30/04/2014
L'homme est un dieu mort, et un tombeau vivant
L’esprit est une caisse de résonnance pour l’âme. Si vous n’avez pas choisi le chapitre de l’émotion, qu’attendez-vous d’une âme aux ressorts si subtils ?? L'émotion par le prêche vaccine de l'émotion. L’église a tout fait pour détruire l’esprit. Elle a pris le nid et détruit les œufs, n’en conservant qu’un. Puis elle a mal couvé sa froide imposture et mis au monde une malédiction universelle des plus rachitique. Elle a engendré le glacial atavisme de l’esprit certifié conforme qui s’étrique et se mortifie. Elle en a fait la morale austère au service des lois noachides. Les hommes d’aujourd’hui sont des fantômes enchaînés à leurs certitudes, incapables de concevoir le monde par eux-mêmes. Ils donnent tous les gages de natures malléables et dépendantes. Ils sont devenus serviles et démonstratifs, trouvent l’honneur dans les compromissions, et s’attachent aux apparences autant qu’à l’esprit courtisan qui leur est dicté. Si vous voulez être aimé d’eux, il vous faut leur ressembler. Vous devez verser en libation à la carte mère d’un intellect formaté pour plaire aux stéréotypes diplomatiques.
Désormais, l’homme ambivalent couve sans œufs la bulle de ses chimères et de ses prétentions. Il est vide et intéressant, sans perspectives et brillant. Il est un dieu mort, et un tombeau vivant.
14:11 Publié dans philosophie et religion | Lien permanent | Commentaires (0) |
29/04/2014
J’ai redessiné le monde à l’image de mes pensées
La vie d’un homme se métamorphose au gré des révolutions existentielles qui conditionnent et impactent son adaptation sensible. Se reconstruire à l’occasion d’un renouveau participe à la formation d’une nouvelle strate dans la continuité et la rupture avec l’ancienne composante qui lui sert d’assise.
Tout part d’en soi. D’un désir enfoui aux confins de l’esprit, et dont on veut faire jaillir le feu pour conjurer la pâleur d’un monde en exil. J’ai préparé mon mental comme un alchimiste fabuleux avec ses fioles emplies de potions subtiles aux couleurs mécréantes. J’ai distillé ce nectar et venin dans l’abîme de mes sens profonds pour y élever des montagnes aux contours harmonieux. Une nouvelle vie a pris forme à son propre appel. Je me suis fait pasteur et, sous des traits affermis, conduis un cortège dionysiaque en des contrées nouvelles où l’appétit des autres ne trouve pas matière à satisfaction. J’ai trouvé le repos. Les conditions idéales à une ascèse. Et pourtant, la tempête gronde en dehors de moi. Elle aspire mon esquif si léger mais sûr. J’ai donc mis les voiles au départ de mon île assiégée, car il me faut aller au devant de l’épreuve. Le cœur léger car je suis un homme deux fois né. Le cœur armé, car j’ai pris les rênes de mon père. Son épée et sa force se sont joints à moi au nom de sa volonté. Je suis l’invincible archange de ma renaissance alors que l’on me voulait mort. Je suis fort car j’ai désormais un coin secret où me ressourcer. Ma tanière de Zorro. Le juste équilibre est encore l’alchimie à réaliser. Le bon dosage de mes fioles. La petite note qu’il convient d’ajouter pour trouver l’harmonie. Le temps participe à mon œuvre. J’ai redessiné le monde à l’image de mes pensées. Car je dois tout refaire. Je l’ai réadapté dans l’espace irréel des autres où les sources ont leur lit. J’ai posé mes empreintes sur son sol inculte aux idées. Car mes pensées n’ont pas la moindre idée. Elles sont un réceptacle et n’ont point de buts à poursuivre, d'esprits à convertir, de public à séduire. Je retrouve enfin un peu de moi-même et un peu d’un autre en instance d’être. Et de tout ça, j’en attends beaucoup. Un peu, beaucoup, pas du tout. Pas du tout, c’est le monde fermé pour ceux qui ont trahi ma confiance et ma candeur.
16:45 Publié dans poésie / Maxime Delettre | Lien permanent | Commentaires (2) |
18/04/2014
L'homme forge son destin. L'homme se réduit-il au suffrage ??
Les vertus les plus hautes ne feront jamais l’unanimité. C’est quoi les vertus les plus hautes ??? Le patriotisme. Tout le monde le revendique. Peu en sont les dépositaires. La démocratie s’appuie sur le nombre de suffrages. La vertu s’appuie sur la valeur de l’individu. A vous de vous forger une opinion.
Le suffrage est une fondamentale, les destins n’en tiennent pas compte. Les systèmes ne sont pas une constante de l’univers. Qu’y -a-t-il de constant ?? L’homme passera. Ainsi en va-t-il de nos utopies.
13:00 Publié dans politique | Lien permanent | Commentaires (1) |
14/04/2014
Merci à Florent Pagny
Merci à Florent Pagny pour sa chanson "Le soldat"
Une pensée, des mots justes, un touchant ressenti.
Florent Pagny révèle une fibre sensible qu'on ne lui soupçonnait pas, une gravité qui échappe si souvent à nos stars extraverties et soucieuse de leur affiche pour le moins fantaisiste et guimauve.
08:23 Publié dans guerre, histoire | Lien permanent | Commentaires (0) |
03/04/2014
Ne surtout pas restreindre la liberté de circulation !!
Face à l’épidémie sans précédent de fièvre Ebola en Guinée, il est dit que la France accroît sa vigilance !!!
Marisol Touraine, ministre des affaires sociales, nous rassure : cas suspects en France "A ma connaissance non, à l’heure à laquelle où je vous parle." "Il n’y a pas de raison pour l’instant de s’inquiéter particulièrement." "Il n’y a pas aujourd’hui nécessité de restriction des voyages dans les pays d’Afrique de l’Ouest où des où des cas suspects ou avérés ont été constatés." !!!!!!! "Nous avons alerté les médecins en France, pour que face à certains symptômes, ils pensent à cette maladie."
Il n’existe aucun vaccin ni remède contre ce virus hautement contagieux.
Nos responsables politiques toujours aussi irresponsables !!
10:23 Publié dans Politique et santé | Lien permanent | Commentaires (3) |
02/04/2014
Charles de Gaulle et le socialisme
18:53 Publié dans politique | Lien permanent | Commentaires (0) |
01/04/2014
C'est quoi le bonheur ??
Quand je regarde les étoiles, je me vide la tête. Ma pauvre tête !!
Quand je ferme les yeux, la nuit n’a pas d’étoiles. Un trou noir.
De ce trou, le jour me libère, mais je broie du noir et poursuis ma nuit.
C’est quoi le bonheur ?? Un réveil en fanfare. Une histoire à dormir debout. Un coin de chance dans un univers de rêve. Une savoureuse impudeur au caprice facile. L'exaltation d'un égo charmant en sa constellation.
18:43 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (4) |