30/08/2013
Hollande veut la guerre, et l'estime d'Obama
Hollande, notre estimé président, élu à la tête de l'Etat grâce aux frasques de Strauss-Khan, endosse son éclatante panoplie de chef de guerre.
Point de courage dans cette décision. Au sein d'une meute aboyante, il n'est pas le chef de la horde mais un suiveur exalté.
Point de conseil de sécurité, point d'ONU, point de preuves, point de concertations, mais le bellicisme habituel de nos pacifistes et humanistes revendiqués qui s'appliquent à punir.
Depuis le premier conflit mondial, on s'est toujours dit pacifistes, humanistes et représentants du bon droit. Nos modèles républicains avaient déjà donné le ton en crucifiant la vendée. Et lorsque l'histoire fait feu de toutes ses lumières sur nos agissements et motivations réels, l'éponge passe inexorablement.
Aujourd'hui comme hier, terrasser l'ennemi est un droit de l'accusateur en arme qui fait taire l'opposition. Nous, quand on tue, c'est pour la bonne cause !! La guerre contre les ennemis d'Israël est en fait un acte de la plus grande représentativité sur le plan du bien et de la vertu commune.
Derrière qui allons-nous donc nous ranger ?? L'Amérique. Cette Amérique si morale et garante de la bonne conduite de l'humanité. Cette Amérique qui cache pudiquement son titre de première puissance criminelle en arme, avec à son actif la plus grande masse de civils tués depuis la seconde guerre mondiale. Des crimes oui, mais pour la bonne cause.
La bonne cause, c'est un grand partenariat sous l'égide de quelques uns. Si t'es pas invité, t'es sur la liste. Si tu refuses l'invitation, c'est pire !!
14:16 Publié dans politique, politique internationale | Lien permanent | Commentaires (0) |
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