21/10/2012
Les conseils d'Athéna, déesse aux yeux pers
Quand de la table on eut goûté tous les plaisirs,
le coeur des prétendants n'eut plus d'autre désir
que la danse et le chant, atours des bons moments.
Un héraut avait mis le plus bel instrument,
la divine cithare, aux mains de Phémios,
qui chantait devant eux la gloire des héros,
mais, pensant à Ulysse, il avait le coeur gros.
L'aède, en débutant aprés un court prélude,
chantait à belle voix comme à son habitude,
pour n'être point ouï d'aucun des prétendants,
Télémaque en penchant son large front prudent
vers la vierge aux yeux pers, dit ces sages paroles :
-Ne fais pas attention à ces phrases frivoles!
Regarde-moi ces gens : voilà tout leur souci,
le chant et la cithare et de manger ici!
Ce leur est si commode! ils vivent chez autrui,
mangeant impunément tous les biens de celui,
dont les os blanchissant, pourrissant sous la pluie,
jonchent quelque rivage ou roulent sous les flots.
Ah! si dans son Ithaque, il rentrait, ce héros,
comme ils donneraient, tous, pour fuir la sombre mort,
les trésors les plus lourds et d'étoffes et d'or!
Mais voilà qu'il est mort, et d'une mort immonde!
et je n'ai plus d'espoir, quel que soit en ce monde
l'homme qui me viendrait annoncer son retour!...
Non! pour lui, c'en est fait! il ne voit plus le jour!
Mais voyons, réponds-moi point par point, sans détour :
quel est ton nom, ton peuple, et ta ville et ses lois?
Arrives-tu chez nous pour la première fois?
ou plutôt n'es-tu pas un hôte de mon père?
tant d'autres ont connu son manoir et ses terres,
et lui-même, il était d'amis si grand coureur!
La déesse aux yeux pers lui dit avec douceur :
-Oui! je vais là-dessus te parler sans détours.
Chez moi, c'est par Mentès qu'on me nomme toujours;
j'ai l'honneur d'être fils du sage Anchialos,
et je commande à nos bons rameurs de Taphos.
Je viens de débarquer, tu vois : j'ai mon bateau,
et j'ai mes compagnons; sur les vineuses eaux,
je vais à Témésa, chez des gens d'autres moeurs,
troquer mon fret de fer contre un bronze meilleur :
mon navire est mouillé, vers la prairie divine,
sous les bois du Neion, au port de la Ravine.
Nous sommes l'un pour l'autre, et non depuis hier,
des hôtes de famille et nous en sommes fiers.
Interroge plutôt à ton premier voyage,
le vieux héros Laerte au coeur noble et trés sage;
car on me dit qu'en ville, il ne vient plus jamais,
et qu'il vit retiré sur ses champs désormais,
travaillant et courant chaque jour la campagne,
le coeur plein de chagrin, que pour seule compagne
une vieille lui sert chaque jour ses repas,
quand il rentre au logis avec ses membres las
d'avoir traîné longtemps sur son coteau de vignes...
Moi, si je suis ici, c'est que des gens indignes
m'avaient dit revenu notre Ulysse divin.
Mais je vois que les dieux lui barrent le chemin.
Ce n'est pas qu'il soit mort, notre Ulysse divin!
Il est encore au monde et vivant, mais en cage,
au bout des mers, qui sait? dans une île aux deux plages,
aux mains de quelque peuple intraitable et sauvage
qui le retient chez lui encore à contrecoeur.
Veux-tu la prophétie qu'un dieu me jette au coeur
dont on aura bientôt le bonheur en partage?
Je ne suis ni devin ni savant en présages,
mais il retrouvera son île entre deux mers;
quand il serait lié d'une chaîne de fer,
il a tant de moyens : il saura s'en sortir...
Mais, à ton tour, dis-moi, point par point, sans mentir :
c'est Ulysse, de lui, que vraiment tu naquis?...
Quoi! déjà ce grand fils que j'ai vu si petit!...
C'est frappant en effet : comme tu lui ressembles!...
sa tête ses beaux yeux!...Car nous allions ensemble
avant qu'il ne s'embarque au pays des Phrygiens,
aux creux des longs vaisseaux, avec les chefs Argiens.
Mais depuis ce jour-là, jamais je ne vis plus
le héros d'endurance; il ne m'a pas revu.
Posément Télémaque entama ce discours :
-Oui, mon hôte, je vais te parler sans détour.
Que je sois bien son fils?...ma mère me le dit :
moi, je n'en sais pas plus; à quel signe un petit
reconnaît-il son père, eut-il été un dieu?...
Ah! ne suis-je né d'un bon mortel heureux,
qui, sur ses biens, aurait attendu la vieillesse!
Mais le plus malheureux des humains en détresse,
c'est bien mon père, Ulysse, absent depuis longtemps.
La déesse aux yeux pers répliqua posément :
-Ne crois pas que les dieux aient refusé leur signe
à cette descendance alors qu'elle en fut digne,
surtout quand Pénélope enfanta un tel fils...
Mais à ton tour, dis-moi point par point, sans malice :
pourquoi donc ce festin? qu'en avais-tu besoin?
banquet de mariage ou rendu par tes soins?
Il est clair qu'il ne peut s'agir ici d'encas.
Mais je dis qu'attablés sous ton toit, ces gens-là
t'offensent chaque jour : ne les laisse pas faire :
devant telle insolence et dans pareille affaire,
est-il homme de tact qui ne soit indigné?
Posément, Télémaque eut ces mots résignés :
-Puisque tu veux savoir et que tu as tout vu,
il se peut qu'autrefois, ce logis ait connu
l'opulence et la règle en des temps trés anciens...
au temps où le héros vivait sur tous ses biens!...
Aujourd'hui, quel revers, par le décret des dieux
qui, nous voulant du mal, le cachent à nos yeux,
puisqu'ils l'ont fait le plus invisible des hommes!
Oui! sa mort, me serait bien moins cruelle en somme,
si je savais qu'il eût péri avec les siens,
au pays des troyens; car, des Panachéens,
il aurait eu sa tombe avec d'autres Argiens,
et me léguait ainsi sa gloire et sa mémoire!
Mais, tu vois, les Harpyes l'ont enlevé sans gloire;
il a quitté la vie sur l'invisible flot,
ne me laissant au coeur que douleurs et sanglots.
Et, quand je me lamente en croyant qu'il se meurt,
ce n'est plus seulement son destin que je pleure :
les dieux m'ont préparé d'autres jours difficiles.
Tous les chefs, tant qu'ils sont, qui règnent sur nos îles,
Doulichion, Samé, Zante la forestière,
et tous tyrans des monts de notre Ithaque entière,
tous courtisent ma mère et mangent la maison.
Elle, sans repousser un hymen de raison,
n'ose pas en finir pour rester au manoir.
Vois-les, à belles dents, dévorer mon avoir;
on les verra bientôt me déchirer moi-même.
Athéna répondit dans sa colère extrême :
-Oh! misère!...combien te met dans l'indigence
l'absence du héros! Ah! de leur impudence
il viendrait vite à bout, de ses mains, et sur l'heure,
je le vois aujourd'hui rentrer en sa demeure,
debout au premier seuil, bouclier, casque au front
et deux piques en mains, tel qu'en notre maison,
buvant, avec toujours au coeur beaucoup de joie,
il m'apparut jadis pour la première fois,
le jour où je le vis qui revenait d'Ephyre.
Là-bas aussi, un jour, à bord de son navire,
Ulysse était allé demander à Ilos,
le fils de Mermeros, le poison des héros,
dont il voulait tremper le bronze de ses flèches.
L'autre avait refusé avec des mots revêches,
alléguant le respect des dieux toujours en vie.
Mon père aimait si fort le tien qu'il l'en munit...
Tel qu'alors je le vis, qu'il rentre, cet Ulysse,
chasser ces prétendants et leurs tristes complices!
tous auront la vie courte et des noces amères.
Mais laissons tout cela à tous les dieux, nos pères :
ce manoir verra-t-il son éminent retour,
sa vengeance, ou bien leur impiété toujours?...
Je t'engage à chercher comment tu renverras
d'ici les prétendants qui te font ces tracas.
Il faut bien me comprendre et peser tous mes mots :
convoque l'assemblée achéenne au plus tôt;
en attestant les dieux, dis-leur à tous un mot;
somme-les de rentrer, chacun sur son domaine!...
Ta mère, si son coeur la pousse à cet hymen,
s'en ira chez son père : il a dans son logis
de quoi la recevoir...Toi, j'ai bien réfléchi;
écoute mon conseil : équipe le meilleur
des vingt rames et va aux nouvelles, ailleurs;
sur ton père éloigné de chez lui par les dieux,
interroge les gens ou recueille de Zeus
l'une de ces rumeurs qu'on entend en tous lieux.
Va d'abord t'enquérir chez Nestor s'il est là,
à Pylos, puis à Sparte écouter Ménélas :
c'est le dernier qui soit, de tous les Achéens
à la cotte de bronze, arrivé chez les siens...
si là-bas on t'apprend que ton père est vivant
et qu'il va revenir, attends encore un an.
Mais si c'était la mort, implacable et brutale,
tu reviendrais tout droit à la terre natale,
pour lui dresser sa tombe avec tous les honneurs
qu'on lui doit, car il fut, et de loin, le meilleur,
et puis tu donnerais un époux à ta mère.
Ces devoirs accomplis en l'honneur de ton père,
tu verras en ton coeur et ton âme comment
dans ton manoir tuer ces fougueux prétendants
par la ruse ou aprés un long et dur carnage.
Laisse les jeux d'enfants : ce n'est plus de ton âge.
Ecoute le renom que chez tous les humains,
eut le divin Oreste, aprés que de ses mains
il eut tué Egisthe aux armes de vipère
qui lui avait tué le plus noble des pères!
Toi! mon cher, beau et grand comme un auguste dieu,
sois vaillant pour qu'un jour quelque arrière-neveu
puisse parler de toi sans aucun déshonneur...
Mais je dois m'en aller, redescendre au croiseur;
mon équipage attend et peut-être s'affole :
à part, toi, réfléchis et pèse mes paroles.
Posément, Télémaque alors, lui répondit :
-Je reconnais, mon hôte, en ce que tu me dis,
les pensées d'un ami, d'un père à son enfant :
je n'en oublierai rien, je t'en fais le serment!
Si pressé que tu sois, reste encore un moment!
Je t'offrirai le bain, des divertissements
et, pour rentrer à bord l'âme emplie de plaisir,
quelque cadeaux de prix, quelque beau souvenir
qui te reste de moi quand tu seras chez toi,
comme on doit en donner à un hôte de choix.
La déesse aux yeux pers, alors de répartir :
-Non! ne me garde pas! je brûle de partir.
Le cadeau que ton coeur t'incitait à m'offrir,
je viendrai le chercher pour orner mon logis,
et ce beau souvenir, que tu m'auras choisi,
te revaudra de moi quelque digne merci.
S'éloignant à ces mots, l'Athéna aux yeux pers,
disparut dans l'éther comme un oiseau de mer.
Au coeur de Télémaque encore fier de sa race,
elle avait éveillé l'énergie et l'audace,
en ravivant encore la pensée de son père...
En son âme, il comprit ce merveilleux mystère
et, son coeur reconnut la déesse aux yeux pers.
L'ODYSSEE - Homère
Chant I - 190 / 400
10:33 Publié dans religion | Lien permanent | Commentaires (4) |
19/10/2012
Le mensonge est l'arme de prédilection du pouvoir dogmatique
Le mensonge est l‘arme de prédilection de l’alliance jalouse et dogmatique qui se partage le pouvoir sur le dos du peuple trahi. Son prêche évangélique n’est qu’un leurre destiné à maintenir son emprise inflexible sur les êtres craintifs et dépendants. Ce pouvoir contraignant et justifié ne pourra cependant empêcher l'incrédule vérité d’emprunter les chemins de traverse qui alimentent en courant continu, l’inéluctable perspective d'un rétablissement du bien-fondé qui filtre par la voie du bon sens en souffrance interdit de cité.
18:59 Publié dans politique | Lien permanent | Commentaires (0) |
Florange, on s'en fout !!
La future banque publique d'investissement (BPI), référence à la banque publique allemande KFW, doit voir le jour début 2013. Aux dires de son futur président Jean-Pierre Jouyet, elle n'a pas vocation à "aider les canards boiteux", et ce, en réponse à une question sur un éventuel soutien à l'acierie de Florange, en Moselle.
Bras armé de la politique économique du gouvernement, censée relancer la compétitivité des entreprises industrielles, entreprises innovantes et PME exportatrices, la BPI abandonne les blessés inaptes pour le front. L'acierie de Florange n'a pas pour elle d'être un secteur stratégique d'avenir, qu'elle crève.
La raison est simple : "La BPI n'est pas un outil défensif" qui doit voler au secours d'une entreprise en difficulté, mais "un outil offensif" qui doit accompagner la croissance des PME, a résumé le ministre de l'économie, Pierre Moscovici.
Comment tout cela sera-t-il supervisé ?? Ca promet !! Avec les régions, ça sera fête tous les jours !! Prenez le foot, quel exemple !!
Financement des clubs pros / Etat / collectivités / Régions
On l'aura compris, pas de place pour les canards boiteux dans notre société prédatrice. Ce monde est aux banques et aux actionnaires sous la bénédiction des politiques dispensateurs. Les ouvriers de Floranges on s'en fout !!
En réponse à ce mépris du travailleur jetable et corvéable, joute des élus UMP contrariés au prétexte de conflits d'intérêts, car les régions, présidées par la gauche sauf l'alsace, auront un rôle déterminant à jouer dans cette banque qui travaillera avec de l'argent public !! Joute ou jalousie ??
Gauche, droite, notre malédiction. BPI, OSEO, même scénario !!
17:18 Publié dans Actualité sociale, politique | Lien permanent | Commentaires (0) |
Zeus dit aux immortels
"-Ah! misère!...Ecoutez, écoutez les mortels mettre en cause les dieux! C'est de nous, soi-disant, que leur viennent les maux, quand eux, en médisant, aggravent leurs malheurs par leur propre sottise..."
12:20 Publié dans religion | Lien permanent | Commentaires (0) |
18/10/2012
Naturaliser tout va, là est l'urgence, politique et électoraliste
Le ministre de l'intérieur, Manuel Valls, a dit jeudi à Toulouse sa volonté de redresser la courbe déclinante des naturalisations d'étrangers.
"L'urgence tout d'abords : redresser la courbe du nombre de naturalisations, en revenant sur les critères les plus discriminants...." [ En autre chose, les motifs touchant au travail représenteraient 40% des rejets. Or, si ce critère n'est plus pris en considération, si tant est qu'il l'ait été effectivement, révélation sera faite qu'il ne s'agit pas d'une immigration de travail mais de peuplement !! ]
Pourquoi est-ce donc si urgent de naturaliser, et se presser de faire sauter les " quelques barrières restantes" de l'accés à la nationalité jugées si discriminantes, alors que bon nombre d'électeurs ont manifesté leur désaccord avec cette politique d'immigration dont la naturalisation est la phase ultime ??
Il y a derrière cette volonté un objectif non dissimulé, outre de faire baisser les statistiques de la présence étrangère en France, mais surtout la volonté de fabriquer des français de papier, électeurs acquis à la cause immigrationniste si chère au monopole UMPS.
Français, françaises, enfants de la terre de France ruinée et dont les judas se partagent les dépouilles, fils et filles élevés dans le déni de nos ancêtres dépossédés de leur culte et de leurs privilèges, ne vous endormez pas sur les bienfaisances invoquées pour vous contraindre à décliner la flamme de votre temple originel, et ce, pour l'avènement d'une idéologie électoraliste et méphistophélique qui n'a de bonté que les apparences.
Pour Mr Valls, lui-même naturalisé à 20 ans sous Mitterrand, la France de nos ancêtres est une France qui doute, qui regarde le monde avec méfiance et cède à la tentation du repli sur soi. Car Mr Valls, qui fustige tout débat sur l'identité nationale, veut, dit-il, faire de "l'accés à la nationalité un véritable moteur du sentiment d'appartenance à notre nation." Trés saint père !! Une porte ouverte à toutes les convoitises, une mise en cause à peine voilée de l'esprit et du sentiment d'appartenance de nos pères indirectement dénigrés et injustement catalogués !!
Parce qu'il est de mode que les français soient repentants, nous devons montrer patte blanche, tout céder, tout accepter, sans sourciller, et nous abandonner aux grands seigneurs qui décident de ce qui est bien ou mal pour nous, sans nous consulter !!
Sans nul doute, nous allons au chaos. La repentance ne nous sauvera pas de l'abîme où nous sommes précipités. Mais il est encore temps d'opposer notre instinct de survie aux bolchéviques projets de communautariser les pauvres de ce nouveau monde, en proie à la société voulue par nos élites formatées et ralliées.
A propos de repentance :
Marine Le pen lie repentance et hostilité vis-a-vis de la France
11:42 Publié dans politique | Lien permanent | Commentaires (1) |
16/10/2012
Commentaires à propos d'un article de "liberation.fr"
Quelques commentaires sur le site de "liberation.fr" à propos d'un article au titre cow-boy : "bobards de Marine Le Pen au sujet des naturalisations":
les-bobards-de-marine-le-pen-sur-les-naturalisations
KEBLIN :
Si votre article a pour but d’informer les lecteurs, je me permets alors de poster 2 liens supplémentaires, en guise d'opposition. Ca donne à réfléchir rien de plus.
http://www.lefigaro.fr/actualite-france...
http://www.youtube.com/watch?v=0ZNfgABc...
COUDRAYE répond à KEBLIN :
J’ai lu l’article sur le Figaro...oui en effet! Mauvais presage pour l'Europe! j’ai connu la même situation au Kosovo. En 1945, à Pristina (Kosovo) il n’y avait pas un seul Albanais musulman dans la ville. Que des Serbes Orthodoxes (Chrétiens). En 1999, il n’y avait presque plus de Serbes à Pristina mais que des Albanais musulmans. Les derniers Serbes étaient des vieux et les Albanais s'en moquaient sachant que les enfants avaient déjà quitté la ville. Moins de 50 ans pour virer les occupants! La même chose va se passer en France mais d'abord dans des zones précises. Par exemple, un quartier deviendra 90% musulmans alors dans cette zone des lois différentes seront appliquées. Nous pourrons appeler cela la Balkanisation du pays.
En 1974, à la tribune de l’ONU, le président de la République Algérienne, Houari Boumediene, a déclaré :
« Un jour, des millions d'hommes quitteront l'hémisphère sud pour aller dans l'hémisphère nord. Et ils n'iront pas là-bas en tant qu'amis. Parce qu'ils iront là-bas pour le conquérir. Et ils le conquerront en le peuplant avec leurs fils. C'est le ventre de nos femmes qui nous donnera la victoire ».
Dans le Figaro du 19 décembre 2006, notre grand ami Mouammar Kadhafi déclarait :
« Sans épée, sans fusil, sans conquêtes, les 50 millions de musulmans en Europe la transformeront bientôt en continent musulman ! »
CHRISTOPHE 1966 :
Plus besoin de naturalisation... il y en a suffisamment pour changer le visage de la France
......, il est mathématiquement certain qu'une partie de l'Europe sera à majorité musulmane d'ici un nombre d'années qu'il est facile de calculer.
Que ce soit en 2050 ou un peu avant ou un peu après, le résultat est certain.
Mais d'ici là, des villes, des quartiers et même des régions entières seront déjà à majorité musulmane. N'est-ce pas déjà le cas à Roubaix, Tourcoing ? Dans plusieurs villes de la région parisienne ou lyonnaise ?
Ceux qui se "rassurent" en pensant que demain est un autre jour doivent réfléchir, car il n'est pas nécessaire qu'un territoire soit à majorité musulmane pour que la loi musulmane s'y applique : on sait qu'il suffit de 30 à 35 %.
Ceux qui n'y croient pas doivent se souvenir de ce reportage passé à FR 3 où un très sympathique musulman de Roubaix déclarait en souriant très aimablement que si la majorité devenait musulmane, la charia s'appliquerait bien évidemment.
Les Français sont-ils conscients que notre pays comporte déjà quelques futurs Kosovo ?
Ils devraient lire le livre de Caldwell sur le changement de civilisation qu'est en train de connaître l'Europe du seul fait de la démographie.
ANASTASIE 2012 :
Quand le sage montre la lune , l'idiot regarde le doigt
Pourquoi ne relayez vous pas les menaces contre la République venant d'associations comme l'UAM 93 et courtisées par des responsables politiques de droite ou de gauche ? Où est le danger?
14/10/2012
L'Union des Associations Musulmanes du 93, le principal réseau associatif musulman du département, gérant ses plus grandes mosquées, et chez qui se presse toute la classe politique (sauf FN, pourquoi? il n'y a plus de défenseurs de la République?), a encore publié un texte à la gloire du niqab sur son site.
Il est titré:
"Le niqab supérieur à jamais au dévoilement du visage
La République a beau répéter et placarder partout que son idole avait le visage dévoilé , les vrais Musulmans n’en ont que faire."
observatoire de l'islamisation
L'UAM93 a été invitée récemment dans les locaux de l'Humanité, reçu par son directeur et n°2 du Front de Gauche Patrick le Hyaric..
Daniel Youssef Leclercq (1) affirme clairement que si une loi est votée afin d'interdire la burqa, elle ne sera pas considérée comme légitime car en contravention avec la Charia (Loi de Dieu)
Interrogé en 1992 par Jean-Paul Mari, un journaliste du Nouvel Observateur, Leclercq alors président de la Fédération nationale des musulmans de France (FNMF, intégrée au CFCM qui déclare avoir peur des amalgames quand on découvre des projets d'attentat ou des meurtres d'enfants!), avait déclaré que : « Si demain on avait une majorité dans ce pays, pourquoi est-ce qu’on imposerait pas la Charia progressivement ? Ca vous dérange? Tant pis ! » [Aziz, Philippe. "Le paradoxe de Roubaix" éd. Plon, Ch IV au nom du Djihad, p 90-91]
(1)Converti à l’islam en 1984 par le mouvement Tabligh il fut désigné membre permanent de la Ligue islamique mondiale (LIM) en 1999, instrument de l'Arabie Saoudite.
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A propos de bobards, le_bozon met plutôt en avant ceux de notre président gourou, plus éloquent que Marine en la matière : En effet François Hollande s'était engagé, pendant la campagne présidentielle à renégocier le traité Merkel/Sarkosy. Non seulement ce traité a été adopté en l'état à l'Assemblée nationale non sans que ne s'exercent des pressions sur quelques élus récalcitrants, mais en plus, le gouvernement a refusé de consulter les électeurs.
le_bozon :
Les longues phrases et les grands mots qui ont fait l'élection de François HOLLANDE
Discours de François Hollande dans le cadre de la rencontre européenne « Renaissance pour l’Europe » le 17 mars 2012 au Cirque d’hiver à Paris
Extraits choisis:
" Cette crise, je dois le rappeler, n’est pas venue de nulle part. Elle n’est pas produite par la fatalité."
" Cette crise, c’est celle du libéralisme débridé, de la finance sans règle et de l’effacement méthodique des interventions publiques."
" L’Europe s’est affaiblie à mesure qu’elle s’éloignait des peuples, qu’elle ne répondait plus à leur attente, qu’elle était perçue comme impuissante face aux forces du marché, obsédée même par la dérégulation, incapable de résister à la mondialisation libérale.
C’est cette Europe que je ne veux plus. C’est cette Europe que je veux réorienter. "
" Face à un pacte qui porte le nom de stabilité mais qui peut devenir un pacte d’austérité, j’oppose un pacte de responsabilité, de gouvernance et de croissance. "
" C’est pourquoi j’ai affirmé à plusieurs reprises, et je le fais encore aujourd’hui solennellement, que je renégocierais le traité budgétaire, non pas simplement pour la France mais pour l’Europe tout entière."
" Ce traité est une illusion, mais c’est aussi un risque, celui de devoir faire dans quelques mois ou dans quelques années, après des efforts parfois insupportables pour les Européens, le constat de l’échec et de l’impuissance."
" Non, je mettrai toute ma détermination non pas à quitter la table des négociations, mais à y rester tout le temps nécessaire pour obtenir la croissance, l’emploi, le développement, le progrès."
" Je sais aussi que la nouvelle Assemblée nationale que le peuple français aura à choisir au lendemain de l’élection présidentielle et le Sénat ne ratifieront pas en l’état le traité s’il ne fait pas l’objet d’une renégociation sérieuse pendant le temps qu’il nous sera donné de le faire. "
"Nous avons aussi un second défi, qui est celui de lutter contre la spéculation financière."
" Bref je n’accepterai pas pour ma part que l’économie, que la finance, que les marchés puissent échapper au contrôle des politiques, des élus des Nations, des élus européens."
" Cinquante ans après, nous aurons à donner un nouveau contenu au Traité de l’Elysée, à l’amitié franco-allemande. Et j’en prends ici l’engagement. "
" J’ai parlé, c’est vrai, d’un rêve français, celui d’un dépassement de nous-mêmes, cette obligation que nous avons de faire à la génération qui vient un meilleur sort que le nôtre,"
Source texte intégral:
98321844.pdf
Vidéo Youtube extraits:
http://goo.gl/6EouM
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15/10/2012
L'exemplaire Mr Peillon
Un ministre de l'éducation pour la dépénalisation du canabis, une France dans un état second !!
"Je vois quasiment maintenant tous les soirs sur nos chaînes de télévision des reportages pour montrer les trafics illicites de nos banlieues, le danger dans lequel vivent nos concitoyens, y compris les enfants des écoles"...
a illustré le ministre
Cherchez l'incohérence !! Les banlieues hors la loi marquent un point. La solution pour Mr Peillon ?? Leur donner raison !!
Plutôt que s'attaquer aux problèmes d'autorité, d'incisme et de violence à l'école, notre ministre préfère s'offrir le luxe de mettre au box-office son esprit d'ouverture simulé, habituelle couverture qui permet toutes les dérives et démissions.
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