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17/01/2014

Conscience identitaire : nous sommes une nation en pleine mutation

En France, rien ne s'est jamais fait comme Outre-Rhin. L'évolution est, non pas plus réfléchie, mais plus sujette à une prise de conscience fastidieuse, conditionnée par un parcellement géographique et spirituel très marqué, qui consent à n'adhérer à un principe d'unité que face à un péril extérieur identifié, et qui fédère des forces vives certes susceptibles, en retrait des manifestations futiles.

Mais la France d'hier et la vitrine vieillissante de ses schémas ancrés dans le temps renaissant, a fait don de son bénéfice capitalisé à l'avènement d'une France nouvelle, plus consciente de la composante substantielle de ses essences harmonisées aux accords de sa symphonie Wagnerienne. L'identité réelle de la nation est longtemps restée en suspend car elle n'était vécue sans transiter par des identités culturelles morcellées qui ne trouvaient d'unité que sous l'emprise religieuse associée à un marquage scolaire récité sans flamme. Il était temps de faire offrande au temple du coeur livré à l'expression spontanée de sa foi désenchaînée.

S'agissant de notre conscience identitaire, nous sommes aujourd'hui une nation en pleine mutation. Cela va dans le bon sens, mais pas forcément dans celui des flagellants ou inquisiteurs en transe qui souhaitent la fin d'un espoir qui les comble de désespoir. Dans cette grande migration, beaucoup de citoyens en perte de repères ou influençables resteront sur la touche. D'autres, parmi nos plus virulents détracteurs, choisiront la voie d'une confrontation annonciatrice d'orages. N'est que pur vice leur copulation prétendument républicaine avec un système déconstructeur qui tire profit du libre service d'un matériel humain déraciné de ses raisons d'être exigeantes et libératrices.

Je vous le dis sans prêter mon sérieux à l'emphase d'un rédempteur. Quel se révèle être notre irrésistible devenir ?? La montée en puissance d'une nouvelle nation fortement ancrée dans la conception émergente de son appartenance à une entité souveraine revendiquée, qui, jusqu'alors instinctive, est désormais résolue à s'imposer quels que soient les éléments déchaînés fatalement hostiles à notre épanouissement.

Le fait est que, ce que l'on peut appeler une évolution, est en fait un mouvement de fond d'une ampleur sans précédents. Il nous ramène des forges d' Hephaïstos une arme nouvelle en nos esprits trempés dans les braises ardentes d'une réalité vécue et ressentie jusqu'aux tréfonds de nos âmes enfin revenus aux solstices autour d'un même feu. Ce renouveau n'est pas un leurre sous l'effet d'une illumination, irraisonné ou idéal comme a pu être la contagion morbide d'une religion de l'amour supposée vraie, riche en promesses, et qui s'est finalement révélée intolérante, tortionnaire et réductrice. Cette aube nouvelle est garante de la pérennité d'un marché honnête avec les dieux qui nous ont conduits sur les chemins de la vie, car renaissance ne passe pas forcément par la mort, mais trouve son compte là où la vie reprend ses droits à ceux qui l'emprisonnent ou l'étouffent.

Le temps ne compte pas. Qu'est-ce que cent ans de domination ?? Nos empires passés ne comptent plus les siècles de gloire !! Le temps ne joue pas contre nous, contrairement à ce pensent, sûrs d'eux, nos haineux détracteurs qui se cachent derrière un appareil répressif et injuste. Notre calvaire est fédérateur. Nous avions besoin de cet aiguillon afin de reconnaître notre proximité ignorée. Notre détermination prend le temps à son compte.

En effet, le temps est compté pour ce système à bout de souffle qui utilise la force des lois votée en hâte et en comité restreint, contre le peuple banni de son propre libre-arbitre et sous-représenté.

14:21 Publié dans politique | Lien permanent | Commentaires (0) | |

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