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27/08/2013

La mort, une boîte à idée pour les saintes doctrines

Nous sommes tous assurés de savoir un jour ce que la mort nous réserve. Pour ma part, quand le moment sera venu, je crois être en mesure de maîtriser mon appréhension.  Je me ménage une maigre hypothèse, mais la mort est à méditer avec lucidité. Est-ce si grave si rien ne survit de notre nature périssable ?? Les chrétiens et autres fanatiques illuminés de cet au-delà prometteur, vont se jeter sur l'os pour dire que les païens n'ont pas la foi. J'ai la foi chevillée au corps. Quel doux ressac que d'entendre leur fiel vanter mon innocence et ma raison gardée.

Pour l'heure, il convient d'entrer en scène afin de libérer mes proches des délires salvateurs qui vous dissuadent d'épouser la veuve, tout de noir vêtue. Les conduire à penser vrai, leur dire que mon amour sera vivant tant que leur esprit sera libre et fécond. Une seule promesse. Pour l'éternité, rien ne pourra nous enlever notre vécu. C'est le bien de chacun, perdu à jamais en l'espace consommé.

Sans la mort, Dieu ne serait pas le tout puissant colporteur d'un sauvetage à grande échelle qui lui rallie les foules. Contrairement à cette idée démesurée pleine d'ivresse, les divinités n'ont pas eu besoin de la mort pour capter l'âme des vivants. La beauté suffisait à nous rassurer !!

Je m'en remets donc à eux, mes dieux chers à mon coeur, pour m'ouvrir un ciel tant que mes yeux voient.

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