le retenir en vue d'une publication car il n'entre pas dans notre ligne éditoriale. 24 janvier 2003

Editions Lorisse : Ouvrage étonnant, bourré de qualités..., surtout dans sa première partie qui nous offre quelques joyaux au milieu d'un gigantesque fouillis mythologique, à la fois verbeux et grandiloquent, superbe d'intelligence et écrasant de préciosité, littéralement dévoré par un amour des mots qui peut conduire à une expression mi-parnassienne, mi-flaubertienne et à l'emploi systématique de termes rares et de néologismes....dans cette mythologie pléthorique, dans cette jungle lexicale irritante, il y a l'évocation d'un au-delà de la matière (et de la mort), une finesse d'analyse (introspective, sociale et politique), une puissance d'évocation de lisolement de l'être, de cette distance que crée la conscience du destin, qui ne sauraient laisser indifférent. Inclassable, profondément dérangeant dans son anachronisme absolu ou, plus précisément, dans son intemporalité revendiquée, ce récit de Maxime Delettre...

 

06/05/2014

Les hommes ne peuvent prétendre qu’à des joies sans lendemains

Agamemnon représente l’éther; Achille, le Soleil; Hélène, la terre; Alexandre, l’air ; Hector, la Lune; les autres portent des noms qui s’y conforment...»

« Les compagnons d’Ulysse sont métamorphosés en porcs et autres animaux de ce genre. C’est une allusion au fait que les esprits des hommes insensés passent dans des corps dénués de cette réflexion propre à l'homme. Leur chute les soumet à la révolution circulaire de l’univers qu’Homère appelle “Circé” (“Cercle”). »

Le monde étant composé d'éléments opposés en concubinage avec une manifestation d’unions proportionnelle, il réunit en même temps les activités d'Héphaïstos, d'Arès et d'Aphrodite. Quand se manifestent les oppositions des éléments, elles se manifestent selon l'Arès guerrier. Quand l’accouplement voit le jour, la puissance d'Aphrodite est efficiente. Quand s’associe la puissance d'Aphrodite à celle d’Arès, l'art d'Héphaïstos est effectif.

« Pénélope (Πηνελόπη) représente celle qui a pris (λαβουσα) les fils (πήνας) des destins, c'est-à-dire la trame conforme à la nature et à l'ordre qu'a filé la nature, et qui ne veut pas s'y soumettre, car elle est supérieure à la nature; c'est pourquoi le poète représente par elle les activités surnaturelles ».

« Les dieux ne vivent pas de pain et de vin comme les mortels, aussi n'ont-ils pas de sang. Mais, au lieu de cela, une substance qu'ils nomment “ichôr” [cf. Iliade, V, 339 à 342], qui est comme une subtile sérosité salsugineuse de couleur blanc transparent, empêchant la corruption dans les animaux et tous les autres composés élémentaires ». Ce sang n’est pas rouge comme la chair dont se nourrissent les hommes. L’ « ambrosia » est la nourriture des dieux, une matière mi-liquide, mi-solide, une sorte d’huile ou d’onguent, complémentaire du néktar qui contribue à l’immortalité des dieux.

Les Charites sont désignées comme les suivantes et les habilleuses d’Aphrodite. Charis, c’est en effet un sentiment de joie, une faveur, la reconnaissance qui vous pousse vers quelqu’un, une sorte d’éclat intérieur qui irradie. Comme l’aura, le magnétisme ou le charisme, c’est une qualité naturelle que les grecs associaient à la jeunesse et à la beauté, c’est à dire au monde même qu’Aphrodite patronne, et aux dieux en général.

Le corps de la déesse est le lieu de toutes les ambigüités. Corps physiologique, il est accessoirement fait de matière et peut se montrer sensible à la douleur. Corps divin, il est fait d’une matière autre, qui ne peut se définir qu’en comparaison avec le corps humain, comme son inverse. Corps qui n’est pas un corps concevable, il est nourri d’immortalité, il est le lieu d’une grâce à peine dicible, et en lui coule un sang qui n’est pas vermeil. La représentation du dieu sous les traits d’un humain n’est qu’un expédient : tous les signes sont détournés ou inversés pour dire que l’être divin est supérieur, d’une nature non pas fondamentalement autre, mais en tout cas différente.

« extrait du Manuel de mythologie grecque » (rajouts en vert)

Les dieux ne sont pas les créateurs du monde. Le monde est incréé. Cependant, ils l’harmonisent. Au contraire, les dieux font partie de l’ordre de l’univers. Ils sont régis par les lois de l’univers et si ils sont immortels, ils ne sont pas tutélaires. Ils peuvent prétendre à un état du bonheur « l’olbos » qui échappe à la jouissance des simples mortels, et ils sont dits « makares », bienheureux, au contraire des hommes qui ne peuvent prétendre qu’à des joies sans lendemains.

La ligne de partage entre mortels et immortels est normalement impossible à franchir pour un être humain sauf en traversant le fleuve glacé qui coule aux enfers et qui sépare le monde des morts de celui des vivants, à l’issue d’une vie et d’une ascèse exemplaire.

 

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31/12/2013

Avoir la foi, c’est aimer la vie

Avoir la foi, c’est aimer la vie.

Avoir la foi, c’est pas un jihâd, car le Jihâd est un acte politique qui se voile derrière une idée religieuse et spécule sur l'après-vie.

Avoir la foi, c’est pas croire aveuglément et à tout prix, contre le consentement des uns ou des autres. A ce prix, les chrétiens ont trop de sang sur les mains, indélébile.

Avoir la foi, c’est un questionnement, une quête, une envie, une liberté totale de l'être selon sa nature et son degrés de conviction.

Point n’est utile de montrer une ferveur plus forte que le sage en sa discrétion.

Où en sommes-nous ???

Le christianisme semble aujourd’hui vouloir jouer la carte de l’apaisement après avoir tout raser sur son passage. Il semble également vouloir céder une place sur son trône afin de contenir l’avide croisade de sa cousine au voile noire, qui s'appuie déjà en Europe sur la fin des nations en deuil, occupées à se disputer une quenelle.

Alors moi je vous dis pour cette nouvelle année, résistez à ces travestissements de l’âme. Pour ceux qui n’ont pas d’autre modèle, réfugiez-vous dans l’athéisme au besoin, vous ne ferez de mal à personne si ce n’est à vous-même. Pour ceux qui possèdent quelques clés, marchez sur la trace de vos ancêtres. Ancêtres qui ne vivaient que pour une sagesse étrangère à tout messianisme.

Le monde est façonné à notre image. Il n’en tient qu’à nous d’orienter son axe vers un soleil plus clément.

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26/11/2013

Entretien avec le Dr Bernard Plouvier sur Jésus, antithèse de Moïse

Entretien avec le Dr Bernard Plouvier, auteur de Jésus de Nazareth Le Grand Consolateur  (propos recueillis par Fabrice Dutilleul)

Je me suis toutefois permis de remplacer des termes à vocation politique trop orientés et impropres à l'étude posée du sujet évoqué [parenthèses/ithalique]. Enfin j'ai procédé à des coupes de texte, s'agissant de digressions ou redondances qui n'intéressaient pas le propos religieux.

L’enseignement de Jésus de Nazareth parut révolutionnaire à son époque. Était-il absolument original ?

Pas tout à fait. En son temps, soit 13 siècles avant la naissance de Jésus et un siècle avant l’Exode des Hébreux mené par Osarseph-Moïse, Akhenaton avait révélé un Dieu unique, père de l’Humanité. Moïse a capté l’idée monothéiste, mais a fait de son Dieu une essence sectaire, irritable, inspirant à ses ouailles des pratiques (...exclusives) et de multiples génocides, que l’Ancien Testament étale sans vergogne.

À l’époque de Jésus, le souvenir d’Akhenaton était encore perceptible en Égypte, ayant été ravivé par les écrits de l’historien Manéthon, trois siècles plus tôt. En revanche, la notion d’un Dieu d’amour, père de l’ensemble de l’Humanité contredisait absolument les fondements de la religion juive, ethnocentrée. 

Qui a condamné Jésus de Nazareth et pourquoi ?

Le sanhédrin de Judée l’a condamné à mort pour deux « sacrilèges ». Il avait parlé du Dieu des Juifs aux Goyim, contrevenant à un interdit de Moïse, et, en fin de procès, répondant à une question du grand prêtre, il avait déclaré être le Messie attendu depuis trois siècles par les Juifs pieux. Le préfet de Judée n’a fait qu’entériner le jugement et autoriser son exécution, non sans avoir tenté de le gracier à trois reprises, si l’on en croit le récit d’un témoin auditif et oculaire, l’apôtre Jean...

[A tort, l'auteur conteste le fait que l'on puisse parler de religion judéo-chrétienne ] ...Le Dieu de Jésus, Dieu de parfait amour, père de l’Humanité (...donc plus ouvert), n’a rien de commun avec le Yawhé de Moïse, réservant ses faveurs (et quelques colères) à son seul « peuple élu »...

Note personnelle : il n'en est pas moins l'usurpateur sous les traits du messager d'un Dieu trinitaire plus doux et messianique, et dont le caractère hypostatique est une concession faite aux païens pour les besoins de la conversion.

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23/10/2013

Mon cœur s’est desséché

Mon cœur s’est desséché en quelques années d’exposition aux expressions symptomatiques d’un modèle humain sans consistance,  ectoplasme à l’élan vital sous perfusion, configuré pour être de disposition conforme,  ambassadeur grossiste de l’émotion formelle, apôtre de l’amour qui tue l’amour.

Je me suis réveillé d'un songe et tend de toutes mes forces vers un réveil salvateur. Je sais la tâche ardue. Je m'y emploie donc à petits pas. Chaque pas gagné sur moi-même me rapprochera du lieu enchanté où j'allais me ressourcer naguère.

Un petit pas chaque jour, rien de plus car je suis l'infirme qui revient d'une guerre d'usure où gisent mes titres de gloire.

21/10/2013

Entretien avec Gilbert Sincyr, auteur du livre Le Paganisme...

Entretien avec Gilbert Sincyr, auteur du livre Le Paganisme...

J'ai un petit peu l'habitude de ce genre de livre. Cela ne fera de mal à personne de se ressourcer à pareilles enseignements, mais enfin, il n'apporte pas le feu attendu. Certes, comme d'autres et moi-même, il rétablit une vérité occultée à l'encontre le cette église qui s'est bâtie sur le crime, la destruction et l'anathème, et qui nourrit une haine convulsive, au même titre que toutes les religions dogmatiques, pour le paganisme. Mais laissons cette église devenue si angélique et si occupée à nouer de nouvelles ententes pour survivre, force génuflexions.

Je préfère parler du paganisme. Et au nom du paganisme, je vais parler d'un livre que je n'ai pas lu. Celui de Gilbert Sincyr. Je m'en tiendrai donc à l'entretien qui m'instruit assez sur l'ensemble de l'oeuvre. Je connais beaucoup de ces ouvrages qui effectuent un savant travail de réappropriation de l'esprit européen originel dans ses grandes lignes, mais qui n'apportent qu'un écho lointain de la science religieuse victime et martyr. Or, plutôt que remonter le temps en quête de cette connaissance enterrée vivante, l'auteur s'en tient à de redondantes analyses connues.

En fait, cet auteur se situe dans la lignée d'intellectuels à la sensibilité affûtée, à l'émotion sincère, à la culture altière, mais à la foi légère. Oui, les religions du livre sont incapables d'évoluer, dépassées et vieillissantes au contraire du paganisme, éternellement jaillissant, nullement bridé de part son absence de préjugés ou de commandements. Mais l'évolution consubstantielle au paganisme ne peut s'affranchir de l'afflux des connaissances passées d'une richesse sans précédents. Et là, l'église a bien fauché les moissons et labouré nos sanctuaires. Sauf que, Homère est toujours là, et que dans Homère, tout est là. Il suffit de reprendre tout à zéro et semer graine aprés graine.Travail de titan. Personne ne m'y encourage !! Triste époque.

On est loin du raisonnement de Gilbert Sincyr qui cède à la facilité, et surtout qui s'inscrit dans cette doxa minimaliste qui tend à vouloir considérer la religion des anciens comme l'expression d'une religion inadaptée aux mentalités modernes plus affûtées et plus aptes à procurer un meilleur rendu. Certes, je pense que les pratiques religieuses peuvent être effectivement revisitées pour certaines, le rituel n'étant qu'une manifestation sujette à réadaptation. Mais prétendre que nous puissions être en mesure d'apporter la même essence de religion que celle d'Homère en partant d'une simple finesse d'analyse agrémentée de spiritualité. Voilà qui renoue avec la prétention de nos contemporains à qui l'avenir appartient, mais qui sont pourtant loin du compte, si loin !! Il n'est que d'écouter notre mentor : "Les temps ne sont plus à l’adoration. Les Hommes ont acquit des connaissances qui les éloignent des peurs ancestrales... Ce n’est pas vers un retour du passé qu’il nous faut nous tourner, gardons-nous surtout d’une attitude passéiste, elle ne serait que folklore et compromission... Le Paganisme, comme une source jaillissante, doit se trouver de nouveaux chemins, de nouvelles expressions."

Esclave du sens des mots, sensible aux clichés et aux poncifs, soucieux de son image, l'auteur qualifie de folklore une attitude en harmonie avec la religion d'Homère au nom de 2000 ans d'une hypothétique évolution de nos élites customisés. Nouveaux chemins ?? Nouvelles expressions ??? Et nous serions coupable d'attitude passéiste à vouloir comprendre la religion d'Homère au risque de déplaire à nos intellectuels en herbe porphyrogénètes (nés dans la pourpre). Passéiste, ce monsieur craint surtout d'être qualifié comme tel, alors il nous vend de la poudre de perlimpinpin. Mais lorsque l'on nourrit une crainte, on est sûr de n'aller pas plus loin que ses bonnes intentions. Moi, je préfère retourner aux sources patiemment, que boire plus que soif à la fontaine d'un prieuré New Age. Certes le chemin est plus accidenté, mais je préfère marcher sur la trace des dieux que courir à la lumière des porteurs de bonnes nouvelles.

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17/10/2013

Le CRIF, entité hostile à tout débat posé

L'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe a invité les 47 Etats membres à prendre des mesures contre "l'intégrité physique des enfants" dont l'une serait la circoncision au même titre que la mutilation génitale féminine des enfants.

                                       *********BRAVO*********

Le CRIF, conseil représentatif des institutions juives de France, a lancé une pétition contre cette résolution.

Le CRIF avance plusieurs griefs pour contester une décision qui fait tomber le château de carte de son humanité à la carte :

- Cette décision est une remise en cause inacceptable de la liberté religieuse garantie par l'article 9 de la Convention européenne des Droits de l'Homme. (Droit de faire souffrir au nom de pratiques d'un autre âge!!)

- Elle porte atteinte à l'essence même du judaïsme et des traditions qui ont accompagné l'histoire du peuple juif de pars le monde. (Les peuples en constantes évolutions renouvellent force sagesse leurs traditions dans l'esprit de la dite évolution acquise !!)

- Elle agresse les communautés juives d'Europe déjà exposées à une résurgence sans précédent de l'antisémitisme. (Paranoïa ou intox !!)

- En outre, la résolution de l'Assemblée serait insultante lorsqu'elle met sur un pied d'égalité la circoncision et l'excision (Les deux sont égales à mutilation !!)

- Enfin, elle est inconcevable pour tous ceux qui ont vécu la Shoah. (J'ai du mal à faire le lien !! Moyen de pression inconvenant !! )

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20/09/2013

Bonté chrétienne, amnésie coupable

Le pape François, si miséricordieux à l'égard de tout ce que la société compte de disparité, n'a pas un mot de repentir pour les païens molestés, convertis de force, pour les temples détruits, les livres sacrés brûlés, les insultes proférées à l'encontre des pieux serviteurs des anciennes religions, bafoués, bannis ou torturés à loisir. Qu'a réellement apporté cette doctrine lourde de promesses ?? Le temps qui s'écoule ne peut faire taire les cris atroces de toutes les victimes de l'inquisition déchaînée. L'inquisition n'est pas le péché d'une autre église et d'un autre temps. Elle est l'enfant légitime d'une doctrine morbide qui se donne un profil d'ange aujourd'hui.

L'église assume l'héritage de son histoire dans le déni.

La bonté feinte de ces représentants de Dieu n'est qu'un regrettable simulacre qui maintient la porte fermée sur leurs convoitises passées.

Je dois cependant reconnaître une phrase touchante du pape François à propos de l'avortement (je me fais violence à faire abstraction de l'originel caractère d'une église méthodiquement criminelle, et qui ne devrait plus avoir d'échos dans le coeur des hommes appelés à la réflexion ):

"Chaque enfant non né, mais injustement condamné à être avorté, possède le visage du Seigneur qui, avant même de naître puis à peine né, a fait l'expérience du refus du monde".

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29/07/2013

Pape François : non à l'ordination des femmes

La pape François refuse catégoriquement l'ordination des femmes.

"La porte a été fermée sur cette demande par Jean-Paul II", a-t-il dit.

L'ordination des femmes, dans l'Eglise catholique romaine, est interdite par le droit canon. Seul un homme baptisé reçoit validement l'ordination sacrée.

Je serais une femme, je jetterais mon tablier !!

Le prêtre agit in personna Christi

Les évêques agissent comme successeurs des apôtres

L'Eglise agit en sainte-nitouche à l'égard des femmes

Un jour, l'Eglise se révèlera comme une erreur sans précédent de l'histoire.

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07/06/2013

Narcisse n'était pas narcissique

On nous dit que Narcisse était un égocentrique sans pareil au point qu'il devint éperdument amoureux de son image reflétée dans la vasque d'une fontaine !! Et qu'il en mourut d'amour !!

Ce mythe heureusement ne veut pas nous enseigner le "Narcissisme", mais bien autre chose.

Narcisse était d'une grande beauté. Ce qui ne veut pas dire qu'il était beau physiquement, mais d'une nature pensée faite de toutes les vertus. Il dédaignait les femmes comme le font les ascètes. Il était beau parce qu'on voyait qu'un dieu l'habitait, et ne se résignait pas à supporter la condition humaine. Son véritable amour transcendait ce monde. Narcisse devint alors clairvoyant, et ce n'est pas son image qu'il vit se refléter dans la vasque de la fontaine, mais celle de son bien-aimé, celle du dieu intérieur, Dionysos, le dieu solaire qui, sollicité par un tel amour, venait de se révéler à lui.

Ainsi qu'il arrive souvent dans les initiations brusquées, et quand l'homme ne tient plus à la vie terrestre, le "coup de foudre divin" devint mortel. Physiquement, Narcisse aurait pu survivre à cette brusque révélation, mais il n'en serait pas moins mort à l'essor de sa condition humaine.

Mais que vient donc faire cette pauvre nymphe Echo dans cette histoire ?? Là encore, nous retrouvons le piège initiatique avec pour tout repère son nom "Echo". L'amour terrestre de la nymphe était véritablement l'écho, le reflet de l'amour divin qui consumait Narcisse. Il en possède la même résonnance bien qu'atténuée dans l'âme humaine.

Reste le symbole de la fleur, ce narcisse à la couleur de l'éther de lumière, la marque, la signature de l'Esprit solaire que Narcisse venait de rejoindre à jamais. Voilà ce qu'on demandait aux mystes dans les écoles des mystères. Et voilà ce qu'il fallait répondre...jadis et aujourd'hui.

Texte inspiré d'un ouvrage de René Emmanuel "Pleins feux sur la Grèce Antique"

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09/04/2013

La religion dogmatique, miroir aux alouettes

La religion dogmatique est une doctrine qui procède de l’Un sans partage, et qui s’est donné la vocation de réfuter l’autre afin de conjurer toute superstition qui ne soit pas vassale de sa vérité.

Le moine armé du baton a donné le jour à une institution.

Désormais, même son de cloche entre frères ennemis sous le même empire. Les religions conquérantes se partagent le pain béni d’un monde mis en coupe réglée sous la loi des prophètes. Miroir aux alouettes pour esprits modèles affranchis d'eux-mêmes sous l'autel d'un Dieu jaloux.

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Hymne homérique à Apollon / Hymne homérique à Hermès

L'expression de l'émotion musicale dans les Hymnes homériques de l'époque archaïque

La lyre (ressort de l'âme) : selon Hermès : "Pourvu qu'on en use avec art et savoir et qu'on ne la brutalise pas, la lyre enseigne par sa voix toutes sortes de choses qui plaisent à l'esprit...Pour autant qu'on la traite avec douceur et mesure, la voix de la lyre peut être une institutrice polyvalente pour l'esprit."

"...La musique aime se souvenir; c’est là presque une tautologie quand on sait que les Muses sont les filles de Mémoire. L’enfant Hermès se souvient de ses parents et des autres dieux qui sont ses aînés. Les Déliades, après avoir célébré la triade délienne, font mémoire des « hommes et des femmes du temps jadis ». Relier solidement le présent au passé pour baliser les chemins de demain, unir la communauté dans le souvenir et dans le partage des émotions, l’unir aux dieux qui la protègent, telle est la manière dont la poésie musicale contribue à faire société."  (André Motte)

28/03/2013

Le pape François a fustigé les prêtres tristes

Le pape François a fustigé les prêtres tristes, les appelant à redynamiser leurs messes pour combattre une "crise d'identité sacerdotale".

Révélation en ces temps troublés, l'Eglise ne supporte plus la morgue de ses prêtres. C'est pourtant pas un scoop !! Depuis l'avènement des hommes en noir (moines) dans l'Antiquité, la sombre éclipse n'a jamais laissé filtrer qu'une ennuyeuse superstition durant deux mille ans d'intégrisme moral.

N'est-ce pas pourtant ce pape qui a dit : "Les <lunettes> des larmes sont parfois nécessaires pour voir Jésus." Tous à vos mouchoirs !!

A la vérité, la sainte Eglise est par dessus tout déterminée à moissonner les âmes vulnérables. Elle a vocation à ne pas laisser l'actualité courir la misère du monde sans elle. Dans ce but, elle s'est en effet dotée d'un représentant du patron des plus pauvres d'entre les pauvres, sorti de son palais pour l'occasion. Triste ou pas triste ??

En ce jeudi 28 mars 2013, le pape François a lavé les pieds de détenus au centre de détention pour mineurs de Casal del Marmo, dont, pour la première fois, des jeunes filles. Cérémonie de Pâques inédite pour un pape qui ne demande qu'à faire des émules !!

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23/03/2013

Le Paganisme, ouvrage de Gilbert Sincyr

Le paganisme. Recours spirituel et identitaire de l 'Europe

Opposition de l’esprit du Paganisme européen à celui du monothéisme moyen-oriental.

Confrontation entre les conceptions bibliques et païennes

Rébellion contre le totalitarisme

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04/02/2013

Christ, une bien belle espérance pour un monde désenchanteur.

Christ a nourri les esprits d'espérance.

La pomme de terre a rempli l'estomac des pauvres.

A qui la pauvreté doit-elle le plus ??

On ne se nourrit pas d'espérance. On ne se nourrit pas de promesses qui vous invite à déprécier la vie, votre bien le plus cher. 

L'espérance. On ne se livre à cette beauté fatale qu'au prix de son existence torturée et malade de soi.

Il n'est pas sage de sublimer l'aprés-vie. Mieux vaut porter son regard sur le monde et parer son esprit avec des couronnes de fleurs.

L'homme ne jure que par son image empreinte de ses tourments et au mépris d'un monde sans complexes.

Croyez autant qu'il vous semble utile afin d'ouvrir le sésame du paradis promis. Mais ne vous y trompez pas, les convictions sont comme un voile qui obsurcit l'esprit. Elles ne font pas la piété !! Cette piété toujours en état de questionnement , à jamais emmerveillée.

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09/11/2012

Les Agrionies d’orchomène

Les Agrionies d’orchomène sont une fête dionysiaque de la Grèce antique. La légende fait remonter l’origine de cette fête aux Minyades, les trois filles de Minyas. Dans cette légende le principe féminin domine, Minyas étant le fils de Poséidon. Minyas était fort riche et, parmi les grecs, passe pour avoir été le premier auquel ait été nécessaire la possession d’un « trésor », ce qui signifie que "la gestation du principe féminin arrive à son terme".

De quel crime les Minyades sont-elles les protagonistes ?

Les Minyades ont refusé de rejoindre le cortège des suivantes de Dionysos. Elles furent donc frappées de folie par le dieu. La « folie » des mythes est en réalité l’expression d’une émulation divine ayant pour finalité une mise en mouvement, une mise en présence de l’élément divin originel en l’expression de son efficience provoquée. Dans leur folie, les Minyades démembrèrent alors le fils de l’une d’entre elles, ce qui symbolise l’effective manifestation de l’élément "masculin/feu" consacré par l’élément "féminin/eau".

Les Minyades sont en effet le principe divin humide (eau) originel, primordial, statique et conservateur, en somme dans l’œuf. Dionysos, lui, symbolise le principe divin mâle, le feu, la semence, l’action. Pour peu, on verrait en son action brutale les convulsions de l’accouchement. On retrouve ainsi le rapport si connu gestation / accouchement. Or, le principe divin originel est toujours rétif à l’union avec cet autre nature divine si antagoniste, précurseur, et qui force au changement. C’est pourquoi face au refus des Minyades, les hommes portent le deuil dans cette légende. On les appelle les « cendrées » (couverts de suie). Bien évidemment, cette fête se déroule la nuit, ce qui symbolise le monde en gestation dans l’œuf. On ne parlera pas de précréation, ce terme étant une ineptie. Or, lors de cette fête, il était courant d’arracher le lierre, symbolisant l’emprise de l’élément féminin/eau (terre) sur ce qui tente de s’extraire de son sein. Le prêtre de Dionysos poursuivait alors les femmes quand ce ne fut pas l’inverse, puis celles-ci faisaient semblant de chercher Dionysos et disaient qu’il s’était réfugié chez les Muses, puis festoyaient ensemble en se lançant des devinettes.

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05/11/2012

L'aveugle est celui qui voit l'invisible ...

L’aveugle est celui qui voit l’invisible transcendant au sein du visible immanent. Le don divinatoire est reçu en compensation de ce qui nous apparaît être … d’une cécité

(Tirésias)

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