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11/06/2013

Médicament générique, business, arnaque et danger

Simple problème de conditionnement ?? ou business du médicament générique / multiplication de la sous-traitance à l'étranger / réduction des coûts à tout prix / problème de santé publique.

L’erreur de conditionnement du diurétique Furosémide produit par le laboratoire Teva, qui pourrait avoir abouti au décès d’un nonagénaire à Marseille, relance la polémique sur la fiabilité des médicaments génériques, a estimé dans une interview à l’AFP le DR Sauveur Boukris, auteur du livre « Médicaments génériques : la grande arnaque ».

« Cet accident ne m’étonne pas, on ne peut pas le mettre sur le compte de la fatalité….Il ne fait guère de doute que la fabrication à très grande échelle augmente les risques d’erreurs. Chez un génériqueur, on peut ainsi compter jusqu’à 15 à 20 étapes de fabrication depuis l’achat de la matière première, généralement en Inde ou en Chine, jusqu’à la vente en pharmacie, alors qu’il y en a rarement plus de 4 ou 5 pour les laboratoires qui fabriquent le médicament original (ou princeps). Pour réduire les coûts à tout prix, le génériqueur ne peut agir que sur la matière première ou sur la main d’œuvre. Il n’a donc pas d’autre alternative que de multiplier le nombre de sous-traitants lointains, et du coup, la traçabilité du médicament n’est plus garantie. Le fabricant de princeps a en général une seule unité de production et des sous traitants en France ou en Europe, ce qui facilite les contrôles ».

Les anomalies sont-elles plus fréquentes chez les génériqueurs ??

Oui, ils sont plus souvent mis à l’index…

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