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11/03/2011

Commerce avec les dieux

Je me suis profondément ressourcé dans le sein des dieux. Je me suis senti apaisé. Mon esprit s’est remis au vert. Tout m’a semblé si limpide !! Afin de les approcher, j’ai laissé mes effets, posé ma montre et fermé les yeux. Les dieux ne connaissent pas le temps. Le temps est consubstantiel à l’homme. Faute de sagesse, celui-ci a changé de nature par sa volonté à vouloir exister. Il est venu à la lumière pour vivre, mourir et au final, s’enfoncer dans la nuit. Tout ce qui se déroule sur terre est un simple scénario dont l’humain est une séquence. Il est ce réel du moment qui nous saute aux yeux. Ce réel nous oblige à une certaine implication. On y joue sa vie. Une vie à deux faces, comme une pièce de monnaie. Le politique et le religieux.

Le religieux participe à notre ressourcement, à notre équilibre, et à notre détachement.

Le politique, c’est notre pain, nos racines, notre honneur et notre joie.

Dans ce jeu qu’est l’existence, il n’y a pas de règles mais une conduite. Pour ce faire, il convient d’avoir de solides repères. Les repères sont comme un jardin potager. On défriche, on trime, on sème, on récolte.

On en arrive ainsi à observer un réel jaillissement de réflexions cultivées avec le zeste de passion qui conditionne une bonne synthèse.

Se tracer une conduite, c’est un peu se forger mentalement une feuille de route. Pour exemple : Rester loin des luttes religieuses. Les dogmes sont des placebos temporels pour une humanité en souffrance et déboussolée. La religion s’est perdue dans les méandres de l’action humaine. Puis on déroule : Les dieux n’ont rien à prouver, ceux qui ne les voient pas ne peuvent en attendre de signes forts. La démarche est intégralement en l’homme. Point de missionnaires mais une quête individuelle qui nous conduit progressivement au cœur des mystères. Mystères qui, de part leur nature, restent inexploitables aux prophètes, interprètes, envoyés de je ne sais où, écrivailleurs de je ne sais quoi. Les dieux ne détiennent pas la vérité, ils ne sont pas vecteurs de lumière. Vérité et lumière sont des mots sans raisonnances destinés à forcer l'intelligence de l'homme pour l'éblouir. Les dieux n’ont pas vocation à exister puisqu’ils ne sont pas mortels. Il en est de même de la vie et de la mort. Mais l’homme a vocation à les représenter à son image afin d’apparenter ce qui le dépasse à sa compréhension.  Ainsi on ne cède rien à l’abstraite interprétation d’un pouvoir absolu. Les dieux  seuls ont tous les pouvoirs. L’homme n’en peut retranscrire qu’une caricature sujette aux contradictions. L’homme n’a pas la sagesse d’ assumer ces contradictions. Il tue pour les nier. Homère, lui, s’est bien gardé d’employer un ton affirmatif, contrairement aux livres saints. C’eût été une impiété !!

Les dieux, pour leur part, sont restés en retraits, loin de cette folie qui ne ressemble en rien  à leur nature imberbe et inchangée. Il n’ont pas besoin d’une résurrection pour être là, à jamais.

09:37 Publié dans spiritualité | Lien permanent | Commentaires (0) | |

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