28/05/2014
Quand l’humain sera chasseur et non gibier
Je suis tout feu tout flamme. C'est ma façon à moi de tout brûler pour conjurer. Comme un autodafé. Je ne me retourne pas sur un passé mort et vivant témoin de mon être si rudoyé par une certaine fatalité. Je m’attèle à l’humain épris d’un rêve qui défie les entraves du réel apparent. Et l'humain n'est pas seulement humain, ou bien peut-être l'est-il trop. L’humain comme animal que l’on surprend et qui disparaît dans la nature salvatrice d’une plénitude où j’aime à me rendre spontanément. J’apprends comme Tarzan à vivre dans la jungle des sentiments. Je cris en écho de mon âme. Seul entend l'animal en ce monde qui se dérobe à l'idée d'être senti par tous. De liane en liane, j’explore la diversité qui se donne à voir en et au-delà de cette dense végétation. Je lève les poings vers le ciel. Le réveil sonne et je cours travailler. Je serre les dents et desserre les poings. Je retournerai à mes lianes quand l’humain sera chasseur et non gibier.
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