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04/01/2013

Les politologues spécialistes en arme

"Bachar al-Assad s'accroche jusqu'au bout au pouvoir quitte à provoquer des massacres"..."Il est dans une logique de la terre brûlée, même si cela aboutit à la mort de plus de 300.000 personnes"..."Il a le sentiment, à tort évidemment, qu'il peut gagner et qu'il a encore des ressources pour ne pas négocier son départ"..."Il aurait pu profiter du fait que l'émissaire Lakhdar Brahimi était à Damas et que les russes essaient de faire quelque chose pour s'accrocher à une possibilité de dialogue. Au contraire, il (M. Assad) a eu recours à une violence accrue."

C'est le propos de Agnès Levallois, politologue et spécialiste du Moyen-Orient.

Mauvaise foi, partialité, intox, l'armée de politologues spécialistes qui hante notre pays attente à l'esprit mesuré et intègre des français.

Bachar al-Assad a toujours cherché à négocier et s'est ouvert à l'idée d'organiser des élections. Les "dits" rebelles, au contraire, sont les seuls à poser des conditions pour un dialogue !! Conditions qui ressemblent à un ultimatum : l'exil de leur premier interlocuteur.

Par ailleurs, les jihadistes en armes qui viennent faire la guerre en provenance de pays étrangers ne sont pas le peuple et n'ont donc rien à prétendre ou revendiquer. Quant aux hommes du peuple qui s'allient avec ces hommes en armes en provenance de pays étrangers, je n'ose penser qu'ils puissent être considérés comme de fiables interlocuteurs !!

Damas affirme lutter contre des "groupes terroristes" armés et financés par l'étranger.

Nos spécialistes ont un réel problème avec l'honnêteté dans leurs analyses qui s'appliquent à occulter les informations capitales,  pour servir de base arrière aux fomenteurs de guerres au nom de la bien-pensance.

Damas a jugé "partial" le rapport de l'ONU qualifiant d' "ouvertement intercommunautaire" le conflit syrien, estimant que ses experts avaient suivi les "orientations politiques" de pays "impliqués" dans la crise syrienne.

Accusant le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU de "manque de professionnalisme", le ministère des Affaires étrangères fait en outre porter à des parties étrangères la responsabilité de la confessionnalisation du conflit, dans une lettre adressée aux Nations unies. Il s'étonne en outre que "la commission ne cherche pas à enquêter sur les fatwas émises par certains radicaux de nationalités étrangères" appelant au "meurtre" de composantes de la société syrienne.

Marine-Le-Pen-dénonce-l'ingerence-étrangère-en-syrie

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