23/06/2014
As-tu vu la féline aux cheveux de jais ??
As-tu vu la féline aux cheveux de jais ??
Sa cambrure et maintien ont marié l’excellence
Son paraître et mutine ajoute en élégances
A la peau satinée de ses charmes déliés
Vois comme elle conduit la nature à l’aimer
Oh déesse égyptienne en ses pouvoirs sacrés
Oh déesse olympienne à l’extase dispensée
De sa bouche parfaite Aphrodite exhalée
Ressens-tu cette aura qui émane d’en elle ??
Et qui fouette tes sens esclaves et rebelles
Elle commande à ton âme de lui être fidèle
Donne assaut à ton cœur, gagne sa citadelle
Tu croyais en vaincu devoir rendre tribu
Mais douceur naturelle a montré sa bonté
En elle tu peux voir désormais ton salut
Et conduire son char au-delà des orées
14:52 Publié dans poésie / Maxime Delettre | Lien permanent | Commentaires (0) |
Moi l’aède des mers aux courants emportés
L’émotion est si forte, j’ai bien cru me noyer
Moi l’aède des mers aux courants emportés
La vague si douce haute en sa majesté
A submergé mon âme habile à naviguer
Le goût du bonheur est comme un aiguillon
Un souffle de vie dont l’amour est tison
A percé mon cœur en sa morte saison
Un printemps cueilli aux premières éclaircies
Saintes glaces en l’âme feu, désir ne mûrit
Les dieux font mystère du bienfait de leurs chants
Dont le son si clair ne connaît de ponant
Ils montrent les dessous d’une voie lactée
Où les sens ont le mors et le désir d'aimer
L’altitude en soi a le ciel au hublot
Le vertige étreint et ajoute au brûlot
Jette-toi du haut, ta nature est d’éther
Le feu qui te porte rend léger comme l'air
09:57 Publié dans poésie / Maxime Delettre | Lien permanent | Commentaires (0) |
22/06/2014
Les destins sont bien malins
Les destins sont bien malins d’oser tout bousculer
Ils se jouent de nos raisons d’être mortelles à souhait
Tout succombe à l’envie, soumis à leurs fantaisies
Pour renaître à la vie, l’existence refait son nid
L'émotion n'a de prise sur le fatal entêté
Ce destin solitaire qui prit dieu pour que mort louée
L’amour dément porte voix dans l’infernale chorale
Point de larmes à tes yeux, ouverts sur livre fermé
Un dieu sans âme est un maître pour l’éternité
Les cœurs comme rognons trônent sur sa table au souper
Les hommes prophètes appellent au festin sans croire mal
Sans croire mal, à mon sens, est le comble du péché
08:16 Publié dans poésie / Maxime Delettre | Lien permanent | Commentaires (0) |
13/06/2014
Je suis un guerrier sympathique et jovial
Je suis un guerrier sympathique et jovial
Mon arme est un verbe et l’amour mon cheval
J’embrasse mille contrées sous un ciel étoilé
Seul à méditer fort de la muse aimée
Regarde mes dieux dans les yeux de la vie
Le vide a jailli en aveugle assourdi
Le monde a prêté à la lune un voile noir
Le soleil caché pleure sous l’effet miroir
Un chevalier blanc a surgi de la nuit
Il montrait un panache pour tous relui
C’était lui le bel astre en un tour de magie
Le mort aux dehors si plaisant qui vous nuie
Brisez la façade d’un monde semblant
L’idée fort l’image vous combat par le flanc
Chassez ce vampire qui vous suce le sang
Qui paraît si pur et pend l’âme au couchant
Je sais ce fantôme plus mort que vivant
Maître des esprits fébriles voiles au vent
Je suis le guerrier sympathique et jovial
Ne redoute l’épine en la fleur du mal
14:33 Publié dans poésie / Maxime Delettre | Lien permanent | Commentaires (0) |