13/07/2011
Lettre au français
Qu’es-tu devenu ? Un citoyen du monde au bon goût reconnu, sympathique et convivial ? Tu ne veux plus être cet ours du passé replié sur lui-même et terré dans ses clivages ? Mon bon français si délicat, mesuré, pondéré. Il n’aura pas fallu longtemps pour t’imprégner de cette manière d’être. Que tu es beau dans ces habits de cérémonie. Tu parles bien, avec des mots, en musique, impatient de plaire. Ta personnalité est bien parée, riche de toutes les nouveautés qui font bonne figure, avec ce petit soupçon de toi-même un peu faisandé qui nous vient du passé pour détourner l’attention, en amont de ce luxe ampoulé. Tu as fort bel écho en ton égo profond, réceptif aux invites de Dieu enfin sur terre à l’image du mieux-disant. Tu as mené à bien ta révolution sur toi-même, bradant tout pour l’image bénie et alimentaire d’un modèle porté aux nues, catéchisme de tes enfants. La société, tu ne veux pas qu’elle change. On s’habitue à voir la misère prospérer, loin de soi. Tes enfants te sauront gré de leur avoir évité ça. C’est encore grâce à toi. Il y a toujours eu des pauvres. Même le plus petit des énarques n’imaginerait pas une société humaniste sans travailleurs pauvres. Qui paierait la dette ? Tu vis pour toi et tout le monde te donne raison. La révolution, à d'autres!! Les solutions proposées sur des sujets racoleurs sont indignes de toi et ne viennent pas de gens dignes de foi. Pour être digne de foi, il faut être comme toi, axé sur soi, mais ouvert sur les autres, pour le folklore. Le folklore, c'est la paix garantie pour faire des affaires. La France profonde figée dans un passé qui ne revendique rien pour l'avenir!!
15:25 Publié dans philosophie et politique | Lien permanent | Commentaires (0) |
Le camp des saints
Nous vivons dans le camp des saints. Les saints ne sont pas mauvais. Ce qu’ils font de mal n’est donc pas mal. Juste nécessaire, et juste !! On retiendra donc juste ce qu'il est nécessaire de dire ou rappeler à charge de chacun d'en être l'apôtre et missionnaire. Force vous est de croire ou abjurez. Le mal n'a pas sa place là où l'ordre est amour.
11:50 Publié dans petite phrase, idée sage | Lien permanent | Commentaires (0) |
12/07/2011
Gauche, droite, en avant, marche!!
Alors petit français, que vas-tu choisir en 2012, la gauche ou la droite ?
Gauche droite, gauche droite, gauche droite, tous républicains, gauche droite, gauche droite, gauche droite, tous démocrates, gauche droite, gauche droite, gauche droite, je vous ai compris, gauche droite, gauche droite, gauche droite, épicentre de notre délicate ferveur, gauche droite, gauche droite, gauche droite, et après ?? Après nous le déluge disent les uns, après sera comme avant pensent les autres. Quoi qu’il en soit, le présent passe avant la perspective d’un futur prévisible. Le côté positif du présent ? La connerie n’est pas encore faite !!
10:55 Publié dans politique | Lien permanent | Commentaires (0) |
11/07/2011
Les morts sont bien vivants, heureux d'être.
C’est un fait, le plus commun de nos concitoyens est aujourd’hui capable d’avoir des conversations éclectiques et étudiées. Mais paradoxalement, il n’a plus la moindre idée arrêtée qui ne soit par convention, une position de principe vénérée de tous, éclairée comme par miracle. Or, cet intellect lambda, communicatif et exercé, est sclérosé jusqu’à l’âme dans tous les cas de figure que j’ai pu rencontrer. Le métier à tisser qui lui sert de trame est dramatiquement réduit en peau de chagrin. Son indépendance d’esprit n’est qu’un leurre sympathique et cocasse, son tempérament est de circonstance, et sa verve n’a pour elle que le rire qu’elle suscite.
Je n’ai aucun plaisir à discuter avec mes contemporains. Soucieux de ne pas déplaire, ils sont posés, courtisans, prévisibles, fuyants, séduits par leurs propres effets, rebelles sans tripes pour cuisine sans saveurs, fades comme la mort, enchantés chroniques, sceptiques boulimiques. Quant à leur libre-arbitre, il est anémique, toxico-traumatisé tout sourire, perdu dans ses nues, le cul entre deux chaises, bien chiasseux sous tout rapports.
Napoléon marchait au canon. Le contemporain lui, marche au baromètre des tendances qui puise son caractère obligé dans un arsenal de guerre aux vertus angéliques.
11:20 Publié dans Faits de société | Lien permanent | Commentaires (0) |
Hommage au Général Desportes
Un grand militaire est loyal mais pas forcément un valet!!
Article"atlasinfo.fr":
General-Desportes-La-strategie-d-attente-de-Kadhafi-pourr...
08:10 Publié dans Actualité politique | Lien permanent | Commentaires (0) |