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01/04/2011

Petit état des lieux de notre société travestie

Lorsque nous sommes amenés à dresser le portrait de notre société à nos enfants, à parler de leurs perspectives d’avenir, que devons-nous leur dire ?

Faire comme bien des parents et grands parents qui se résignent à accepter que les temps difficiles sont une fatalité à laquelle nos enfants seront confrontés, et au sein de laquelle ceux-ci devront formater leurs esprits pour être aussi soumis que chien à son maître ?

Car, nouvelle devise de nos pères et mères, supposés garants de nos valeurs pérennes : Après nous le déluge !!

Voyages, clubs, égo, bien-être, ces générations d’après-guerre se pressent de jouir d’une société de consommation qui repose sur des fondements dont ils sont les égoïstes défenseurs, dussent-ils hypothéquer l’avenir de leurs enfants et de leurs petits enfants. La dette ? Ils s’en foutent, c’est pas eux qui paieront !! Les conséquences du communautarisme ? Ils sont bien tranquilles dans leur quartier résidentiel, et le drame n’est pas à leur porte !! Le régime des retraites en revanche, les intéresse à court terme, mais n’en ont cure en ce qui concerne leurs petits enfants. Pourvu que le système tienne quelque temps !! Après nous le déluge !! Pourtant, ils pleurent sur leur retraite, sur ce qu’ils n’ont pas ou n’ont pas eu, et s’estiment pauvres dans la mesure où les temps sont moins dures pour d’autres. Mais ne leur enlevons pas tout. Ils savent aussi verser une petite larme sur les perspectives d’avenir des générations futures. J'ai failli les croire!!

Mais gardez vous bien d’aller répéter pareilles horreurs. Tout ce que je dis là est bien sûr totalement faux de leurs propres confessions aux saveurs indignées. Il est vrai que je suis très méchant et injuste, et de ce fait très partial. De nos jours, tout le monde il est gentil, sauf celui qui vient déranger la coutume récente du consensus. Car tout ce petit monde fait semblant de croire qu’il n’y est pour rien, pourvu qu’on ne leur demande rien.

Qu’ils soient tranquilles, on ne compte pas sur eux. Qu’ils jouissent donc en paix. Après eux , les solutions verront le jour, dussions-nous souffrir ce qu’ils n’ont pas voulu endurer.

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