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07/01/2011

L'homme oublieux

Sans qu’il se fut agi d’une résolution de ma part, je ne partageais plus le fruit de mes réflexions avec les hommes de mon temps. Naufragé sur une île, je vivais dans l’intimité avec moi-même et cultivais sans relâche le jardin secret de mon esprit, libre comme une âme de germain. Une âme belle comme une statue grecque, regardant la mer sur la grève éblouie par le soleil écarlate. Il n’était pas là question d’opinions. La raison était autrement plus profonde. C’était une question de caractère, de force d’âme, de sensibilité née. Rien ni personne, à ma connaissance, ne possédait le cœur assez ferme pour supporter le battement tumultueux de mon idéal sublime. Chez la plupart de mes contemporains oublieux, les émotions venaient de l’extérieur. Etablis sur de fraîches fondations, le mortier de leur âme s’évertuait à élever le mur qui les séparait d’eux-mêmes. Changés en pierre, ils se laissaient pervertir par la loi inquisitrice et le canon mortifiant d’un enseignement dominant.
A chaque pulsation de vie, ils ne répondaient pas.
Il fallait avoir l’âme bien accordée pour s’entendre jouer de la lyre d’Apollon.

06/01/2011

Je ne suis pas pratiquant

A notre époque si chahutée socialement, une grande leçon de choses  passe de bouche en bouche sans jamais être démentie. Je l’ai si souvent entendue de la part de mes contemporains qui font plein usage de cette messe et dont la pratique répandue est un peu l’hostie du communiant. La leçon de choses n’est pas sans être méprisante à l’égard de celui qui ne communie pas. Elle est une noblesse parmi les pratiquants.

Cette leçon de choses est : « Il faut savoir se vendre pour réussir dans la vie »

L’épitaphe que l’on me prête de mon vivant est : « Il n’a pas su se vendre »

Pourtant, à qui veut l’entendre, je n’ai pas été sans dire : « Je ne veux pas me vendre ».

Comprenne qui veut au royaume des sourds ( j’entends par là simulateurs pleins d’ardeur).

 

C’est paraît-il se tirer une balle dans l’pied, que d'être soi-même.

 

En tout état de cause, il faut sacrifier au monde sans gloire du modeste troupier et refuser une victoire à portée pour le moindre mot dont on exige de vous la concession. Car, une fois la dignité entâchée, elle s'entâche à loisir et sans mal. Une fois le parjure validé, sans témoins et toute honte bue, la digue est enfonçée à jamais.

La dignité mérite de la plus haute vertu cachée.

05/01/2011

La science évolue, mais l'homme?,,,,

Depuis l'avènement de l'idéologie humaniste, l'homme s'est plaçé au centre de l'univers. Paradoxalement, avec le temps, il est devenu de plus en plus insignifiant. Désormais, à force de flatter la souveraineté de son individualité, son mental surprotégé sacrifie à l’orgueil inquisiteur. Manifestement, l’élévation qui touche au spirituel n’est pas dans les préoccupations de l’homme dit évolué. Le calcul est au contraire un exercice pratique prisé qui  le grandit et le place au faîte de sa satisfaction personnelle. Dans le but évident de tout soumettre à ses appétits, le spécimen barbare de nos sociétés modernes a toujours grand soin de cultiver l’art de transformer les bons sentiments en armes de destruction massive grâce à l’alchimie de son mauvais esprit rompu aux intrigues. Sa présentation est en revanche irréprochable. Son attitude posée, sûre d’elle-même, sa mine de circonstance, lorsqu'elle n'est pas volontaire, se fait l’écho d’une sagesse ampoulée qui s’apparente au mimétisme. Mais à force de soigner la façade, l'esprit est absent et le coeur est malade. Plus rien en lui n'a vocation à servir ce qui est sincère ou vrai. En effet, derrière son humilité symptomatique, il n’y a pas plus arrogant, derrière sa droiture, il n'y a que forfaiture. En lui, les préjugés ne sont pas l’effet d’une mentale et humaine attraction naturelle, mais l’enracinement d’une maladie de l’âme. Un lierre spectral qui prend racine avec l’émergence du christianisme, et recouvre aujourd’hui de son linceul profane le cadavre d’une humanité laxiste, sectaire et doctrinale. Constamment soucieux de plaire à ses parrains, il rivalise de servilité auprès des forces de l’argent qui projettent un univers en trompe-l’œil, un assemblage hétéroclite d’idées fausses, d’interprétations abusives et de mensonges fabriqués à l’usage des esprits sans suite, faibles et corruptibles.

Effrayé par ce tumulte, celui dont la plainte est sans voix s'isole. Quant à celui qui s'ébroue, il n’aura pour suaire qu’un tissu brodé de contre-vérités.

Sécurité publique, la France à la dérive

L'humanisme conduit au chaos. Il laisse le champ libre à ceux qui en sont dénués. L'humanisme condamne l'innocent livré au bourreau qui peut disposer de la vie d'autrui sans risquer la sienne. L'humanisme n'a de considérations que pour ses impératifs moraux. Les pleurs des victimes ne sont que fatals contrecoups dont ils nous faut payer le prix afin d’être et rester humanistes. A jamais, il nous faudra donc subir le règne de la terreur pour sauvegarder un idéal totalitaire et complice qui valide l’existence et la pratique du récidivisme.

En matière de droit commun, le meurtre, le viol, le vol à main armée, le trafic de drogue et l'adultère sont passibles de la peine de mort en Iran, où les autorités estiment qu'une application sévère de la loi est indispensable pour maintenir la sécurité publique.

La loi iranienne est manifestement trés sévère avec l’adultère !! Trop sévère pour l'homme étranger à la loi corannique. Jamais trop sévère pour la religion officielle. Insupportable pour les trublions humanistes que l'on ne peut, cette fois, désavouer. Si la loi iranienne tenait à sanctionner ce qui m'apparaît n'être tout au plus qu'une faute, je pense qu'il existe d'autres peines qui laissent une possibilité de rachat au yeux du trés grand que l'on nous dit si bon.

04/01/2011

Bonne résolution pour 2011

Soyez vous-mêmes !!

Mais attention!!

Les bonnes âmes ont la foi mauvaise lorsqu'ils vous somment de ressembler à ce qui leur tient lieu d'apparence.

03/01/2011

2011, quel sera son cru?

BONNE ANNEE 2011

(Observer le calendrier chrétien, 1ère formalité de l'année)