28/06/2011
Peur de dire et d'entendre
La peur de dire est omniprésente, dans toutes les têtes, et au delà, dans l’aura de chacun. Par les glandes sudoripares suinte la hantise d’être suspecté. Suspecté de mal penser, de laisser entendre ce que l'individu lambda rechigne à entendre. Contre toute raison? Non. Les fantômes aujourd'hui sont bien vivants. Le spectre s’attable en famille, chez les amis, en tout lieux, en toute occasion. La peur s’est imposée même et surtout chez les esprits libres. Ceux-là ont envie de dire et sont soupçonnés d’entrée de vouloir briser la quiétude endémique. La petite phrase qui vous damne, le silence qui vous dénonce, l’expression qui vous trahit, le regard qui vous compromet. Tout est passé au crible !! Si un début de preuve vous accable, votre ciel se couvre de nuages. Si vous n’avez pas peur, vous apprendrez à vos dépens qu’il est dans l’ordre des choses de se conformer au canon d’une matière à penser intangible. Il existe une mort très propre de nos jours, qui s’applique aux cas avérés. Pour ceux qui n’ont pas l’Amour en bouche, l’âme bien faite, le cœur en fête.
Nos ancêtres devraient voir ça!! Ils ne peuvent plus rien malheureusement pour les vivants. Pour les morts vivants. Mieux vaut n'en rien dire. Se taire est le gage certain d'une vie sociale réussie. Faut dire que quand le ciel vous tombe sur la tête, faut pas compter sur les gaulois!!
12:02 Publié dans Faits de société | Lien permanent | Commentaires (0) |
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