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30/11/2012

Le progressisme qui tue ou la droite zombie, il faut choisir !!

Le progressisme, dont la gauche est l’illustration et le sinistre emblême, a toujours eu pour vocation la déconstruction des références les plus pérennes en matière de principes directeurs. Cette idéologie qui, dans bien des esprits, signifie "progrés", est en réalité une entreprise nihiliste crucifiée à ses outrances libertaires, empesées par un dépit noir, dépit noir ennemi de toute vertu qui, selon elle, est soumise à une morale réactionnaire. Mais la morale ne peut-être en aucun cas matière à référence pour distinguer des courants de pensée aux stratégies opportunistes. En effet, si la morale de jadis avait, dira-t-on, l'indélicatesse de s’imposer comme une loi non écrite transmise par les usages, il en est tout autrement de nos jours. Au contraire, il serait désormais d’usage de faire de la morale le juge de toute morale, coupable d'être. La morale a donc rejoint le camp des nihilistes pour le plus grand bonheur des beaux parleurs.

Face à pareille marasme, que se passe-t-il à droite, à partir de ce qu’il est convenu d’appeler le centre de rien ?? Les positions sont là bien moins tranchées. On plonge alors dans ce qu'il est convenu d'appeler l'âme d'un système qui promet la résurrection aux repentis d'une tradition mal vue, pourvu qu'ils se réclament du bon messie. Le gaullisme, en référence à l’image sacro-sainte d'un formidable courant de libération national face à l'oppression, est le point d’ancrage d'un courant traditionnel prisonnier de l'histoire et qui va, de retraite stratétique en retraite stratégique, rejoindre une vision du monde contraire aux principes conservateurs travestis en un playdoyer moral élastique pour les besoins de son clientellisme. Le Gaullisme, c'est une "opération de com" entre la grande figure d'un Vercingétorix vainqueur et le plébiscite usurpé d'une révolte populaire qui manquait à une droite longtemps héritière du monarchisme et refuge du christianisme. Aujourd'hui républicaine, laïc et libérale, la droite caméléon ressemble comme deux gouttes d'eau à l'ensemble de la classe politique européiste et sectaire. La droite conservatrice restée fidèle à ses valeurs est alors versée dans le vocable "extrême-droite" au prix de son exclusion, et la droite toute entière dite "Gaulliste" est entrée dans l'opposition progressiste à la France de jadis au prix de ses apostasies, de ses dérobades, et au comble de ses contorsions incohérentes et ridicules.

12:59 Publié dans politique | Lien permanent | Commentaires (0) | |

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