25/04/2012
Adel Abdessemed, l'art en suspension
A l’occasion des 500 ans de « la crucifixion du célèbre retable d’Issenheim », chef-d’œuvre de la renaissance germanique, Adel Abdessemed (artiste sic), 41 ans, né en Algérie et vivant à Paris, nous a pondu une œuvre intitulée « Décor » : Quatre Christs métalliques, à taille humaine, sont accrochés à un mur blanc comme en suspension, alignés sans leur croix. Ils sont tressés avec du fil de fer barbelé, ponctué de doubles lames tranchantes comme des rasoirs. « Ce matériau, le même que celui utilisé dans le camp de Guatanamo ou par la défense militaire des frontières, est l’essence même de la cruauté et de l’oppression », analyse Mme Goering-Hergott.
Afin d'évaluer la délicatesse de notre artiste, rappelons que celui-ci nous a fait la grâce d’une sculpture représentant le fameux coup de tête de Zinedine Zidane, en finale de la coupe du monde de football, en 2006.
« Adel avait découvert le retable lors d’un voyage d’études à Colmart il y a une dizaine d’années. Il avait été très impressionné par le corps lacéré du Christ, ses plaies en putréfaction.» explique Mme Goering-Hergott, conservatrice au musée Unterlinden et commissaire de l’exposition.
« Décor » exhalerait une violence à la mesure de celle que l’on peut ressentir devant la peinture de Grünewald, où le corps supplicié du Christ apparaît couvert de mutilations. « L’essence même de la cruauté »
L’art, le talent et le spirituel en moins, la névrose en plus !! Le psy n'est pas méchant, il faut y aller !!
Ce chef-d’œuvre sera exposé en octobre au centre Pompidou, après avoir transité par une galerie new-yorkaise. Malheureusement chez nous il ne transite pas et s'installe durablement dans l'esprit dénué ou mécréant.
Pour la route, un de ses chef-d’œuvre présenté à l’occasion de sa nommination au prix marcel Duchamp :
« L’œuvre, une voiture accidentée moulée en argile et cuite – rabat une mécanique de l ’humanité sur une matérialité brute. Practice Zéro Tolérance(le nom du chef-d’œuvre) est tout autant une masse, un poids, une (non) couleur, une texture. L’œuvre opère alors comme un poids de l’humanité dont on ne peut se défaire et auquel le visiteur est confronté dans un face à face obligé »
C’est qui le poids de l’humanité, j’ai pas bien compris !!
09:15 Publié dans Art | Lien permanent | Commentaires (1) |
Commentaires
faudrait peut-être faire du régime pour que l'humanité soit moins lourdes !
Écrit par : virimage | 25/04/2012
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