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06/01/2011

Je ne suis pas pratiquant

A notre époque si chahutée socialement, une grande leçon de choses  passe de bouche en bouche sans jamais être démentie. Je l’ai si souvent entendue de la part de mes contemporains qui font plein usage de cette messe et dont la pratique répandue est un peu l’hostie du communiant. La leçon de choses n’est pas sans être méprisante à l’égard de celui qui ne communie pas. Elle est une noblesse parmi les pratiquants.

Cette leçon de choses est : « Il faut savoir se vendre pour réussir dans la vie »

L’épitaphe que l’on me prête de mon vivant est : « Il n’a pas su se vendre »

Pourtant, à qui veut l’entendre, je n’ai pas été sans dire : « Je ne veux pas me vendre ».

Comprenne qui veut au royaume des sourds ( j’entends par là simulateurs pleins d’ardeur).

 

C’est paraît-il se tirer une balle dans l’pied, que d'être soi-même.

 

En tout état de cause, il faut sacrifier au monde sans gloire du modeste troupier et refuser une victoire à portée pour le moindre mot dont on exige de vous la concession. Car, une fois la dignité entâchée, elle s'entâche à loisir et sans mal. Une fois le parjure validé, sans témoins et toute honte bue, la digue est enfonçée à jamais.

La dignité mérite de la plus haute vertu cachée.

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