15/04/2011
Le monde des convenances
Le monde des convenances alourdissait le tranquille quotidien de l'homme simple. Des convenances observées non par vertu, par amour du bienséant, mais par ce besoin viscéral d'imposer le fardeau d'une contrainte morale vouée à la recherche des plus innocentes transgressions, occupée à destabiliser le tranquille épanouissement de l'homme sans histoires, exerçée à ternir la paisible image de l'être sans tâches, afin d'asseoir sur le trône d'un principe modèle, la certitude de son exemple.
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Acte de foi
L’acte de foi ne consiste pas dans le rejet du visible, de toute horizon dont le monde est l’élection. L'acte de foi est la manifestation spontanée de son panthéon émotionnel en proie au génie poétique, piqué d'une intelligence idéale.
11:51 Publié dans religion | Lien permanent | Commentaires (0) |
Prudence
Prudence et encore Prudence.
Cultiver son propre bonheur,
n'accorder sa confiance qu'avec l'assurance de gages certains,
et faire de son coeur une enceinte sacrée et la citadelle de Troie.
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Ame et esprit
L'âme laisse échapper des effluves sensitives, dont l'esprit diffuse la nature plus ou moins bien ressentie par ses propres projections.
10:11 Publié dans petite phrase, idée sage | Lien permanent | Commentaires (0) |
13/04/2011
voeux pieux
Hermès mon ami. Merci de m'envoyer tes bons génies. Mais quand feras-tu le geste qui sauve ? Ta présence serait une reconnaissance pour mon âme si mal représentée.
Iris, ne peux-tu bercer mes nuits ? Mes rêves sont opaques et mon cœur en souffre. Puisse Hécate, si tutélaire, me conduire au delà de ce voile noir où jaillit une seconde vie.
Merveilleuse et fière Athèna. Aussi prés de toi qu’il m’est possible, je combats en tête pour le règne de l’impossible.
Oh Héphaïstos, dieu des forges, puisses-tu donner le souffle à mon âme afin qu’il lui soit donné de traverser sans larmes l’ennui sans fin de la mort certaine. Qu’il me soit permis de passer la rive où la nuit est courte et gravir un ciel aux aurores salvatrices du caducée d’Hermès.
Arès, dieu terrible de l’infaillible destinée. Ton bras est fort et tes arrêts sont sans appels. Contre toi je lutte, et par toi, je tomberai au champ d’honneur.
Oh toi Poséidon, maître des forces vives, de l’amour originel. Combien de temps encore me retiendras-tu sur cette île depuis laquelle j’observe l’immensité de ton pouvoir sur le monde. Nymphes de la mer, filles de la belle Doris, venez à moi. J’implore votre aide. Je longe le rivage qui me promet la lune et m’empêche sans cesse. Dites à votre père mon désir de lui plaire. Le mystère est en toi Poséidon, et je me languis de te découvrir tel que tu es. Frappe le sol de ton trident, ouvre la voie à mon char et fait jaillir en moi la richesse intuitive de tes abysses profonds.
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12/04/2011
Rester libre, au delà de tout
Plutôt exister pleinement en son âme clandestine, que mourir de son plein gré pour mieux vivre au milieu des esprits entravés, illusionnistes en odeur de sainteté, élevés à la faveur de leurs valeurs refuges, exposés au musée des hommes fossiles.
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