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02/07/2012

Robert Brasillach, condamné pour l'éternité

Son procès, qui s'ouvre le 19 janvier 1945 devant la cour d'assises de la Seine, dure 6 heures. Il est condamné à mort le jour même après une délibération de vingt minutes. Une pétition d'artistes et intellectuels renommés, parmi lesquels Paul Valéry, Paul Claudel, François Mauriac, Daniel-Rops, Albert Camus, Marcel Aymé, Jean Paulhan, Roland Dorgelès, Jean Cocteau, Colette, Arthur Honegger, Maurice de Vlaminck, Jean Anouilh, André Barsacq, Jean-Louis Barrault, Thierry Maulnier etc, demanda au général de Gaulle, chef du gouvernement provisoire, la grâce du condamné. Le général choisit de ne pas commuer la peine prononcée, ce qui entraîna l'exécution de la sentence, le 6 février suivant. Brasillach fut fusillé au fort de Montrouge à l’âge de 34 ans et fut inhumé au cimetière de Charonne, dans le XXe arrondissement de Paris.

Le 5 janvier 2011, le célèbre magistrat Philippe Bilger publia un livre "20 minutes pour la mort. Robert Brasillach : le procès expédié" aux Editions du Rocher. Il y retrace le parcours de cet intellectuel sulfureux ainsi que son procès. Brasillach suscite toujours de nos jours la polémique. Bilger rejuge Brasillach, explorant comment le rédacteur en chef de "Je suis partout" a pu épouser la cause nazie et clamer son antisémitisme. Rappelant qu'il fut jugé sur ses écrits plus que sur des actes, et que survécurent les "profiteurs de l'Occupation, les trafiquants" ou les marchands de canons. Pour l'avocat général Philippe Bilger, que n'effleure pas un instant l'idée de réhabiliter Brasillach, ce procès fut indigne, un exemple déshonorant de justice expéditive.

-Extraits de Wikipédia-

14:18 Publié dans politique | Lien permanent | Commentaires (1) | |

Commentaires

Cette exécution fut réellement une honte que même les temps troublés où elle fut effectuée ne peuvent absoudre. Brasillach - qu'on le veuille ou non - reste certainement un grand écrivain : il suffit de relire "les sept couleurs" ou "comme le temps passe" pour s'en convaincre. Comme le dit Bilger, des "salauds" des deux camps s'en tirèrent à bon compte, eux. Heureusement, Céline sut se mettre à l'abri et attendre que les exactions de l'épuration se dissipent.
Les derniers mots de Brasillach face au peloton furent : "Vive la France, quand même !". Je ne pense pas que j'aurais eu la même dignité !

Écrit par : cepheides | 02/07/2012

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