23/11/2017
Tu sacrifies terre et peuple au veau d'or d'un droit du sol
Si le pays avait des yeux pour te voir
Toi le félon précieux, fat en ta bouche
Un volcan lui prendrait de vouloir rougeoir
Et brûler cette encre morte que tu couches
Hymne sans joie de ton cœur en son feu illusoire
Toi l'apôtre sans culte et dévot sans idoles
Le pays te sert d'enfer pour ta folie douce
Sacrifies terre et peuple au veau d'or d'un droit du sol
Rédempteur et tueur, entrave l'homme à ton attelage
Perfide terre d'asile, et qui promise à tous
Trahit nos pères, égrène notre héritage
Mais tu ne bougeras ce monde en te cherchant crédible
Terrorisme intellectuel contre esprit clairvoyant
Médite sur ta chute et nous formons rangs
Car l'imprévisible t'abattra, toi si prévisible
18:59 Publié dans poésie / Maxime Delettre | Lien permanent | Commentaires (0) |