29/05/2014
Que n'étais-je, amour aveugle, perdu à la vue
L'amour a rompu les amarres et loin du coeur
Il a jeté en mer toute trace de bonheur
Dans les bras du néant, j'ai trouvé un sentier
Parti comme une ombre, et sans être éclairé
En mon âme reclus, je me suis replongé
Si longtemps nous étions devenus étrangers
Sur une île, loin de moi, elle était exilée
Nu et vierge de moi-même, je suis allé léger
J'ai profité de son sommeil pour l'approcher
J'ai mis en les draps chauds de mon âme maîtresse
Toute l'adresse de mon art pour la bien réveiller
Au feu de mes baisers, je l'ai senti brûler
Mon désir nu lui a paru si épuré
Elle m'a laissé l'aimer en son intimité
En elle, inspiré, j'ai la joie d'un marié
Pour que de nos étreintes, mon désir renaisse
J'ai mis mes doigts dans ses cheveux filants d'étoiles
J'ai caressé son corps délié comme une effluve,
J'ai trouvé en l'inodore la pudeur des sens
Et dans l'or de ses sens, un trésor sans voile
Je me suis laissé, ivre, envahir par elle,
Ivre mon inconnu, cramponné à ses ailes
J'ai trouvé en son ciel quelqu'un d'autre que moi
Qui parcourait mon esprit, et gravait mes émois
J'ai cherché en ce monde l'amour éperdu
Que n'étais-je, amour aveugle, perdu à la vue
Il était en mon âme, amante résolue
12:42 Publié dans poésie / Maxime Delettre | Lien permanent | Commentaires (1) |
Commentaires
Magnifique poesie, la ,s accomplit le poete inspire que je connaissais deja auparavant ,mais qui vraiment la me touche particulierement,c est comme si une muse salutaire etait passee par la....Sublime etTres emouvant...je n aime pas,j adore!
Écrit par : Marie Antoinette | 29/05/2014
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