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03/05/2014

Diên Biên Phu / Hommage à mon père

Dans cette bataille, dans l'incapacité de se reposer ni d'être relevés, les Français font preuve d'une combativité et d'une résistance exceptionnelles. Il y a de nombreux cas de morts d'épuisement. On entend des hommes se battre en chantant la Marseillaise au cours des combats. Lorsqu'on sollicite les blessés pour retourner au combat, faute de combattants valides, il y a encore des volontaires....[ dix soldats du 6e BPC résistent sans soutien aux assauts Viêt Minh pendant huit jours. Au moment de déposer les armes, ils tiennent toujours leur position avec deux survivants, les brigadiers Coudurier et Logier…] Les Viêts utilisent massivement des lance-roquettes multiples Katioucha (ou « orgues de Staline ») sur la garnison, dont les effets sont dévastateur…Après 57 jours et 57 nuits de combat quasi ininterrompus, le camp retranché de Dien Bien Phu tombe.

L'impétueux lieutenant-colonel Langlais mettra clairement en cause la valeur des troupes Nord Africaines à DBP. S'ajoutant à cela le fait que certains soldats de ces unités, démoralisés, déserteront et iront se réfugier sur les bords de la Nam Youm en refusant de livrer combat jusqu'à la fin de la bataille, le cours des événements finira par donner naissance au mythe selon lequel « seuls les paras et la Légion se sont battus à DBP »

Tous les prisonniers (y compris les blessés « légers », selon les critères établis par le Vietminh) devront marcher à travers jungles et montagnes sur 700 km, pour rejoindre les camps, situés aux confins de la frontière chinoise, hors d'atteinte du Corps Expéditionnaire. Ceux qui étaient trop faibles mouraient ou étaient achevés. Sur les 11 721 soldats de l'Union Française, valides ou blessés, capturés par le Vietminh à la chute du camp, plus de 70 % décédèrent pendant leur marche vers les camps ou une fois en captivité, de sous-alimentation, mauvais traitements, absence de soins, dans des régions propices à toutes sortes de maladies, ou furent exécutés sommairement… Là, un autre calvaire attendait les prisonniers. Ceux qui auront le mieux survécu étaient les blessés lourds car ils n'eurent pas à subir la marche forcée de 700 km et furent pris en charge par la Croix-Rouge. Les autres furent internés dans des camps dans des conditions effroyables. Ainsi, leur alimentation quotidienne se limitait à une boule de riz pour les valides, une soupe de riz pour les agonisants. Un grand nombre de soldats sont morts de dénutrition et de maladies. Ils n'avaient droit à aucun soin médical, puisque les quelques médecins captifs étaient tous assignés dans la même paillote, avec interdiction d'en sortir. Les prisonniers devaient également subir un matraquage de propagande communiste avec endoctrinement politique obligatoire. Cela incluait des séances d'autocritique où les prisonniers devaient avouer les crimes commis contre le peuple vietnamien (réels et surtout imaginaires), implorer le pardon, et être reconnaissants de la « clémence de l'Oncle Ho qui leur laisse la vie sauve ».

Extraits Wikipédia

21:43 Publié dans guerre | Lien permanent | Commentaires (0) | |

30/04/2014

L'homme est un dieu mort, et un tombeau vivant

L’esprit est une caisse de résonnance pour l’âme. Si vous n’avez pas choisi le chapitre de l’émotion, qu’attendez-vous d’une âme aux ressorts si subtils ?? L'émotion par le prêche vaccine de l'émotion. L’église a tout fait pour détruire l’esprit. Elle a pris le nid et détruit les œufs, n’en conservant qu’un. Puis elle a mal couvé sa froide imposture et mis au monde une malédiction universelle des plus rachitique. Elle a engendré le glacial atavisme de l’esprit certifié conforme qui s’étrique et se mortifie. Elle en a fait la morale austère au service des lois noachides. Les hommes d’aujourd’hui sont des fantômes enchaînés à leurs certitudes, incapables de concevoir le monde par eux-mêmes. Ils donnent tous les gages de natures malléables et dépendantes. Ils sont devenus serviles et démonstratifs, trouvent l’honneur dans les compromissions, et s’attachent aux apparences autant qu’à l’esprit courtisan qui leur est dicté. Si vous voulez être aimé d’eux, il vous faut leur ressembler. Vous devez verser en libation à la carte mère d’un intellect formaté pour plaire aux stéréotypes diplomatiques.

Désormais, l’homme ambivalent couve sans œufs la bulle de ses chimères et de ses prétentions. Il est vide et intéressant, sans perspectives et brillant. Il est un dieu mort, et un tombeau vivant.

29/04/2014

J’ai redessiné le monde à l’image de mes pensées

La vie d’un homme se métamorphose au gré des révolutions existentielles qui conditionnent et impactent son adaptation sensible. Se reconstruire à l’occasion d’un renouveau participe à la formation d’une nouvelle strate dans la continuité et la rupture avec l’ancienne composante qui lui sert d’assise.

Tout part d’en soi. D’un désir enfoui aux confins de l’esprit, et dont on veut faire jaillir le feu pour conjurer la pâleur d’un monde en exil. J’ai préparé mon mental comme un alchimiste fabuleux avec ses fioles emplies de potions subtiles aux couleurs mécréantes. J’ai distillé ce nectar et venin dans l’abîme de mes sens profonds pour y élever des montagnes aux contours harmonieux. Une nouvelle vie a pris forme à son propre appel. Je me suis fait pasteur et, sous des traits affermis, conduis un cortège dionysiaque en des contrées nouvelles où l’appétit des autres ne trouve pas matière à satisfaction. J’ai trouvé le repos. Les conditions idéales à une ascèse. Et pourtant, la tempête gronde en dehors de moi. Elle aspire mon esquif si léger mais sûr. J’ai donc mis les voiles au départ de mon île assiégée, car il me faut aller au devant de l’épreuve. Le cœur léger car je suis un homme deux fois né. Le cœur armé, car j’ai pris les rênes de mon père. Son épée et sa force se sont joints à moi au nom de sa volonté. Je suis l’invincible archange de ma renaissance alors que l’on me voulait mort. Je suis fort car j’ai désormais un coin secret où me ressourcer. Ma tanière de Zorro. Le juste équilibre est encore l’alchimie à réaliser. Le bon dosage de mes fioles. La petite note qu’il convient d’ajouter pour trouver l’harmonie. Le temps participe à mon œuvre. J’ai redessiné le monde à l’image de mes pensées. Car je dois tout refaire. Je l’ai réadapté dans l’espace irréel des autres où les sources ont leur lit. J’ai posé mes empreintes sur son sol inculte aux idées. Car mes pensées n’ont pas la moindre idée. Elles sont un réceptacle et n’ont point de buts à poursuivre, d'esprits à convertir, de public à séduire. Je retrouve enfin un peu de moi-même et un peu d’un autre en instance d’être. Et de tout ça, j’en attends beaucoup. Un peu, beaucoup, pas du tout. Pas du tout, c’est le monde fermé pour ceux qui ont trahi ma confiance et ma candeur.