23/06/2014
Moi l’aède des mers aux courants emportés
L’émotion est si forte, j’ai bien cru me noyer
Moi l’aède des mers aux courants emportés
La vague si douce haute en sa majesté
A submergé mon âme habile à naviguer
Le goût du bonheur est comme un aiguillon
Un souffle de vie dont l’amour est tison
A percé mon cœur en sa morte saison
Un printemps cueilli aux premières éclaircies
Saintes glaces en l’âme feu, désir ne mûrit
Les dieux font mystère du bienfait de leurs chants
Dont le son si clair ne connaît de ponant
Ils montrent les dessous d’une voie lactée
Où les sens ont le mors et le désir d'aimer
L’altitude en soi a le ciel au hublot
Le vertige étreint et ajoute au brûlot
Jette-toi du haut, ta nature est d’éther
Le feu qui te porte rend léger comme l'air
09:57 Publié dans poésie / Maxime Delettre | Lien permanent | Commentaires (0) |
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