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05/01/2011

La science évolue, mais l'homme?,,,,

Depuis l'avènement de l'idéologie humaniste, l'homme s'est plaçé au centre de l'univers. Paradoxalement, avec le temps, il est devenu de plus en plus insignifiant. Désormais, à force de flatter la souveraineté de son individualité, son mental surprotégé sacrifie à l’orgueil inquisiteur. Manifestement, l’élévation qui touche au spirituel n’est pas dans les préoccupations de l’homme dit évolué. Le calcul est au contraire un exercice pratique prisé qui  le grandit et le place au faîte de sa satisfaction personnelle. Dans le but évident de tout soumettre à ses appétits, le spécimen barbare de nos sociétés modernes a toujours grand soin de cultiver l’art de transformer les bons sentiments en armes de destruction massive grâce à l’alchimie de son mauvais esprit rompu aux intrigues. Sa présentation est en revanche irréprochable. Son attitude posée, sûre d’elle-même, sa mine de circonstance, lorsqu'elle n'est pas volontaire, se fait l’écho d’une sagesse ampoulée qui s’apparente au mimétisme. Mais à force de soigner la façade, l'esprit est absent et le coeur est malade. Plus rien en lui n'a vocation à servir ce qui est sincère ou vrai. En effet, derrière son humilité symptomatique, il n’y a pas plus arrogant, derrière sa droiture, il n'y a que forfaiture. En lui, les préjugés ne sont pas l’effet d’une mentale et humaine attraction naturelle, mais l’enracinement d’une maladie de l’âme. Un lierre spectral qui prend racine avec l’émergence du christianisme, et recouvre aujourd’hui de son linceul profane le cadavre d’une humanité laxiste, sectaire et doctrinale. Constamment soucieux de plaire à ses parrains, il rivalise de servilité auprès des forces de l’argent qui projettent un univers en trompe-l’œil, un assemblage hétéroclite d’idées fausses, d’interprétations abusives et de mensonges fabriqués à l’usage des esprits sans suite, faibles et corruptibles.

Effrayé par ce tumulte, celui dont la plainte est sans voix s'isole. Quant à celui qui s'ébroue, il n’aura pour suaire qu’un tissu brodé de contre-vérités.

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