24/10/2013
"Komm Frau" ("Viens, femme"), de Bogdan Szumczyk
Un jeune étudiant des beaux-arts de GdaÅsk, au nord de la Pologne vient de mortifier les autorités russes en représentant avec un réalisme cru le viol d’une femme enceinte par un soldat de la glorieuse Armée rouge ! Selon ses dires, Bogdan Szumczyk n’aurait voulu exprimer que ses opinions pacifistes : "C’est un message de paix ", clame le jeune sculpteur qui a exposé sa sculpture, baptisée "Komm Frau" ("Viens, femme"), de nuit, le week-end dernier, sur l’avenue de la Victoire à GdaÅsk. La police n’a certes mis que quelques heures pour l’en faire disparaître, mais trop tard ! L’outrage était connu de Moscou.
"Je suis profondément choqué par cette incartade de l’étudiant des beaux-arts de GdaÅsk qui a insulté avec son pseudo-art la mémoire de plus de 600.000 soldats soviétiques, morts pour la liberté et l’indépendance de la Pologne", s’étrangle d’indignation Alexandre Alekseev, l’ambassadeur de Russie à Varsovie qui attend "une réaction appropriée" des autorités polonaises. Quant à l’œuvre, elle est jugée carrément "vulgaire" et "ouvertement blasphématoire" : un soldat cramponne la victime, sur le dos, les jambes écartées, lui tirant les cheveux d’une main et de l’autre lui plaquant un revolver dans la bouche.
"À GdaÅsk, c’étaient surtout des femmes allemandes, ainsi que des prisonnières déportées polonaises ou russes, qui ont ainsi été violées par des soldats soviétiques lors de la libération de la ville en mars-avril 1945. En Russie, le sujet est très sensible. Le rôle de "libérateur" de l’Armée rouge reste un élément-clé de la doctrine de l’Etat et une question de fierté nationale. Le thème des atrocités commises par des soldats soviétiques en Pologne et en Allemagne à la fin de la guerre n’a jamais été vraiment débattu en Russie où il reste largement tabou", lit-on dans les colonnes de la version française du Huffington Post, dirigée par Anne Sinclair.
Ce média n’est pas le seul à se risquer à évoquer les crimes de l’Armée rouge – et notamment la pratique du viol explicitement encouragée par Staline comme moyen de terreur contre les populations –, mais c’est sans doute moins par honnêteté historique que pour ternir l’image de la Russie, et surtout celle de son actuel président Vladimir Poutine.
2 millions de femmes violées par l’Armée rouge, on en parle ???
Les médias aiment bien Obama, on est pas prêt d'évoquer les crimes des Anglo-Américains !! France's love america !!!
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Traumatisme enfoui / Tabou : le mur du silence
Article libération.fr : Rouge cauchemar_
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Du blog "Héritage ancestral" :
10:10 Publié dans guerre, histoire | Lien permanent | Commentaires (0) |
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