14/10/2014
Je ne broie pas du noir où la lumière jaillie
Regarde-moi bien, plus profond dans les yeux
Je ne suis pas à l’image de ce que tu vois
Je brûle à tout instant ce qui devient luxueux
Afin qu’âme ne se fige à l’envie dans son moi
Tu cherches à régler l’anarchie de ma vie
À pister le gibier qui fuit à travers bois
Je laisse à ton cœur le soin de m’être acquis
Mais c’est toi que tu leurres au feu de tes émois
Pourquoi as-tu donc grand besoin de connaître
Ce qui, par nature a besoin de renaître
La piste s’efface à chaque mort qui s’annonce
C’est dans ce grand vide où mon âme se renfonce
Je ne broie pas du noir où la lumière jaillie
A chaque aube la rosée déverse en mon cœur
Son bain de fraîcheur et des nymphes à l’envie
Qui rayonnent en moi et comblent ma pudeur
11:59 Publié dans poésie / Maxime Delettre | Lien permanent | Commentaires (0)
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