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23/08/2013

Armes chimiques ou pas, l'Amérique joue les trouble-fêtes

Extraits d'un article "lefigaro.fr" :

En juillet dernier, le porte-parole du président Bachar el-Assad avait publiquement affirmé que le régime n'utiliserait pas d'armes chimiques en Syrie «sauf en cas d'agression extérieure».

Or, des opposants au régime, encadrés par des commandos jordaniens, israéliens et américains, progressent vers Damas depuis mi-août. Cette offensive pourrait expliquer le possible recours du président syrien à des armes chimiques. Une logique opérationnelle d'abord. Selon les informations recueillies par Le Figaro, les premiers contingents syriens formés à la guérilla par les Américains en Jordanie seraient entrés en action depuis la mi-août dans le sud de la Syrie, dans la région de Deraa. Un premier groupe de 300 hommes, sans doute épaulés par des commandos israéliens et jordaniens, ainsi que par des hommes de la CIA, aurait franchi la frontière le 17 août. Un second les aurait rejoints le 19. Selon des sources militaires, les Américains, qui ne veulent ni mettre de soldats sur le sol syrien, ni armer des rebelles en partie contrôlés par les islamistes radicaux, forment discrètement depuis plusieurs mois, dans un camp d'entraînement installé à la frontière jordano-syrienne, des combattants de l'ASL, l'Armée syrienne libre, triés sur le volet.

En effet, quel intérêt aurait eu Bachar el-Assad à lancer une attaque non conventionnelle au moment précis où il venait d'autoriser des inspecteurs de l'ONU à enquêter sur l'utilisation d'armes chimiques?

Syrie : l'operation anti Assad a commencé


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La Russie a jugé vendredi inacceptable les appels en Europe à faire pression sur l'ONU et en faveur de l'usage de la force contre le régime Syrien de Bachar al-Assad, après des informations selon lesquelles il aurait utilisé des armes chimiques.

"Dans ce contexte de nouvelle vague de propagande anti-syrienne, nous pensons que les appels de quelques capitales européennes à faire pression sur le conseil de sécurité de l'ONU et décider dés maintenant de recourir à la force sont inacceptables", a indiqué le ministère russe des affaires étrangères dans un communiqué, soulignant que l'attaque présumée à l'arme chimique dans la banlieue de Damas était "clairement une provocation" et que les rebelles "empêchaient" une enquête objective.

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