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05/04/2011

Ouvriers/Syndicats/travailleurs étrangers/XIX- début XXeme siècle

Document archives histoire : Ouvriers/syndicats/main d'oeuvre/ XIX-XXème <<<<<<<<<<<<

L'histoire montre bien qu’à la contestation d’une main-d’œuvre étrangère par les ouvriers français, pouvoir politique et syndicats, d’une même main, prônent une égalité de droits afin de briser les revendications des travailleurs nationaux en s’appuyant sur le principe de base d’une morale égalitaire, pour effet de geler les salaires et exercer un chantage permanent à l'emploi. A l'origine, le recours à une main d'oeuvre étrangère était restrictif et encadré sous l'emprise de la nécessité. Mais trés vite, la priorité d'emploi tombe en désuétude. Mettre en concurrence se révèle profitable afin d'étouffer dans l'oeuf les revendications. Les travailleurs en souffrance étant plus nombreux que les emplois, l’ouvrier français, déjà bien heureux d'exercer une activité pour nourrir sa famille, est moins exigeant en terme de salaire et conditions de travail. 

Accorder les mêmes droits aux travailleurs étrangers qu'aux travailleurs français a été trés tôt le moyen malin et déloyal de contourner la contestation des ouvriers nationaux confrontés à cette volonté de produire des richesses à bas coût. Par la suite, la pratique courante du patronat sera d'utiliser toujours plus cette main-d'oeuvre opportune pour faire pression à la baisse sur les salaires. L'ouvrier français a été remercié de son internationale solidarité!! Aujourd'hui, paradoxe, il serait redevable au point de dispenser son identité nationale et ses aides sociales. C'est l'évolution qui nous rend bon!!