25/10/2011
Quand la chasse à l'homme tourne au crime
Kadhafi voulait mourir en combattant dans sa ville natale. Sa volonté a triomphé. Mais le CNT ne sort pas grandi du mortel traitement infligé à son désigné dictateur, en violation des accords de Genève. Les alliés improvisés de la démocratie seront-ils inquiétés par leurs nouveaux amis? Pas au temps où les affaires vont commencer. Mais tout de même, les va-t-en guerre du monde libre semblent tous mal à l'aise face au dénouement de cette chasse à l'homme qui a tourné à l'horreur, presque doux tout à coup, prêts à abdiquer la désormais gênante casquette de chef de guerre qu'ils se disputaient la veille. Leçon de choses : Les régimes humanistes ont-ils condamné le lynchage du père et du fils ? Ainsi soit-il.
N'en déplaise, L'image de Kadhafi le guerrier restera ancrée dans les mémoires gênantes. Que peut-il y avoir de plus gênant encore? Kadhafi à l'Elysée en 2007, Kadhafi à la potence en 2011!! Au bout du compte, quelle image restera de ses détracteurs justiciers déguisés en apôtres? Apôtres ou amis d'un régime autoritaire comme le Qatar. Si généreux certes !!
Et maintenant? Cap sur l'instabilité chronique au bénéfice d'un régime islamique. La charia comme source de loi!! L'otan a t'elle été l'alliée de l'Iran contre le dernier samouraï?
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14/10/2011
le progrès? Parlons-en!!
Le progrès, c’est un peu comme la banque de dépôt et la banque d’affaires. Il y a le progrès réel et le progrès spéculatif. Le progrès réel, c’est le labeur et la persévérance de quelques-uns qui produit de grandes avancées. Le progrès spéculatif, c’est la somme des promesses des politiques et sauveurs comme on en a déjà connu, qui s’approprient les effets du travail des premiers au nom de la providence d’une modernité dont ils seraient l’expression accomplie, pour au passage nous vanter le produit qu’ils ont la charge et la grâce de nous vendre au prix du plus exceptionnel fardeau. De quoi nous parle-t-il au juste ? Eh bien de cette Europe que l’on nous présentait comme une chance, un progrès, et qui est en réalité un cauchemar et un purgatoire pour les modestes esclaves que nous sommes. C’est ce même progrès spéculatif dont la chrétienté se faisait la providence et le héraut dans ses débuts modestes mais ampoulés de promesses, pour en réalité déboucher sur la décadence et l’effondrement de l’empire, la ruine, le chaos, puis les conversions forcées, les tortures, l’inquisition et l’obscurantisme. Un peu ce que nous vivons aujourd’hui avec la toute bonne conscience de nos pseudo élites en messies sauveurs, et qui ont donné aux conversions forcées une portée salutaire et angélique, nonobstant la torture morale d’une idéologie contraignante, liberticide et commanditée par la nouvelle inquisition d'un empire ruiné aux relents d'un autre âge.
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13/10/2011
Collard / Belkacem - Aucune surprise
Maître Gilbert Collard, dont je salue le ralliement à la cause nationale s'est à mon goût, laissé piégé dans les travers habituels de la tentative de disculpation face aux accusations de racisme lancés sans cesse par le clone de Kosciusko-Morizet en la personne de Najat-Vallaud Belkacem, tous deux perroquets savants avides de reconnaissance et hautement ambitieuses. Mme Belkacem a t'elle, elle aussi, un bouquin à vendre? Il est un peu facile pour les valets du système de lancer des accusations infondées pour n'avoir pas à parler des affaires dans lesquels sont impliqués nombre d'élus de leurs appareils modèles. Pour ceux qui considèrent la France comme un champ de manoeuvres utile pour le déroulement de leur carrière, il est convenu de toute façon que se montrer favorable à la préférence nationale, c'est se montrer raciste. L'accusation ne tient pas, mais la calomnie ne choque plus les esprits. Offrez donc tous les gages possibles et imaginables, rien ne suffira jamais!! Encore convient-t'il, lorsque l'on est un si vilain zélateur de cette préférence maudite, d'être favorable aux naturalisations réussies à la mode Guéant. Est-il encore permis de s'interroger sur ce vivre ensemble que l'on nous impose et qui ne découle pas de la volonté du peuple consulté, mais de la volonté d'élus stipendiés qui simulent l'expression d'une ferveur républicaine au bénéfice de leur allégeance aux banques, aux lobbies et aux patrons du CAC 40.
Alors on en vient naturellement aux excès inverses pour tenter de se dédouaner. Maître Collard s'est donc plu à donner tous les gages possibles de sa bonne foi et bien au delà, au point de prendre le parti que l'on attendait de lui. Bien-sûr, cela n'aura pas suffi!! Partie de plaisir pour Mme Belkacem. Avait-il besoin de se défendre de quoi que ce soit pour déployer le drap blanc de sa vertu républicaine mise en doute?
Jusqu'à quand la politique politicienne exploitera t'elle ce puits sans fond de ressentiments aux arrière-goûts d'épuration? Encore un débat qui n'a pas été d'un grand secours pour conjurer la crise. Certainement pas le meilleur moyen de rassembler un peuple traumatisé par son passé, meurtri aussi longtemps que durera cette inquisition dispensatrice de respectabilité.
Lorsque l'on cherche à se mettre hors d'atteinte, on est une cible parfaite, dans le point de mire du chantage permanent.
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