03/04/2012
La France, c’est l’union sacrée des cœurs comme le mien
Lorsque j’étais enfant, je n’avais pas idée de l’adversité à laquelle j’allais être confronté par le seul fait d’aimer mon pays, par le seul fait d’être lié au peuple dont j’étais le fils. Mais au fil du temps, l’horizon s’est assombri. Les êtres chers qui m’entouraient révélaient leur misérable attirance pour de bas instincts, pour leur méprisable esprit terre à terre, dépourvu du plus modeste sentiment d’intérêt général. A mon grand désarroi, des courants d’opinion avaient donné le ton aux principes intangibles qui survivaient sous le masque de la caricature. Lorsque j’eus le bagage intellectuel suffisant, je fis un parallèle inquiétant. En 500 ans, grâce aux lois des hommes de pouvoir ambitieux et peu scrupuleux, le christianisme avait imposé son autorité sur un monde subtil et équilibré qui avait fait resplendir sa grandeur dans le temps, des siècles durant. Au final, tout avait été mis par terre au nom d’une idéologie qui promettait la résurrection et nous imposait l'inquisition. Or, comme la doctrine de Christ il y a 1600 ans, le bon sens n’avait pas de prises sur des idéaux destinés à renverser des valeurs au nom d’un humanisme béat et nivellateur. Cela ne devait-il pas nous faire réfléchir ? Les droits de l’homme pervertis n’allaient-ils pas à terme nous interdire d’être français comme nos pères l’avaient été si naturellement? N’allait-on pas au nom « d'un moindre mal » ressenti comme un bien grâce au nectar de l’oubli, me demander de défendre l’idéologie de Christ qui nous avait déjà tué une fois, pour éviter une seconde mort plus prosaïque et irréversible ? C'est nous, français libres en résistance, qui sommes crucifiés aux dogmatismes. Avec le temps, j’ai réalisé qu’aimer son pays n’était pas compatible avec des conceptions pour le moins contradictoires et dont les esprits malléables, lâches ou soucieux de plaire revendiquaient l’avènement. A L’évidence, la diversité dans sa conception totalitaire n’était que nihilisme. Pouvait-on demander à un peintre de dénaturer ses œuvres au nom d’un art moins restrictif, plus ouvert sur des conceptions non figuratives, et qui ne relèvent pas du talent propre au génie de l'artiste ?
Je me suis donc battu. De toutes mes forces. D’autres que moi n’ont pas idée. Et je continuerai jusqu’à mon transport au delà des cendres libératrices. Mais le plus paradoxal aura été de constater la prolifération des félons qui se plaisent en ennemis. Car le terrorisme intellectuel a perverti les cœurs. Pas le mien.
La France, c’est l’union sacrée des cœurs comme le mien.
10:40 Publié dans politique et religion | Lien permanent | Commentaires (0) |
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