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18/06/2013

Affaire Tapie / des pressions exercées

Selon des pièces de l'enquête révelées mardi par "Le Monde, "des hauts fonctionnaires ont raconté aux enquêteurs les pressions politiques subies pour opter contre leur gré en faveur d'un arbitrage dans le litige Bernard Tapie / Crédit Lyonnais, notamment de la part de Stéphane Richard, directeur de cabinet de Christine Lagarde, un proche de Sarkosy.

"En clair, les affaires Tapie sont remontées en direction de la médiation puis de l'arbitrage chaque fois que Mr Sarkosy en a eu le pouvoir", dira au cours de l'enquête Patrick Peugeot, ancien administrateur du Consortium de Réalisation (CDR), l'organisme chargé de solder le passif du Lyonnais.

Patrick Peugeot raconte, devant la brigade financière, avoir été "impressionné par la communauté de vue des personnes chargées de défendre les intérêts de l'Etat", toutes "contre l'arbitrage" et "en faveur du recours en annulation de la décision" qui devait accorder 403 millions d'euros à Bernard Tapie en 2008.

Alors directeur général de l'Agence des participations de l'Etat, Bruno Bézard a écrit en août 2007 à la ministre de l'économie Christine Lagarde pour "déconseiller (..) la voie d'un arbitrage, qui n'est justifié ni du point de vue de l'Etat, ni du point de vue du CDR, et qui pourrait même être considéré comme une forme de concession inconditionnelle et sans contre-partie faite à la partie adverse".

Entendu le 28 février, Mr Bézard lâche :

"Depuis le début, nous avions le sentiment qu'un arbitrage irait dans un sens favorable à Bernard Tapie".

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