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17/05/2014

Le monde des autres est un brouillard opaque

C’est un baume pour le cœur ces larmes. L’âme s’épanche et se montre visible, chaude au goût. C’est une pure jouissance des sens en effervescence. Encore un met délicieux que l’on goûte seul. En présence des autres, c’est presque indécent. La plénitude est absente.

Or, la plénitude est dans la solitude, comme si le vide apparent occultait des trésors insoupçonnés. Voir, là où rien n'apparaît, sentir, là où tout se soustrait. La souffrance, là où l'espérance impose son errance, lorsque les attentes subtiles ont en soi une résonance qui n’est pas au diapason des distractions habituelles. Ce raffinement si cruel est, au delà de l'émotionnel vivier des agitations sensibles, une bénédiction de l’âme. Comme les larmes. Il faut cependant  garder à l’esprit que l’âme ne réside pas dans le monde formel qui nous sert de club « de mise en forme ». On a besoin de ce monde formel pour s’ébattre. Je l’ai longtemps rejeté parce qu’il n’étanchait pas ma soif d’absolu, mon irrésistible propension à vouloir ressentir ce qui est imperceptible , à tendre vers l’inaccessible, à souffrir par bonheur, lorsqu’il m'a été donné d’éprouver ce qu’aucun n’a la fibre ou l’envie.

Le monde des autres est un brouillard opaque aux promesses vagues et aux mises orthodoxes et inventées, qui ne se dissipe qu'à l'aube de la seconde naissance. Lorsque l'on voit à travers soi.

16/05/2014

Ne mange pas dans la main des autres

Si tu cherches l’amour, tu ne le trouveras pas. C’est lui qui alors te surprendras pour contrarier ta croissance nouvelle. Tu es seul et infériorisé ?? On te méprisera car tu consommes l’attention d’autrui pour un usage sans intérêt qui te dévalorise.

Loin des regards, plus près du cœur, ton devenir est dans l’imprévu que favorise ton détachement. Ne mange pas dans la main des autres si tu veux être toi-même.

commémorations du 6 juin / Devoir de mémoire et amnésie

Les commémorations du 6 juin évoqueront-elles les victimes civiles des bombardements anglo-américains ??

 

À l'approche du débarquement allié en Normandie, Hubert de Lagarde, résistant fondateur du réseau Eleuthère, déplore les bombardements aveugles de différentes villes françaises où les populations civiles sont durement atteintes : il s'élève "contre l'imbécillité criminelle de certains bombardements de l'aviation alliée qui exterminent des Français par centaines sans même atteindre des objectifs militaires", n'hésitant pas à qualifier ces opérations de "travail d'ivrognes", menaçant même de ne plus indiquer [aux Alliés] aucun objectif et de ne plus transmettre à Londres le résultat des bombardements.

 

10:23 Publié dans guerre | Lien permanent | Commentaires (0) | |

15/05/2014

Les libertés des populations autochtones misent bas

Article du site de "Gaelle Mann" :

Italie : maillots deux pièces interdits en présence de musulmans

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Affaire de la jupe nantaise : invitation a été faite aux garçons dans certains lycées de l'académie de Nantes, de venir symboliquement en jupe vendredi pour lutter contre le sexisme.

Dans le même temps, les femmes qui résident dans certaines banlieues ne peuvent en porter. La France et l'Europe du progrès !!

09:24 Publié dans politique | Lien permanent | Commentaires (0) | |

14/05/2014

C’est quoi un démocrate et humaniste ??

C’est quoi un démocrate et humaniste ??

Un dieu tyrannique en soutane.

En visite à Washington ce mardi, le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius a dit regretter que Barack Obama n'ait pas frappé la Syrie durant l'automne 2013.

Du désir spontané au désir épuré

Il n’est pas de ressenti plus oppressant que celui qui découle d’un impératif lié au devoir de s’exécuter sans la sève du désir spontané.

Tout ce qui motive nos agissements consentis doit être mû par le désir. Surtout pas d’obligation, principe, morale, convenance, ou autre transfert sans résonance.

La liberté d’être, c’est la liberté totale de commencer une chose et d’y mettre un terme selon l’expression de ses désirs épurés, expression d'une sincérité garante de l'âme.

10:02 Publié dans philosophie | Lien permanent | Commentaires (0) | |

12/05/2014

Pas de pitié pour la mort

Avant de penser à ce qu’il peut advenir de nous après une mort si nécessaire à l’existence de chacun, il convient de s’interroger sur la manière qu’il nous sera donné de prendre congé pour l’éternité. Dans un dernier geste à l’humanité, montrer que l’on a les ressources de faire place nette avec élégance. Facile à imaginer lorsque la question n’est qu’affaire de projection et que la santé ne nous met pas au pied du mur. La mort a plusieurs visages sur l’absence d’un corps insaisissable. Alors plutôt que d’affronter un ennemi plus fort que soi, je me suis imaginé lui faire une place de choix dans mes relations privilégiées. L’inviter à ma table, lui dédier un autel et lui faire des sacrifices. Ne surtout pas la flatter et lui jeter Dieu en pâture afin de lui montrer ma prévenance. Mais j’ai confondu la mort et le mal. La mort n’est pas le mal, elle est la nécessité, l’imparable destinée. Que ne pourrais-je pas lui donner un gage en m’adaptant à son tempérament fort et si intransigeant. Ne sommes nous pas semblables sur la forme ?? Point de formes et point de gage, elle prend tout et je ne suis pas pressé de tout lui donner pour me faire oublier d’elle au final. Qu'à cela ne tienne, peut-on se conduire en amis si je m'évertue à broyer du noir ?? La route n’est pas à double sens et la mort n’a pas d’amis. N’en ayant pas non plus, je croyais pourtant voir une communion d’esprit. La mort n’a pas d’esprit. Dois-je alors me manifester à elle par l’exercice d’une souffrance existencielle ?? La vie me l’interdit et l’amour me rappelle à lui, bien qu’il m’en coûte, lui qui m'a déjà tué une fois. Je suis donc condamné à ce baiser glacé fatal à l’étreinte de la vie. Il ne me reste que l’élégance à sauver de ce péril futur si présent à l’esprit.

Que les dieux me soient propices. Permettez-moi, oh mes dieux les plus chers, de conduire ma barque aussi loin qu’il me sera permis de garder les pieds sur terre. Pas de pitié pour la mort, elle ne sera donc pas mon amie.

08:46 Publié dans voeux pieux | Lien permanent | Commentaires (1) | |