07/12/2012
Manuel Valls, une machine à boniments pour bobos
Le ministre de l'Intérieur, avec sa diction à la François Hollande (mimétisme oblige) qui en dit long sur sa personnalité suiveuse et servile, s'est évertué à vanter son efficacité en récitant ses fiches. Il ne manque pas d'air !! Mais il manque singulièrement d'originalité politique si l'on excepte qu'il est membre du conseil d'administration d'une organisation musulmane. En effet, entre l'affaire Merah, les règlements de compte entre gangs à Marseille et les banlieues hors la loi, on se demande si le sens des mots ne lui échappe pas. Où est cette maîtrise de l'immigration dont il se dit le caïd en dépit des faits?? Maîtrise hypothétique qui lui permet de justifier le maintien de celle-ci à un rythme soutenu malgré la crise. C'est encore Mr Valls qui s'autorise à dire à Marine Le Pen qu'elle "n'est pas dans la réalité", "en dehors du monde"!! Pourtant, Mr Valls fait dans le déni de la réalité !! La réalité est que cette idéologie que défend Mr Valls et toute la classe politique ralliée au mondialisme, a pour vocation de dérouler d'incessants poncifs humanistes pour faire le lit d'une Europe racoleuse et esclavagiste, catin qui se remplit les poches sur le dos des peuples pris en otage par l'exploitation des bons sentiments obligés. C'est encore Mr Valls qui se permet de dire que Marine Le Pen est dans l'outrance. N'est-il pas dans l'outrance d'une démagogie qui nie l'échec d'une politique dont il poursuit la mise en oeuvre sans tenir compte du désaccord de bon nombre de français séparés de la communauté nationale par "une cloison étanche"?
Or, si selon les dires de notre ministre, la hausse du chômage ne peut être imputée aux étrangers, elle peut en revanche être imputée aux hommes politiques qui favorisent une immigration dont on ne peut nier le coût, qui n'est une immigration de travail que dans une moindre mesure, et dans une large mesure, qui profite au patron en faisant baisser les coûts de ce travail avec la bénédiction des syndicats bien-pensants. Contrairement à ce qu'affirme Mr Valls, ça n'est pas ceux qui contestent le bien-fondé de cette politique migratoire qui divisent les français, mais les appareils politiques qui se bornent à nous imposer un nouveau modèle de société sans nous consulter, contre notre volonté, au nom du rayonnement de la France qui sombre inexorablement.
Quant à la lutte contre le communautarisme, j'ai peine à imaginer qu'un français s'attachant à ses racines (qui ne sont pas forcément en harmonie avec les valeurs affichées par ce ministre carriériste) puisse être un jour taxé d'alimenter une forme de communautarisme. Car Mr Valls est flou sur la question comme sur bien d'autres. Il n'est pas flou en revanche lorsqu'il est question de prétendre qu'il y a une situation d'apartheid en France et que notre pays en serait responsable, et qui notre pays si ce n'est ce malheureux natif qui ne demande rien, mais qui n'est pas forcément le bienvenu dans les zones de non-droits. Il sera peut-être question un jour d'instruire nos enfants afin de mieux les intégrer là où la république a déserté ??
Bilan de l'opération : Naguère on avait la droite forte, aujourd'hui on a la gauche efficace. Prochaine épisode, le centre responsable ?
Face à cette nouvelle France ouverte sur le monde, pour ne pas dire offerte au monde, il y a bien-sûr la France rabougrie, outrancière, haineuse, le FN donc, coupable de reprocher à un ministre de privilégier l'accueil des étrangers au bien-être des français.
Pourtant, c'est Manuel Valls qui dans les allées d’une brocante, soupirait : «Belle image de la ville d’Evry...» Et demande à l’homme qui l'accompagne: «Tu me mets quelques Blancs, quelques white, quelques blancos.»
12:18 Publié dans politique | Lien permanent | Commentaires (3) |
Commentaires
Analyse totalement juste !
Écrit par : cepheides | 07/12/2012
Entièrement d'accord.
Écrit par : elléona | 09/12/2012
Bien d'accord avec toi... mare de ces politiciens dans leur costume de "bien-pensant", en permanence à la recherche de voies et de légitimité, qui se permettent de parler et penser à la place des peuples naïfs et soumis.
On en arrive aux tendances actuelles, où ce sont les minorités qui refont les lois parce que dans nos démocraties "dérivantes", leurs voies dans les urnes font la différence pour se maintenir sur le trône.
Je commence à comprendre un peu mieux mes cours d'histoire où des grandes civilisations se sont éteintes d'elles-même.
Félicitation pour ton blog qui mérite d'être diffusé largement.
Cordialement,
Christophe
Écrit par : Christophe | 09/12/2012
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