UA-66869334-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

24/07/2009

Le paganisme est indéracinable

Le paganisme est indéracinable. Qu’il survive dans l’esprit d’une minorité consciente n’est pas un handicap.  Les pierres de nos temples qui nous ont été confisquées  ont eues pour effet de raffermir nos  âmes. Nos livres brûlés nous ont permis de repenser et  recréer pierre après pierre pour une meilleure compréhension, l’articulation de nos pieuses pensées. Les chrétiens pensent avoir triomphé, mais quel triomphe y a-t-il à livrer son âme au mercantilisme de leur esprit pour sauvegarder une institution qui ne doit son existence ou sa survivance qu’à ses abdications et à sa duplicité. Celse et Porphyre pour ne citer qu’eux ont dit l’essentiel sur la pauvreté des écrits chrétiens, insipides et contradictoires. Ces pauvres chrétiens qui n’ont eu plus lumineuse idée que de purifier leurs plaggiats pour pouvoir se les approprier à seule fin d’ étoffer leur doctrine messianique. Il serait fantaisiste de penser que défendre le dieu des chrétiens  se résume  à défendre l’âme de l’Europe et l’honneur de nos ancêtres. Le Christiannisme admet à sa table l’Islam et le Judaïsme. Les païens ne sont pas conviés au banquet des religions révélées. La démocratie est un sésame qui leur permet d’engranger des âmes veules et malléables en mal d’espérance. Non vraiment, inutile de parler avec des chrétiens. C’est perdre son temps. C’est comme parler à un possédé qui n’est plus maître de son libre arbitre, qui mortifie son esprit dans les artifices pour tenter de redonner vie à des supersitions qui ne se sont imposées que par l’intimidation, le chantage et la peur de l’au-delà. Le christiannisme  n’a plus qu’une seule vocation : justifier ses perpétuelles lâchetés dans un monde où les lions sont lâchés, et à l’occasion, se donner la part du lion quand les dos sont tournés. Mais ne leur en déplaise, rien n’est joué, car le présent a cette particularité d’être à jamais imprévisible. Rien n’est jamais gagné. Pour ma part, je préfère à une religion officielle moribonde, l’éternelle jeunesse de dieux qui survivent aux délires mystiques des âmes malades.

Légèrement misanthrope

J'ai trouvé un interlocuteur bien sympa en la personne de moi-même. On s'entend bien sur le fond, comment pourrait-il en être autrement? C'est sur la forme qu'il nous est donné de partager nos vues divergeantes. Notre approche est forcément divergeante puisque nous ne sommes pas exposés de façon identique aux manifestations de la vie physique. Lui est surprotégé et moi surexposé. Lui c'est moi et moi, ce qu'il m'est permis de montrer de lui. Il faut dire qu'à part moi, je ne trouve personne susceptible de répondre à mes attentes. Mes vitales préoccupations ne peuvent se ressourcer qu'en mon tréfonds. Je ne partage donc pas mes émotions. Si j'écris à l'occasion, c'est d'abord pour m'interpeller sur ce que je laisse échapper. Ce moi, moi seul donc le connaît et ne connivence avec personne. Ce que les autres attendent de moi? Que je m'attache à la brièveté d'un texte qui va finir par nous énerver tous.

Allégeance canonique au service du convenable

Aucun homme, un tant soit peu scrupuleux, ne saurait accuser réception sans un gage certain de sa propre réflexion.

Aucun homme de conscience ne saurait considérer l’expression d’un interdit comme un gage de moralité, sans y voir le dessein de nuire à la vérité pour d’occultes raisons plus proches de l’intérêt.

Pourtant,

Aucun homme, de source bien informée, ne peut donner asile à son oasis dans ce flot de littérature submergée.

Aucun homme sagement éclairé ne peut dire à quiconque ce qu’il sait sans voir son avenir obscurci.

Au contraire,

Pire que l’institution du mensonge est le zèle militant du citoyen ordinaire dans la peau d’un farouche kapo avide des horreurs qu’on lui sert, spectre vivant du faiseur de guerre au nom d’un sentiment de paix galvaudé, et qui, trés satisfait de sa personne, s'en va la fleur au fusil brandir une morale toute faite à l'encontre du français de souche par trop français, jusqu'aux dirigeants étrangers par trop indociles, jugés impropres à l'image dont ils sont eux-mêmes le triste reflet.

L’homme aura t'il un jour la volonté de renouer avec son  libre-arbitre à défaut de s'en adjuger un qui sied bien à tous les vaniteux qu'essaiment nos systèmes.

En lui siège le plus fatal exemple de l’allégeance canonique au service du convenable, toujours plus contraignant et orienté au bénéfice des profiteurs d'une vaste OPA que l'on maintient en vie à coups de milliards gaspillés. Les manoeuvres d'appareils assiègent la liberté de pensée du citoyen lambda, intimidé par le ton grave de ses ténors. Au nom d'un Front Républicain, on porte le fardeau de s'allier aux vils coquins en plein gang-bang, de s'allier à un système qui ne veut pas mourir, et qui ne se donne aucune limite dans l'abjection pour perdurer.