02/07/2021
Par exécution, je n’ai plus de compte Facebook
Par exécution, je n’ai plus de compte Facebook. 3500 contacts en rupture de ban avec l’impropre connaissance d’une vérité bannie.
Après moult avertissements, je ne satisfais décidément pas à la charte pour dociles moutons.
Pourtant, je m’étais presque assagis. Mais, dans le collimateurs de la police de la pensée, plus rien ne m’était permis de dire, pas même ce que les plus timorés chroniqueurs feignaient de dire à la télé.
En réalité, j’étais dans le couloir de la mort depuis ma première garde à vue. J’étais dans la visée du sniper.
C’est autant de temps que je ne consacrerais plus aux autres, mais à la rédaction de mes écrits. Peut-être une bombe à retardement dans les écuries d’Augias, où Facebook faisait litière en seigneur de sa bauge malodorante ?
On ne tue pas ainsi le populisme, pour au contraire, lui insuffler vie.
Qui sait ce que le talent méprisé pour lui-même et ce qu’il diffuse, peut franchir d’obstacles impossibles avec le temps ?
Le talent excède par lui-même tous les camps d’internement de la bonne conscience au mirador.
La conviction forte n’est pas empêchée par les chars fleuris d’une reconversion à la soviétique.
Et tout le monde fait encore semblant de trouver ce monde en promotion, emblématique de ses libertés à l’affiche.
Mais on ne tue pas ainsi le populisme, pour au contraire, lui insuffler vie.
07:16 Publié dans littérature, politique | Lien permanent | Commentaires (0) |
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