18/09/2012
Assis sur mes braises, je cultive une foi ardente
Qu’a-t-on enlevé aux français ? La foi. D’abords la foi.
D’une part, la foi dans ses valeurs et dans sa cohésion en nous berçant d’illusions sur une société idéologique où le communautarisme revendicateur tue l’âme du peuple reconvertie de gré ou de force pour servir à l’établissement d’un dogme éradicateur.
D’autre part, la modération naturelle que l’on distinguera de cette modération de façade qui sert à l’entregent pour les besoins de sa propre com.
En effet, il convient d’être aveuglément croyant pour avoir la foi, aveuglément péremptoire en matière d’histoire pacsée avec la loi, aveuglément intransigeant en matière politique au nom du bien et du mal inquisiteur, aveuglément indifférent pour ne pas être compromis avec l’un ou l’autre de ces substrats d’intolérance morbide.
Dans le même temps, évoluant au cœur de ces modernes convivialités, le contemporain apprivoisé s’ouvre grand aux usages d’une sociabilité au zénith de toutes les coquetteries, au chapitre des mondanités démocratisées à la mode en veux-tu en voilà, et empruntées aux usages d’un républicanisme bon teint.
Qu'à cela ne tienne, assis sur mes braises, je ne vous quitterai pas sans vous citer un exemple de l’intolérance toute intellectuelle propre à l’intéressé appliqué à se présenter en l’habit d’un saint homme évolué.
Savais-tu cher lecteur que si tu ne crois pas en la vie après la mort, tu n’es pas croyant. Croyant, voilà bien un terme niais. Mettre en doute les saintes paroles, les saints écrits, la toute puissance et la bonté d’un Dieu si grand et rédempteur, voilà bien qui n’est point preuve d’une sincère et vive croyance !! Et bien soit. Je préfère de loin être pieux et libre de penser que peut-être, la mort sera une réelle délivrance. Les dieux, je les aime de mon vivant, et de mon vivant seul les choses ont un sens. Après, je m’en remettrai aux flammes, et peut-être, un coin de ciel m’accordera sursis qui vaudra éternité. Mais là encore, il faut avoir la sagesse d’en forcément douter, sans remettre en cause la bienfaisance naturelle des dieux, bienfaisance néanmoins soumise au règne sans partage des destins souverains.
14:46 Publié dans philosophie et politique, philosophie et religion | Lien permanent | Commentaires (1) |
Commentaires
en détruisant l'âme du peuple les gouvernant peuvent les menaient par le bout du nez.
Écrit par : virimage | 23/09/2012
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