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23/06/2014

As-tu vu la féline aux cheveux de jais ??

As-tu vu la féline aux cheveux de jais ??

Sa cambrure et maintien ont marié l’excellence

Son paraître et mutine ajoute en élégances

A la peau satinée de ses charmes déliés

 

Vois comme elle conduit la nature à l’aimer

Oh déesse égyptienne en ses pouvoirs sacrés

Oh déesse olympienne à l’extase dispensée

De sa bouche parfaite Aphrodite exhalée

 

Ressens-tu cette aura qui émane d’en elle ??

Et qui fouette tes sens esclaves et rebelles

Elle commande à ton âme de lui être fidèle

Donne assaut à ton cœur, gagne sa citadelle

 

Tu croyais en vaincu devoir rendre tribu

Mais douceur naturelle a montré sa bonté

En elle tu peux voir désormais ton salut

Et conduire son char au-delà des orées

Moi l’aède des mers aux courants emportés

L’émotion est si forte, j’ai bien cru me noyer

Moi l’aède des mers aux courants emportés

La vague si douce haute en sa majesté

A submergé mon âme habile à naviguer

 

Le goût du bonheur est comme un aiguillon

Un souffle de vie dont l’amour est tison

A percé mon cœur en sa morte saison

Un printemps cueilli aux premières éclaircies

Saintes glaces en l’âme feu, désir ne mûrit

 

Les dieux font mystère du bienfait de leurs chants

Dont le son si clair ne connaît de ponant

Ils montrent les dessous d’une voie lactée

Où les sens ont le mors et le désir d'aimer

 

L’altitude en soi a le ciel au hublot

Le vertige étreint et ajoute au brûlot

Jette-toi du haut, ta nature est d’éther

Le feu qui te porte rend léger comme l'air

22/06/2014

Les destins sont bien malins

Les destins sont bien malins d’oser tout bousculer

Ils se jouent de nos raisons d’être mortelles à souhait

Tout succombe à l’envie, soumis à leurs fantaisies

Pour renaître à la vie, l’existence refait son nid

 

L'émotion n'a de prise sur le fatal entêté

Ce destin solitaire qui prit dieu pour que mort louée

L’amour dément porte voix dans l’infernale chorale

Point de larmes à tes yeux, ouverts sur livre fermé

 

Un dieu sans âme est un maître pour l’éternité

Les cœurs comme rognons trônent sur sa table au souper

Les hommes prophètes appellent au festin sans croire mal

Sans croire mal, à mon sens, est le comble du péché

13/06/2014

Je suis un guerrier sympathique et jovial

Je suis un guerrier sympathique et jovial

Mon arme est un verbe et l’amour mon cheval

J’embrasse mille contrées sous un ciel étoilé

Seul à méditer fort de la muse aimée

 

Regarde mes dieux dans les yeux de la vie

Le vide a jailli en aveugle assourdi

Le monde a prêté à la lune un voile noir

Le soleil caché pleure sous l’effet miroir

 

Un chevalier blanc a surgi de la nuit

Il montrait un panache pour tous relui

C’était lui le bel astre en un tour de magie

Le mort aux dehors si plaisant qui vous nuie

 

Brisez la façade d’un monde semblant

L’idée fort l’image vous combat par le flanc

Chassez ce vampire qui vous suce le sang

Qui paraît si pur et pend l’âme au couchant

 

Je sais ce fantôme plus mort que vivant

Maître des esprits fébriles voiles au vent

Je suis le guerrier sympathique et jovial

Ne redoute l’épine en la fleur du mal