06/07/2012
Jean-Marie Le pen n'est pas Obélix, il a l'intelligence en plus
Soop dans la presse. Jean-Marie Le pen aurait dit que sa fille est une petite-bourgeoise !! Pas Masterchefs les journalistes, l'assaisonnement est un peu fort en bouche !! En réalité, le portrait que Le Pen père brosse de sa fille n'est pas désobligeant, si les journalistes n'étaient là pour faire les gros titres d'un brin de phrase encore une fois sorti de son contexte.
Jean-Marie Le pen est en effet un homme issu d'un milieu simple, laborieux. Soldat, combattant, homme politique courageux, sa vie fut virile, à comparer à celle de sa fille, non pas privilégiée comme certains aiment à le dire et le faire croire, mais plus confortable, sur un modèle on dira petit-bourgeois, en somme, un modèle qui se prête bien à la critique. Petite-bourgeoise en effet sont devenues la plupart des générations nouvelles qui n'ont pas connues la rudesse de la vie austère de nos pères. Cependant, on ne saurait envier ces nouvelles générations qui auront d'autres défis à relever face à la démission des élites dévoyées. En tout état de cause, ce constat n'est pas un désaveu pour sa fille.
Les journalistes ont faims et soifs. Le fiel leur interdit toute impartialité suspecte. Avec hardiesse, ils s'empressent de dépecer tout ce qui peut rester de fierté dans le pays. Cette fierté, elle est dans la réaction à la décadence et à la démission. Les propos de Jean-Marie Le pen ont pour particularité de n'être jamais en odeur de sainteté. Tous démissionnaires, les reniés partout aux commandes d'un pouvoir confisqué par un système d'accords et d'ententes, assènent d'incessants affronts aux représentants bannis de l'Etat Nation. On en jugera par le procés fait aux "essayistes" malfaisantes, auteurs de ce qu'ils osent appeler une biographie de Marine Le Pen, et qui tourne au plébiscite de l'insulte par une presse aux ordres. Tous les reniés de la société mondaine les adorent. Le peuple, lui, reste béat. Il a perdu les élections, comme à son habitude. [Quant aux Mélenchonistes qui s'identifient un petit peu trop facilement aux intérêts du peuple qu'ils trahissent, ils n'ont pour seule ressemblance avec celui-ci que d'être âprement cocus, à l'exception des électeurs lepénistes qui sont royalement exclus]
Jean-Marie Le pen a le droit de railler l'élite parisienne qui préfère à son être " grossier" et "inquiétant", la bonne éducation de sa fille, fille de surcroit. Il a le droit de dénoncer l'image visqueuse qui plaît à ce pays en proie à ses démons, et sous l'influence des lobbys émancipateurs de l'esprit français.
Le Président d'Honneur du Front National au Times : "Mon image de diable s'est méthodiquement et avec ténacité imposée dans le monde politique français. Ma réputation d'antisémite a été créée artificiellement"..."Mais ce n'est pas Jean-Marie Le Pen qui est le diable à leurs yeux, c'est le défenseur de la nation"..."La stratégie de Marine est de fournir à nos adversaires le moins d'angles d'attaque possibles."..."Par exemple, tous ces courageux et dynamiques militants qui se sont fait remarquer parce qu'ils avaient le crâne rasé ont été écartés".
Mais pour Jean-Marie Le Pen, le FN n'a pas réellement changé et reste attaché à la défense de l'Etat nation contre la mondialisation, en général, et les "vagues déferlantes" d'immigrés musulmans, en particulier.
Citations extraites de l'article "lci.tf1.fr" suivant :
Marine Le Pen une petite bourgeoise pour son père
Il y a entre le vieux guerrier Gaulois et la Ripoublique tribunicienne, un indéniable fossé !!
Jean-Marie Le pen n'est pas Obélix, il a l'intelligence en plus. Mais il a cette même intégrité que notre héros préféré.
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05/07/2012
Bretons et Normands, peuples frères / Hommage à Camulogène
Christian Pacaud - Pierre Lance – Les normands sont-ils celtes ou vikings ?
Le nom d’un peuple, d’une nation ou d’une province est rarement choisi par les principaux intéressés. Comme les individus, les peuples sont le plus souvent nommés par leurs voisins, amis ou ennemis. Un peuple garde parfois le nom de son vainqueur, que lui-même tenait généralement d’autres vaincus. Et ce nom, bien évidemment, a peu de rapports avec le contenu ethnique du pays. Ainsi les Français, quoique tenant leur nom des Francs qui les envahirent lorsque s’effondra l’empire romain, n’ont jamais cessé pour autant d’être des Gaulois, nom que leur donnent encore aujourd’hui les Grecs, pour qui nous sommes les « Gallos »
[Pour exemple, moi je suis païen, les chrétiens m’ont apposé ce nom qui se veut péjoratif. J’en assume la lettre !! Je suis aussi Breton par mon père et Normand par ma mère]
Normands et Bretons / Celtes et gaulois
De l’enquête de Christian Pacaud, il ressort à l’évidence que, dans leur très forte majorité, nos normands sont des gaulois. On peut même assurer que la Normandie, qui faisait autrefois corps avec l’Armorique, appelée depuis la Bretagne, fut l’une des régions les plus fortement celtiques de notre pays. Au temps des Gaulois, on appelait « ARMORIQUE »(« territoire prés de la mer ») non point seulement, comme aujourd’hui, la presqu’île bretonne, mais l’ensemble des deux presqu’îles de Bretagne et du Cotentin. Les peuples de cette région formaient une fédération unie par des liens économiques et politiques, recouvrant tout le territoire à l’ouest d’une ligne Caen-Laval-Nantes. Cette fédération fut l’une des premières à combattre Jules César en –56 (après une soumission feinte apparemment destinée à gagner du temps) et l’une des premières également à rejoindre la coalition créée par Vercingétorix en –52. Or, dans les deux cas, les Armoricains furent aussitôt soutenus par les peuples couvrant le reste du territoire de l’actuelle normandie (Lexoviens de Lisieux, Aulerques Eburovices d’Alençon et d’Evreux, Calètes du pays de Caux, Véliocasses de Rouen et du Vexin, encore que ces deux derniers peuples fissent partie de la Gaule Belgique, elle-même acharnée contre les romains). Ceci tend à prouver déjà que toute cette région Bretagne-Normandie était fortement celtisée, et l’archéologie de l’âge du fer confirme ce fait, notamment par la découverte de nombreuses « haches à douille ». Ces objets, qui apparaissent en Europe avec la civilisation dite « de Hallstatt », dont le caractère celte ne fait aucun doute, corroborent la présence d’un fort peuplement celtique en Normandie. [La présence de Ligures ou d’Ibères en Normandie a été formellement réfutée]
Voici 4000 ans, les premiers Celtes arrivent en Gaule. Ils apportent avec eux le bronze. Le bronze est bien celtique et même proto-celtique (et non ligure), dans la mesure où la population qui répandit le bronze en Europe est celle qui prit par la suite le nom de Celtes, après Hallstatt et La Tène, centres d’expansion. Ce qu’on peut affirmer, c’est que depuis le début de l’âge du bronze (1800 av.J.C.) jusqu’à l’expansion des romains, les peuples métallurgistes du centre de l’ Europe n’ont cessé de recouvrir la Gaule en vagues successives et qu’ils portaient à coup sûr le nom de Celtes au Ve siècle av.J.C.) Hérodote place à juste titre le berceau de la première Celtique dans une aire géographique s’étendant du Danube au Rhin.
Qui sont-ils ? D’où viennent-ils ? Comme leurs prédécesseurs, ils arrivent d’Europe centrale et d’Allemagne méridionale, de ce grand creuset où s’est formée la première civisation européenne. Ils se nomment les Kymris mais sont des celtes tout comme les Gaëls qui les ont précédés. Bien que les Kymris selon Strabon, aient été moins blonds que les Gaëls, leur morphologie s’apparente nettement à celle du type nordique. Ainsi, l’aspect nordique de nombreux normands, dans lequel on veut souvent voir une origine scandinave, serait dû en réalité à leurs ancêtres Celtes Kymris. L’arrivée des Kymris va provoquer un certain « tassement » des populations précédentes, et probablement des conflits plus ou moins atténués par la fraternité de race et de culture. Au bout du compte, Gaëls et Kymris se mêleront et constitueront la nouvelle population celtique, avec prédominance des Kymris dans le nord-est, le nord et la région maritime comprenant l’actuelle normandie. L’implantation des Kymris s’étendit donc du Rhin à la manche et à la moyenne Loire et modifia la répartition des tribus celtiques sur l’ensemble du territoire. C’est ainsi que les romains retrouveront les Séquanes (primitivement peuple de la Seine) dans le Jura. Quant aux tribus qui habitent la Normandie, plutôt Gaëliques dans le Cotentin et Kymriques dans la vallée de la Seine, elles se sentiront toutes parfaitement unies et celtiques à l’arrivée de César qui ne pourra trouver aucun allié en Normandie, contrairement à d’autres parties de la Gaule.
Le celte est donc une symbiose entre deux grandes races, soit, d’une part, un élément nordique ou plutôt subnordique, et la race alpine qu’il ne faut pas confondre avec la race méditerranéenne, dont elle diffère énormément. Le méditerranéen est un homme léger, souple, gracile ; il a le crâne étroit et allongé (c’est-à-dire qu’il est dolicocéphale). L’Alpin, au contraire, est un homme trapu, robuste, un peu lourd ; il a le crâne large (c’est-à-dire qu’il est brachycéphale). On reconnaîtra aisément le type moyen du paysan français, et particulièrement celui du paysan normand comme du paysan breton. D’une façon générale les Bretons sont plus petits et plus bruns que les normands. Cela s’expliquerait par une plus grande présence d’Alpins en Bretagne. Mais par la couleur des yeux et la dimension crânienne, on s’aperçoit que Bretons et Normands sont logés à la même enseigne.
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Guerre contre César
César arrive en Gaule en libérateur. (le mot magique !!)
En effet, Les Eduens, en guerre contre les Séquanes, ont appelé les Romains car leurs belligérants ont appelé les Germains Suèves. Mais bientôt, Rome tentera de s'imposer. Sous prétexte d'alliance et d'amitié, les romains dictent leur conduite aux celtes. (Cela ma paraît trés actuel !!)
Les celtes commencent à réagir. Les premiers sont les belges. Ils lèvent contre Rome une forte armée qui comprendra 10.000 Calètes de Normandie. Toutefois, César a des alliés en Belgique : Les Rèmes et les Trévires (Reims et Trèves). Les romains sont vainqueurs. Les Armoricains se soulèvent rejoint par les autres tribus normandes et même les Morins et les Ménapes (Boulogne - St-Omer - Dunkerque) ainsi que des renforts venus de Grande-Bretagne. Le signal de la bataille est donné par les Unelles du Cotentin, tandis que les Lexoviens de Lisieux et les Eburovices d'Evreux mettaient à mort leurs sénateurs qui voulaient pactiser avec Rome. César envoya contre la Normandie 3 légions commandées par un de ses lieutenants Titurius Sabinus. Elles furent mises à mal et encerclées durant toute la campagne par les celtes normands que commandait le chef unellien nommé VIRIDOVIX.
Mais le grand combat naval qui opposa les Armoricains et les Romains fut perdu par la flotte vénète, et l'armée de Viridovix fut elle-même écrasée à Moncastre, dans les marais de Carentan. (-55)
Viridovix-le-vercingetorix-de-normandie
Malgré une nouvelle résistance des Belges, la mainmise romaine continua de s'appesantir sur toute la Gaule jusqu'au grand soulèvement dirigé par Vercingétorix (-52), auquel les tribus bretonnes et normandes participèrent d'un même élan.
C'est un vieux chef normand CAMULOGENE qui commandera les tribus de la Seine et combattra autour de Lutèce le fameux lieutenant de César, Labiénus, à la tête de 4 légions.
Hommage à Camulogène
Originaire de la Normandie actuelle, Camulogène est un vieillard mais il possède une profonde expérience militaire. Au lever du soleil, le combat commence dans la plaine de Grenelle. Les Gaulois, animés par l'exemple de Camulogène, se défendent avec la plus héroïque intrépidité ; pas un ne faiblit ni ne quitte son poste, mais ils sont taillés en pièces et Camulogène rend le dernier soupir au plus fort de la mêlée.
Aprés la défaite d'Alésia, les peuples bretons et normands, comme d'autres, tentèrent de continuer la résistance. Les Calètes, les Aulerques et les Véliocasses se joignirent aux Bellovaques de Beauvais et aux Ambiens d'Amiens et tinrent longtemps en échec 7 légions romaines grossies d'auxiliaires rèmes.
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Les saxons
Dés le deuxième siècle aprés J.C., les saxons commencent à s'enhardir sur les côtes de la manche et plus particulièrement dans l'estuaire de la Seine. Mais leur pénétration restera insignifiante, le pays étant fortifié par le "front de mer germanique" ou "littus saxonicum", s'appuyant sur des places fortes.
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Les Francs / Brouille entre Bretons et Normands
Au cinquième siècle, les Francs foulent le sol de la Normandie comme celui de presque toute la Gaule, repoussant dans certains endroits les "Gallo-Romains". Ainsi, dans le Cotentin, ceux-ci abandonnent le littoral et la région de Vallonia (aujourd'hui Valognes). Les Francs n'étaient pas assez nombreux pour occuper le pays et se contentèrent le plus souvent de s'approprier les grands domaines.
C'est toutefois à partir de cette époque qu'apparut une différenciation accrue - et parfois même une certaine animosité - entre Bretons et Normands. Mais ceci tenait à des facteurs politiques concernant les dirigeants et non les populations. En effet, dès avant l'arrivée des Francs, l'empire romain avait pratiquement abandonné la presqu'île bretonne et les Francs n'y entrèrent que très symboliquement. Peu après arrivèrent en bretagne les émigrants celtiques d'outre-manche, chassés à leur tour par l'expansion germanique et qui accentuèrent le particularisme breton en lui redonnant l'usage d'une langue celtique, au moment où la langue des Gallo-Romains était devenue un mélange d'ancien gaulois et de latin en pleine mutation. Bien que la Bretagne dut souvent reconnaître la suzeraineté des rois francs, elle resta pratiquement indépendante (jusqu'au IXe siècle où elle le devint complètement). La normandie étant au contraire complètement intégrée au royaume franc, la séparation fut accentuée et consommée par les combats qui opposèrent les francs et les bretons sur la frontière des deux provinces. A noter également que lorsque Rollon (viking), reconnaît en 923 Raoul de Bourgogne comme roi de France, ce dernier le récompense en lui donnant la région de Vernon, entre Seine et Eure, ainsi que Bayeux, Le Mans et Sées. Mais aussi, le duc de Normandie, Guillaume-Longue-Epée, fils de Rollon, obtint le Cotentin et l'Avranchin malgré la résistance des bretons !! Mais lors de la guerre entre le roi d'Angleterre Jean sans Terre et Philippe-Auguste, la noblesse bretonne et poitevine, alliée au roi de France, s'emparera du Cotentin et du Mont-Saint-Michel, tandis que ce dernier prendra Rouen le 24 juin 1204. Les deux corps feront leur jonction à Caen. Durant le conflit, les populations normandes étaient restées neutres et seuls quelques seigneurs avaient soutenus le duché. La majorité de la noblesse, d'origine française, indisposée par les méthodes de Jean-Sans-Terre, avait adopté la même attitude que le peuple.
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Les vikings
Les "rois de la mer" font leur apparition au début du IXe siècle sur les côtes de la Normandie. Regnar Lodbrog remonte la Seine jusqu'à Paris en 845 avec 120 drakkars (40 à 70 hommes par embarcation). Ils finissent par être battus à Brissarthe. 879 les verra de retour et Siegfried entre à Rouen le 25 juin 885. Charles le Gros leur cède la Bourgogne. En 890 et 896, les incursions des vikings se heurtent aux troupes de Charles le Simple. Rollon, essayant sans succés d'assiéger Chartres, conclut avec Charles le traité de Saint-Clair-sur-Epte qui lui livra Rouen, Evreux et Lisieux et en fit le vassal du roi de France à la tête d'un duché indépendant. En dépit d'interventions scandinaves victorieuses, les "normands" (vikings) s'assimilèrent de plus en plus aux français. Richard 1er, complètement francisé, aida Hugues le Grand à instaurer définitivement la dynastie capétienne et dés lors, les rois de France et les ducs de Normandie se soutiendront mutuellement.
Il est difficile d'évaluer dans quelle proportion les invasions Vikings avaient modifié l'ethnologie du pays. les scandinaves n'ont jamais pu être trés nombreux. Leur plus grande armée, celle de Siegrfried, n'aurait pas dépassé 40.000 hommes. Selon Emile G. Léonard, "on ne peut parler précisément de l'influence ethnique des Nordiques en Normandie". Mais en outre, le caractère aventureux et guerrier de ces marins-pirates, transmis à leurs descendants, ne pouvait que limiter leur sédentarisation et les pousser à de nouveaux départs. Et de fait, les vikings iront bientôt, dés 1016, se tailler des principautés dans l'Italie méridionale, en 1050 combattre les musulmans en Espagne, puis leur enlever la Sicile par une guerre de trente ans (1061-1091). Lorsque Robert le Magnifique meurt loin de la Normandie, son fils Guillaume (appelé plus tard "le conquérant") n'a que huit ans et les vieux "normands" (vikings) en profitent pour attaquer ses partisans. Ils chargeront au vieux cri païen germanique "Thor aïe" (Thor aide), mais ces scandinaves seront battus. Comme on l'aura compris, le pouvoir en Normandie est désormais entre les mains d'anciens vikings gallicisés baptisés normands. Cependant, les descendants de Vikings n'auront de cesse de conspirer. Chassés par les Anglo-Saxons d'Angleterre, ils reviendront lors de la conquête de celle-ci par Alexandre aidé par les forts contingents des barons de Normandie, Normandie qui se vida d'une bonne partie de ses vikings. Les Bretons, qui se souvenaient sans doute avoir été chassés d'Angleterre par les Saxons, prirent part à l'expédition. Les troupes du roi Harold ayant dû faire face à un autre débarquement, norvégien celui-là, ne purent empêcher à temps celui de Guillaume et furent battus à Hastings le 14 octobre 1066. Guillaume déposséda tous les Anglo-Saxons qui avaient pris parti contre lui et s'adjugea 1422 domaines tout en distribuant 60.000 fiefs à ses normands vikings. Dés lors, Guillaume devint beaucoup plus roi d'Angleterre que Duc de Normandie. Toujours guidés par leur goût de l'aventure, les "rois des mers", dirigés par Robert de Normandie, fournirent un fort contingent lors de la première croisade (1096 à 1099).
La Normandie Viking avait vécue.
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La guerre de cent ans
En Normandie, l'assimilation se fera pendant la guerre de cent ans. Les anglais auront les succés militaires que l'on sait, mais susciteront une forte résistance patriotique en Normandie. les opposants irréductibles à l'invasion anglaise se trouvaient surtout dans la noblesse d'origine française et le peuple. La Normandie devint le théâtre d'une guérilla incessante. Les pro-Anglais furent appelés par le peuple les "Français reniés"[On n'en manque pas de nos jours !!]
Les milices communales participèrent activement à la lutte contre l'envahisseur. Alain Blanchard, à la tête de la milice de Rouen, résista héroïquement aux Anglais. Henri V ayant pris la ville, il fit pendre Blanchart (19 janvier 1419). L'exemple de Jeanne d'Arc fortifia, comme partout ailleurs, l'esprit de résistance. Des bandes paysannes, auxquelles se mêlent parfois des gentilshommes, se forment dans les forêts du pays et harcèlent les Anglais. En 1432, un certain Ricarville enlève le château de Rouen et manque de prendre la ville. Sous les ordres du roturier Cantepie et du Sire de Marville, 12.000 paysans assiègent Caen en 1434. Jean de Grouchy, commandant 104 partisans, reprend Harfleur par escalade en 1434. Au Mont-Saint-Michel, les nobles du Cotentin commandés par Louis d'Estouteville résistent à un investissement de plus de dix ans et à des assauts anglais forcenés de 1424 à 1434. Ils sont ravitaillés de nuit par le pêcheur Yvon Prious dit "Vague de Mer". Le paysan Le Caruyer en Pays de Caux et un nommé Boschier dans le Val de Vire soulèvent les populations. En 1440, un capitaine de Charles VII, Robert Floquet, reprend la ville d'Evreux. Débarquant du Mont-Saint-Michel, d'Estouteville enlève Granville à l'ennemi. En automne 1449, Arthur de Bretagne et son neveu reprennent le Cotentin et le Bâtard d'Orléans la Haute Normandie. Le 29 octobre, le soulèvement des Rouennais oblige la garnison anglaise à se rendre. Une armée de secours débarquée à Cherbourg est battue à Formigny le 15 avril 1450 et la reconquête s'achève rapidement par la reprise de Caen le 24 juin et de Cherbourg le 12 août. L'anneau ducal est solennellement brisé en séance de l'Echiquier de Normandie le 9 novembre 1469.
La Normandie reprend sa place dans la Gaule, devenue la France.
12:37 Publié dans Histoire et anthropologie | Lien permanent | Commentaires (3) |
04/07/2012
Insulteurs prévenus / suivi de lettre aux transfuges
Caroline Fourest et Fiammetta Venner sont jugées pour diffamation et injures au tribunal correctionnel de Paris pour une biographie publiée en juin 2011 chez Grasset. L'éditeur Olivier Nora est également poursuivi. Sont visés par cette biographie Le Pen père, Le Pen fille et conjoint. On ne saurait que trop rappeler ce qui motive la plainte des Le Pen père et fille.
Les auteurs de l’ouvrage visé dépeindraient Le Pen père comme un personnage raciste, antisémite et cupide. Quant à la fille, elle serait dépeinte comme une fainéante aux capacités limitées, tout comme son compagnon utilisant un vocabulaire raciste. Pour couronner le tout, d'aprés "lefigaro.fr", parce que Le Pen père a choisi comme parrain pour sa fille Henri Botey, l’ « Emperereur de Pigalle », les auteurs se permettraient de lier le FN au grand proxénétisme. Enfin, les auteurs auraient utilisés d'anciennes interviews de la mère de Marine Le Pen, Pierrette, parues en 1988 dans les revues "Globe"et "Rolling Stone"où elle disait notamment que ses filles avaient été élevées par leur père dans un "antisémitisme primaire". [Cet épisode présenté dans le livre comme une "vengeance de Pierrette Le Pen au moment du divorce" permet manifestement aux auteurs d'en parler dans le but d'appesantir le portrait des personnes décriées tout en se dédouanant d'en faire une accusation. Caroline Fourest et Fiammetta Venner auraient presque eu de la compassion pour Marine Le Pen lorsqu'elles évoquent que celle-ci en aurait beaucoup souffert. On ne s'y trompera pas !!]
A cela s’ajoute la collaboration de transfuges du FN aigris et acerbes, comme peuvent l’être tous les transfuges de l’histoire.
Citons-en un à propos de la fille : « Je la trouve mal-élevée, dilettante, tire-au-flanc, désinvolte et hystérique ». « Un animal politique, la gamine ? Les bras m’en tombent. Un teckel aussi est un animal ». « Un potentiel ténor du barreau ? Laissez-moi rire. La gamine, c’est le Montebourg du FN ! »
Le tribunal se laissera-t-il envoûté par Mes Richard Malka et Georges Kiejman, animateurs d’un show ayant vocation à mettre tous les rieurs dans le camp des intellectuels qui font profession d’outrager. Même Stéphane Durand-Souffland, auteur d’un article du "figaro.fr" semble prendre bien du plaisir au jeu, au détriment de la plus élémentaire morale, allant jusqu’à considérer qu’il est quelque peu audacieux de poursuivre en diffamation des « essayistes » tel que Caroline Fourest et Fiammetta Venner.
Le tribunal jugera, mais je crains que la gravité des insultes ne soit fonction de la qualité des insultés !!
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Au passage, je tiens à laisser un message à l’adresse de tous les transfuges de l’histoire qui tuent leurs idéaux dés que l’homme perd son contrôle pour de plus bas instincts trop humains.
Moi aussi j’ai été pendant bien des années un grand militant du FN, responsable d’un arrondissement de Paris. Membre de la sécurité rapprochée (DPS). Mais parce que je ne demandais rien, je l’étais officieusement au plus grand bénéfice des officiels qui participaient aux rapports d'activités, et qui se plaisaient à vanter les résultats obtenus au prix de nos efforts dans leur intérêt propre. En effet, à l’époque, j’organisais les expéditions militantes avec une fine équipe de filles et de garçons dévoués. En leur compagnie, je passais mes nuits à coller des affiches alors que j’exerçais un métier le jour. Mais aussi, je vendais seul des journaux sur les marchés les plus exposés et boitais des tracts, assurais la sécurité des meetings, participais à la tenue des stands lors des manifestations diverses et variées.
Et que s’est-il passé ??? A l’époque, le FN avait encore le droit d’être représenté au salon du livre. Or, pour la première fois, j’ai demandé à un responsable du bureau politique une petite faveur : l’autorisation de présenter mon ouvrage autoédité sur un petit coin de table réservé aux écrivains engagés de ma sensibilité.
La réponse fut non seulement négative, mais j’ai subi un affront qui m’a meurtri. Lorsque je me suis indigné en faisant valoir (pour la première fois et à contre-coeur) que je n’étais pas sans me dévouer et qu’il était assez désobligeant de se voir exclu d’une manifestation où j’émettais le souhait d’exister, la grande dame fort en gueule, membre fondateur dont je tairais le nom, aujourd'hui transfuge à son tour, m’avait dit ne pas me connaître et ne pas me compter parmi les effectifs du parti. Je n’étais rien. Je n’avais officiellement rien fait. Je n'avais pas existé !!
Et bien voyez-vous transfuges, vous avez donné, vous avez eu, vous avez tout renié au point de vous associer avec la lie de la société intellectuelle française. Je juge sur acte. Ceux que vous insultez sont blanchis à mes yeux. Pour ma part, au contraire de vous, j’ai tout donné, je n’ai rien exigé, je n’ai rien eu, j’ai été injustement offensé, mais je n’ai rien renié. Je n’ai pas retourné ma veste, je n’ai pas œuvré contre ceux qui m’ont fait affront. Je reste fidèle après avoir surmonté mes désillusions !! Peut-être en effet faut-il être un "gens du barreau" pour voir ses actes reconnus. Avec pareille qualité, on peut même bien figurer sans prendre sa carte et faire la fine bouche. Moi je suis fils d'ouvrier, un coup de pied au cul pour mes prétentions, quoi de plus banal !! Mais je n'ai pas bougé, ferme sur mes positions !!
Je n'aime pas les transfuges, à plus forte raison lorsqu'aprés avoir été gratifiés d'une fonction honorifique, ils renient leur serment et défilent à la barre, trop heureux de lyncher publiquement la famille Le Pen. Sans retenue, ils sont prêts à soutenir les tenants d'une cause qu'ils ont jadis combattu, et ce, au détriment de leurs anciens amis outragés qui leur avaient jadis accordé leur confiance.
Ils sont le miroir de la vanité humaine.
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03/07/2012
Le courage des serbes, exemple pour les français
Plusieurs centaines de serbes ont bloqué pendant quelques heures mardi les principales routes du nord du Kosovo pour protester contre la décision du Groupe international d’orientation (ISG) ouvrant la voie à une « pleine souveraineté » du Kosovo en septembre.
« Nous n’accepterons pas les institutions du soi-disant Etat du Kosovo, à aucun prix et personne ne peut nous y forcer » a déclaré un responsable des serbes du nord du Kosovo, Radenko Nedeljkovic, en marge de ces manifestations.
15:07 Publié dans politique internationale | Lien permanent | Commentaires (1) |
En prime, j'ai la nausée !!
Texte inspiré d'un article de presse "lci.tf1.fr" :
De nombreuses personnalités, notamment des hommes politiques, se sont interrogées lundi sur la pertinence de verser aux joueurs de l'équipe de France une prime, sur fond de crise et de mauvais comportement de la part de certains Bleus à l'Euro-2012."Aujourd'hui effectivement, nombre de français doivent se poser la question de savoir pourquoi on paye des gens qui respectent aussi peu leur public", a déclaré lundi un proche du président et du Premier ministre sur Europe 1. "Quand on a des Français qui souffrent autant des questions de pouvoir d'achat et qui voient des joueurs qui vont empocher quand même 100.000 euros à l'issue de cette compétition, les voir ensuite mépriser leur public, c'est très douloureux. (Note personnelle : Mépris du public certes, mais surtout de la France. Toujours est-il, face à la pire des attitudes, nos pieux responsables ne font jamais sans la petite flatterie qui va toujours de pair avec un reproche qui perd trés vite de son tranchant) On peut attendre mieux d'une équipe de France qui nous a aussi parfois habituée au meilleur", a ajouté ce responsable. (" Mondial 2010 par exemple ??)
En attendant, le président de la Fédération française de football Noël Le Graët a dit que les joueurs doivent être punis, mais il ne souhaite pas qu'on en fasse des victimes !! Et il ajoute : "La commission ne sera pas non plus une commission de censure importante puisque le futur sélectionneur aura le choix de les convoquer ou non". [Qu'auront-ils donc à craindre de Didier Deschamps??] Enfin, ils seront convoqués devant le conseil de discipline dans les délais les plus courts... aprés leurs vacances !! [Peut-être même seront-ils suspendus pendant celles-ci ] Interrogé sur l'éventualité de matches de suspension, le président de la FFF a répondu : "Non, ça ne me paraît pas raisonnable". Noël Le Graët est raisonnable.
Allons faire un tour chez nos voisins histoire de réaliser ce que nous sommes devenus. Chez les sélections italiennes et espagnoles, la question des primes englobe le principe de solidarité. Dans la Squadra Azzurra, il y a eu un consensus. Selon la Fédération italienne, tous les joueurs "ont manifesté l'intention de reverser leurs primes de l'Euro aux victimes des tremblements de terre en Emilie-Romagne" survenus les 20 et 29 mai, qui ont fait 25 morts et causé pour plusieurs milliards d'euros de dégâts, 15.000 personnes ayant notamment dû abandonner leur domicile.
Du côté de la Roja, une partie de la prime de chacun sera reversée pour les différents travaux des installations sportives de la cité du football, où ont lieu les rassemblements des équipes nationales. En cas de victoire en finale, les joueurs espagnols recevront des sponsors tout de même 300.000 euros chacun, soit 20% de plus qu'en 2008 lorsqu'ils avaient été sacrés une première fois. (Indécent vu la situation économique et sociale de l'Espagne !!)
Chez les Portugais, en revanche, l'éventualité d'un renoncement de prime ou d'un versement solidaire n'a pas été évoqué. L'équipe de France, éliminée samedi en quart de finale par l'Espagne (2-0), a quitté l'Euro-2012 en présentant un bilan sportif pour le moins mitigé: avec deux défaites, une victoire, un match nul. Mais, en prime, se sont ajouté les insultes de Samir Nasri contre des journalistes ( Samir Nasri à un journaliste de l’AFP : « fils de pute ») , un comportement répréhensible de certains autres comme Hatem Ben Arfa, Jérémy Ménez, mais aussi Yann Mvila. Sans compter, le retour dimanche en France sans que la grande majorité des joueurs prennent la peine d'aller saluer la cinquantaine de supporteurs qui les attendaient à l'aéroport du Bourget. Autant de manquements qui laissent une image toujours brouillée des Bleus deux ans après le traumatisme du Mondial-2010 et la grève de Knysna.
Le foyer Notre-Dame des sans-abri, une association caritative lyonnaise, demande aux joueurs de l'équipe de France retenus pour l'Euro-2012 de lui verser "tout ou partie" de leur prime de 100.000 euros chacuns afin d'aider les "plus pauvres", ceux qui en ont réellement besoin".
"Sachez que 100.000 euros, c'est 2500 nuitées assurées cet hiver pour des personnes sans abri. C'est encore 22.000 repas servis", plaide l'association dans un courrier également adressé lundi au président de la Fédération française de football Noël Le Graët, dont copie a été envoyée à la presse.
Pour l'heure, la question risque bien d'être quelque temps en suspend, les primes de l'équipe de France étant gelées. "C'est de l'argent bloqué qui sera peut-être redistribué, peut-être pas" a fait savoir M Le Graët.
On connaît la suite !!!!!
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02/07/2012
Robert Brasillach, condamné pour l'éternité
Son procès, qui s'ouvre le 19 janvier 1945 devant la cour d'assises de la Seine, dure 6 heures. Il est condamné à mort le jour même après une délibération de vingt minutes. Une pétition d'artistes et intellectuels renommés, parmi lesquels Paul Valéry, Paul Claudel, François Mauriac, Daniel-Rops, Albert Camus, Marcel Aymé, Jean Paulhan, Roland Dorgelès, Jean Cocteau, Colette, Arthur Honegger, Maurice de Vlaminck, Jean Anouilh, André Barsacq, Jean-Louis Barrault, Thierry Maulnier etc, demanda au général de Gaulle, chef du gouvernement provisoire, la grâce du condamné. Le général choisit de ne pas commuer la peine prononcée, ce qui entraîna l'exécution de la sentence, le 6 février suivant. Brasillach fut fusillé au fort de Montrouge à l’âge de 34 ans et fut inhumé au cimetière de Charonne, dans le XXe arrondissement de Paris.
Le 5 janvier 2011, le célèbre magistrat Philippe Bilger publia un livre "20 minutes pour la mort. Robert Brasillach : le procès expédié" aux Editions du Rocher. Il y retrace le parcours de cet intellectuel sulfureux ainsi que son procès. Brasillach suscite toujours de nos jours la polémique. Bilger rejuge Brasillach, explorant comment le rédacteur en chef de "Je suis partout" a pu épouser la cause nazie et clamer son antisémitisme. Rappelant qu'il fut jugé sur ses écrits plus que sur des actes, et que survécurent les "profiteurs de l'Occupation, les trafiquants" ou les marchands de canons. Pour l'avocat général Philippe Bilger, que n'effleure pas un instant l'idée de réhabiliter Brasillach, ce procès fut indigne, un exemple déshonorant de justice expéditive.
-Extraits de Wikipédia-
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