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21/11/2007

Les dieux et le monde

Les dieux gouvernent le monde et réalisent ce qu’il est grâce à leurs apports multiples et variés.

S’il plait à l’homme d’identifier le monde à Dieu, à le prédéfinir selon un postulat qui se suffit à lui-même, à enfermer la nature dans le cerveau humain, libre à son âme esseulée. Libre à lui d’inventer l’entité qui peut tout, le plus tutélaire des modèles qui ne doit rien qu’à lui-même, et que l’on ne peut concevoir qu’en faisant violence au bon sens, que l’on ne peut concevoir sans être soi-même l’estampille mentale d’une secte dominante au messianisme simpliste comme il se doit. Les dieux n'ont pas déserté le monde. Seuls les hommes ont déserté les dieux pour se livrer avec fureur à l'impensable privilège d'un seigneur gagné à la folie des grandeurs.

 

La réalité suppose une approche qui ne soit pas démesurée on le comprendra, une approche qui ne soit pas démesurément incompréhensible comme on l’entendra. Une approche qui n’isole pas l’homme du monde dont il dépend et auquel il doit tant.

Les formes diverses que revêt la vie sur terre ne peuvent découler d’un principe unique puisqu’elles proviennent de natures distinctes bien que complémentaires.

Ces formes combinées peuvent donner l’illusion d’une semblante unité, mais cette dite unité n’est pas Dieu mais Harmonie. Or Harmonie n’est pas un principe premier ni la résultante de celui-ci. Harmonie est la raison d’être des dieux, la magie qui lie leurs actions conjointes avec  mesure et leur permet l’épanouissement dans une manifestation à leur image et qui justifie l’honneur qui leur est rendu  par le rendu que nous offrent les statues. Ainsi nous apparaît  le miracle de la vie tel que nous l’admirons et qui n’est pas le fruit interdit de l’unique et démesuré talent d’un seul.

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