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13/05/2011

Le pouvoir d'achat aux actionnaires

"Rétablir l'échelle mobile des salaires", autrement dit, indexer les revenus au cours de l'inflation. En d'autres termes, indexer les salaires sur l'augmentation des prix pour éviter la baisse du pouvoir d'achat. Cette mesure a déjà existé mais a été supprimée en 1982 par les "socialistes" reconvertis à l'économie capitaliste. Résultat : le pouvoir d'achat des salariés a fondu au profit de celui des actionnaires.
Les actionnaires aiment les socialistes!!

Débat FN / anti FN.Trés intéressant !! J'ai trouvé ça sur internet:

http://www.lepost.fr/article/2011/02/25/2417842_en-repons...

14:24 Publié dans politique | Lien permanent | Commentaires (0) | |

L'impératif de raison ou l'âme en exil

A l’exception du sage, les hommes et les femmes de l’ère prophétique ont eu besoin de raisons identifiables pour vivre et agir selon le code de l’âme. C’est pourquoi, lorsqu’a germé l’impératif de raison, la pensée nue s’est vêtue des oripeaux qu’on lui donnait. Consécutivement, elle ne se suffisait plus à elle-même. L’éclat du soleil dont notre ciel se glorifiait ne captivait alors plus la chaleur humaine censée pourvoir à son rayonnement. En l’espace d’un rien de temps, l’humain est devenu trop humain. Depuis cet avènement, l’impératif de raison ne quitte plus l’univers sur terre, plongé dans les chiffres et les mécanismes de son orgueil. C’est le lit de tous les maux, de toutes les contagions où l’homme demande tribut à l’âme. Ce règne de l’homme sur l’âme exige la reconnaissance de ses bienfaits, l’exposition de ses mérites, l’étalage de son adresse, ou bien encore la capitalisation formelle de ses exploits personnels sur sa propre condition. Il en va ainsi de l’homme talentueux dont le soucis intime est de ne pas se déplaire à la vue des autres. Rien ne freine plus alors l’ambition d’un homme plongé dans les ténèbres de son avarice, de sa morte conscience et de son absence de scrupules. Plus rien ne peut alors arrêter les mœurs redoutables de sa nature affamée.

Ainsi l’impératif de raison s’est érigé en maître incontesté ayant vocation à s’affranchir de l’âme. L’intellect a raflé la mise. A tel point que les hommes réceptifs à l’âme ne peuvent plus traduire leurs émois qu’à travers un mécanisme intellectuel pré établis sous forme de dogme. En définitive, l’âme est devenue inaccessible et les dieux sont devenus incompréhensibles. Dieu a raison partout où l’homme a décrété la religion à son image, dictée par le règne de son intellect revendicatif sous couvert d’une adaptation force soumission. La raison soumet alors le monde à son incontournable diapason, tribune au service de sa propre corruption sur l’autel renversé du spirituel moribond.

11/05/2011

Les lieux

Les lieux m'inspirent une vive émotion. Ils drainent un courant vieux de 3000 âmes, une aura de grandeur perdue, un foyer de présence accru, une infinité de sensations nues, l'intuition que l'infinité est là et nulle part ailleurs.

09/05/2011

La bonté culte tue le spirituel

Loin du cœur, la bonté semblait avoir créé un nouveau monde où s’exprimait le ton monocorde d’une délicatesse ampoulée, janus féminin d’un conformisme bon teint, modèle original d’une forme empruntée à l’art consommé d’un faire voir mondain aux accents populaires. Cette attitude conventionnelle, rehaussée d’une culture culte intentionnelle, se présentait comme une toile figée dans un cadre virtuel, aquarelle dont les tons pastels momifiaient vivants tous les entregents.

Derrière cette bonté aux accents privilégiés, aucune espèce de flamme n’égayait les esprits de mon temps. Le rayonnement des âmes phares n’avait pas même la chaleur d’un boisseau mort en feu. Le spirituel, chauffé au bioéthanol, cédait au luxe fade d’une satisfaction personnelle à se hisser haut sur l’échelle d’une excellence aux normes bien actuelles, pleine de bonté envers les êtres moins pourvu que dénués.

10:12 Publié dans philosophie | Lien permanent | Commentaires (0) | |