12/05/2015
Ma douce et féline, en toi je vis l’ivresse
Sensuelle comme l’Artémis chasseresse aux seins nus, vive comme amazone sur son cheval fendant l’air, tu lâches bride à ton destin sorti des stalles, et galopes à travers l’épaisse toison d’une brume fraîche et caressante. Tu me chevauches, moi ta monture. Mon corps est ferme sous le feu du désir, tendu vers toi. Moi ton refuge et toi ma source. L’aube accompagne le soleil, la chaleur monte et confine au désir à l’appel du plaisir qui s’insinue en toi et trouve en nos âmes une terre propice. Même grâce sous un même ciel dans deux monde distincts et complémentaires.
Les muses m’ont fait quelques confidences. Elles m’ont parlé de toi. Elles m’ont donné la juste note afin d’être en harmonie avec la beauté sculpturale de ton élégance et délicatesse. Elles m’ont commandé de hisser le bonheur à l’esquif léger de notre transport audacieux. Je leur ai dit mon trouble, et elles ont ri de moi. Quelle fraîcheur soudaine !! L’intense émotion à la pensée que nous puissions être l’exaltante manifestation d’une seule et même passion dévorante à l’appétente spiritualité, friande passion pour la vie que j’éprouve avec ce même art qui nous unit si bien, éternelle fontaine de jouvence en nos amours insatiables. Car l’amour s’est invité comme une douce fatalité dont le temps n’a raison, inaltérable. Mon âme elle-même s’embrase et supplie de ne pas être épargnée. Elle veux croire en notre histoire comme le livre unique d’une rencontre écrite à deux.
En ton âme légère et horizon
J’ai trouvé bonheur où l’amour a le don
Si loin ton sanctuaire en ses terres isolées
Je l’ai découvert en ton cœur réfugié
La voix du mystère, à mes sens, révélée
Comme une source versée en nos sens altérés
Douce effusion muée en espace tendresse
Notre sainte ivresse ne va pas à confesse
22:14 Publié dans poésie / Maxime Delettre | Lien permanent | Commentaires (1) |
Commentaires
J'adore...
Écrit par : Moi | 16/05/2015
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