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24/04/2013

Afrique du Sud, l'incitation au viol est autorisée !!

Alors qu’en 2010, l’Afrique du Sud obligeait les fournisseurs d’accés à Internet et les opérateurs de téléphonie mobile à bloquer toute forme de pornographie sur leurs réseaux, [Article de "Numerama du 8 juin 2010" : L'afrique du Sud veut éliminer toute pornographie sur ses réseaux ], l’autorité de régulation de l’audiovisuel (ICASA) a donné ce mercredi 24 avril son feu vert à la diffusion des premières chaînes pornographiques, alors qu’elle s’y était opposée en janvier 2012. Alors qu’Icasa motivait son refus à l’époque sur des motifs constitutionnels / juridiques et non moraux ou religieux, elle a jugé aujourd’hui qu’il n’y avait pas de loi interdisant la production et la distribution de contenus pour adultes. Plus incroyable encore, l’ICASA a jugé que les objections qu’elle a reçues de partis religieux et d'églises étaient fondées sur « des raisons morales plus que sur des preuves scientifiques démontrant un lien entre la pornographie et les violences faites aux femmes. »

Pourtant, le rapport du 8 mars 2012 de ce même organisme, et motivant son refus à l’époque, affirmait le contraire  :

[Article de Slate Afrique : Afrique du Sud - La pornographie interdite de télévision pour incitation au viol :

Afrique du Sud : droit des femmes/pornographie/violences sexuelles ]

«[Icasa est] d'avis que le droit des femmes à l'égalité et la dignité humaine l'emporte sur le droit TopTV à la liberté d'expression, ainsi que les droits des téléspectateurs de recevoir la pornographie à la télévision à la maison», rapporte le Mail & Guardian.

Dans son communiqué, Icasa affirme qu’il n’y a pas de lien de causalité directe entre la pornographie et les violences faites aux femmes. Selon News 24, l’organisme a cependant confirmé qu’elle avait une incidence sur ces viols.

«Icasa voit la consommation de la pornographie comme un facteur contribuant, entre autres, à la normalisation de la violence contre les femmes en Afrique du Sud», rapporte le site d’information sud-africain.

Cet organisme considère la pornographie comme une nuisance pour les femmes et les enfants. Avec la subordination et la soumission de la femme dans ce genre de film, il pense que cette vision pourrait conforter les violeurs et les potentiels violeurs dans leurs actes envers les femmes. Icasa a tenu à préciser qu’un homme qui regarde des programmes pornographiques n’est pas nécessairement un violeur en puissance, relate My Broad Band.

Ceux-ci seront donc diffusés de 20h00 à 5h00 du matin.

Même Foutage qu'en France !!!!!

La femme est une proie plus sûre aujourd'hui parce que tout le monde met un cierge et ferme les yeux, tout en crachant dans le bénitier. La pire des violences envers les femmes est cette hypocrisie des pouvoirs publics et associations de défense, ainsi que tous ces hommes et femmes qui détiennent une parcelle de pouvoir et donc de responsabilités à l'actif de leur inaction. On en reste donc à ces piteux clichés d'une pornographie comme liberté d'expression, censurée par de sinistres bigots coincés du cul et hors temps. Et surtout, remettre au goût du jour l'éternelle messe qui sanctifie tout, pour que les affaires n'aient pas à souffrir d'une vérité que l'on cache.

17:32 Publié dans sexe | Lien permanent | Commentaires (0)

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