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26/11/2013

Entretien avec le Dr Bernard Plouvier sur Jésus, antithèse de Moïse

Entretien avec le Dr Bernard Plouvier, auteur de Jésus de Nazareth Le Grand Consolateur  (propos recueillis par Fabrice Dutilleul)

Je me suis toutefois permis de remplacer des termes à vocation politique trop orientés et impropres à l'étude posée du sujet évoqué [parenthèses/ithalique]. Enfin j'ai procédé à des coupes de texte, s'agissant de digressions ou redondances qui n'intéressaient pas le propos religieux.

L’enseignement de Jésus de Nazareth parut révolutionnaire à son époque. Était-il absolument original ?

Pas tout à fait. En son temps, soit 13 siècles avant la naissance de Jésus et un siècle avant l’Exode des Hébreux mené par Osarseph-Moïse, Akhenaton avait révélé un Dieu unique, père de l’Humanité. Moïse a capté l’idée monothéiste, mais a fait de son Dieu une essence sectaire, irritable, inspirant à ses ouailles des pratiques (...exclusives) et de multiples génocides, que l’Ancien Testament étale sans vergogne.

À l’époque de Jésus, le souvenir d’Akhenaton était encore perceptible en Égypte, ayant été ravivé par les écrits de l’historien Manéthon, trois siècles plus tôt. En revanche, la notion d’un Dieu d’amour, père de l’ensemble de l’Humanité contredisait absolument les fondements de la religion juive, ethnocentrée. 

Qui a condamné Jésus de Nazareth et pourquoi ?

Le sanhédrin de Judée l’a condamné à mort pour deux « sacrilèges ». Il avait parlé du Dieu des Juifs aux Goyim, contrevenant à un interdit de Moïse, et, en fin de procès, répondant à une question du grand prêtre, il avait déclaré être le Messie attendu depuis trois siècles par les Juifs pieux. Le préfet de Judée n’a fait qu’entériner le jugement et autoriser son exécution, non sans avoir tenté de le gracier à trois reprises, si l’on en croit le récit d’un témoin auditif et oculaire, l’apôtre Jean...

[A tort, l'auteur conteste le fait que l'on puisse parler de religion judéo-chrétienne ] ...Le Dieu de Jésus, Dieu de parfait amour, père de l’Humanité (...donc plus ouvert), n’a rien de commun avec le Yawhé de Moïse, réservant ses faveurs (et quelques colères) à son seul « peuple élu »...

Note personnelle : il n'en est pas moins l'usurpateur sous les traits du messager d'un Dieu trinitaire plus doux et messianique, et dont le caractère hypostatique est une concession faite aux païens pour les besoins de la conversion.

16:57 Publié dans religion | Lien permanent | Commentaires (0) | |

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