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25/01/2010

L'humour a bon dos !!

Le français est très friand de divertissements. Sujet on ne peut plus attaché à l’humour, il bisse les grands noms de la scène et consent à subir la raillerie au point de devenir lui-même un objet de dérision d’une indigne façon. L’humour est devenu une institution au sein de laquelle se mesure la stature d’une personnalité soucieuse de canaliser pour son actif, les courants d’opinion politiquement corrects et fondamentalement méchants, ainsi que les tendances et les penchants populaires les plus symptômatiquement actuels. Tout est mis en scène pour nous rendre sympathique ce qui se fait de moins vertueux en ce monde. Tout est permis sur le ton de l’humour, à condition d’être dans le ton. Tout est fait pour karchériser la France d’hier afin d’édifier la France de demain, juché sur le tas d’immondices des mentalités les mieux représentées. Qu’à cela ne tienne, le français applaudit comme à son habitude, et valide avec enthousiasme tout ce qui l’avilie un petit peu plus, grâce à l’apport brillant de nos modèles d’intégration choisis. Nous n’avons que trop en mémoire le méchant navet qui rapporte gros « bienvenue chez les ch’tis », le « beurk » national qui se  présente comme une tendre apologie, au contraire de ses détracteurs qui se présentent comme d’incurables aigris. Manifestement, la dérision, dés lors qu’elle se présente en habit d’ange, est ainsi comparable à une bible ouverte. C’est bien dans cette fange malsaine qu’il nous faut cependant vivre, en se disant qu’il est toujours préférable d’être le valet de pique que l’as de coeur là où les cons sont rois.

22/01/2010

La religion fait peur

La religion est devenue une arme de mort. L’âme conquérante a tué l’âme contemplatrice. Aux temps heureux du paganisme, si la politique s’associait à la religion, c’était l’expression vitale et dynamique d’un peuple qui s’accordait à donner au civisme une dimension religieuse. Désormais, Dieu, quel que soit son nom barbare est le seigneur inflexible d’un esprit de conquête aveugle et sourd, jaloux et sanguinaire. De nos jours, la religion fait peur. On sait bien vers quel sorte de conflits nous conduisent la vérité unique et suprahumaine qui s’érige en constitution.  Le christiannisme, qui se donne une figure d’ange après avoir bafoué la vie, n’est pas un rempart contre un péril grandissant dont il a le même fondement. Au contraire, les reculades perpétuelles du pape sont le signe d’une trahison bien orchestrée. A bien y réfléchir, il était opportun de mettre un repenti à la tête de l’église pour accepter toute sorte de compromissions, et livrer ses goys résignés à l’abattoir. Les peuples peuvent mourir, pourvu que la doctrine survive, dut-elle partager la soupe avec Satan, fiancé d'Europe, dont elle est le suppôt parmi d'autres suppôts. La croix ne s'opposera pas au croissant et à l'étoile au nom d'un occident qui n'ose affirmer son identité qu'à travers une religion universaliste, et qui privilégie ses liens sacrés avec tous les monothéismes existants, fussent-ils des chevaux de troie. Je ne serai pas, en tout cas, le croisé bien illuminé qui s'imagine sauver un monde en perdition derrière un emblême qui reste le symbole du démantellement d'une société dont la piété avait une vocation pacifiste. Le christiannisme a marqué le début d'une ère nouvelle par la mort de cette entité particulièrement remarquable. Il serait assez cocasses mais non moins révélateurs qu'elle se pose en rempart opportunément, pour sauver son oeuvre tant chérie d'un occident décadent qui ne pense qu'à se renier ou exprimer des doutes.

08/01/2010

Les chroniqueurs niqueurs

Les chroniqueurs sont une souffrance quotidienne pour mon esprit simple. Avec cette autosatisfaction qui les caractérisent si bien, ils nous dispensent de leurs jeux de mots et jeux d’esprit qui les insèrent si bien dans le paysage français actuel où chacun s’applique à être le plus subtil pour les besoins d’un égo prédateur bon enfant. Avec cette tonalité si désireuse de nous enchanter, les chroniqueurs nous emmènent vers l’épicentre de leurs futilités, flambeau de leur spiritualité. Ils se paluchent l’esprit d’une façon si appliquée... C’en est presque indécent !! Avec cette espèce d’extase d’eux-mêmes, avec cette jouissance profonde dont ils sont la cause entendue, ils exhibent cette libido de l’esprit qui tripote ses accessoires pour tenter de nous vendre du spirituel dont ils n’ont pas la plus infime notion en leur tréfonds scatophage.

Je n’en peux plus.

Si j’étais dictateur, j’interdirais les chroniqueurs.

Ps : Ceci n’est pas une chronique